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HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE: PLATON, DESCARTES, KANT, COMTE, BERGSON

Publié le 05/06/2012

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1. LES IDÉES ET LES OMBRES

- A- De la sensation à l'Idée.

Les contradictions des sensations et les insuffisances de la connaissance sensible (Cf. le Théétète) conduisent Platon à chercher la vérité au-delà du monde sensible dans le monde intelligible ou monde des Idées. Il ne saurait y avoir de vérité, en effet, dans cet écoulement perpétuel qui s'offre à nos sens. Le vrai d'une chose, c'est son essence, immuable et parfaite, que l'on ne peut saisir qu'avec l'intelligence seule.  «  Nous avons coutume de poser une idée distincte pour chacune des multitudes auxquelles nous donnons le même nom « (Phèdre). Le caractère essentiel de cette idée est d'être "une dans une multitude « (Rep. X). Ce sont les Idées du monde intelligible qui donnent un sens aux apparences du monde sensible (Mythe de la caverne, Rep. VII). Aussi longtemps que l'on s'en tient aux apparences, on reste dans le domaine de l'opinion, et l'opinion vraie n'est pas encore la science (symbole de la ligne, Rep. VI).

 

- B - La réminiscence.

Savoir vraiment c'est savoir par les causes c'est-à-dire expliquer par les principes, rendre raison. Mais, tandis que le savant pose les principes pour expliquer les apparences, le dialecticien part de ces principes pour s'élever jusqu'aux Idées qui les fondent et à l'Idée suprême qui est l'Idée du Bien. Ces Idées, nous les connaissons lorsque « l'oeil de l'âme « se tourne vers elles, ou plutôt nous les reconnaissons parce que l'âme a vécu dans le monde des Idées avant de s'incarner dans un corps et de tomber dans le monde sensible (mythe de l'attelage ailé dans le Phèdre). Ainsi la connaissance vraie est réminiscence : «chercher et apprendre n'est autre chose que se souvenir  «  (Ménon). Par exemple c'est en nous ressouvenant de l'Égalité en soi que nous pouvons dire que des choses sensibles sont égales, car elles ne le sont jamais parfaitement (Cf. le Phédon). C'est notamment l'amour des belles choses qui nous arrache du monde sensible pour nous élever jusqu'au monde des Idées, si bien que « l'amour est philosophe « (Banquet) et que c'est au contact de la beauté que les ailes de l'âme commencent à repousser (Cf. Phèdre).

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« PLATON 227 - B - La réminiscence.

Savoir vraiment c'est savoir par les causes c'est-à-dire expliquer par les principes, rendre raison.

Mais, tandis que le savant pose les principes pour expliquer les apparences, le dialecticien part de ces principes pour s'élever jusqu'aux Idées qui les fondent et à l'Idée suprême qui est l'Idée du Bien.

Ces Idées, nous les connaissons lorsque « l'œil de l'âme » se tourne vers elles, ou plutôt nous les reconnaissons parce que l'âme a vécu dans le monde des Idées avant de s'incarner dans un corps et de tomber dans le monde sensible (mythe de l'attelage ailé dans le Phèdre).

Ainsi la connaissance vraie est réminiscence : «chercher et apprendre n'est autre chose que se souvenir • (Ménon).

Par exemple c'est en nous ressouvenant de l'Égalité en soi que nous pouvons dire que des choses sensibles sont égales, car elles ne le sont jamais parfaitement (Cf.

le Phédon).

C'est notamment l'amour des belles choses qui nous arrache du monde sensible pour nous élever jusqu'au monde des Idées, si bien que « l'amour est philo­ sophe » (Banquet) et que c'est au contact de la beauté que les ailes de l'âme commencent à repousser (Cf.

Phèdre).

Texte No 8.

- C - Les Idées et l'Être.

Les Idées sont les vraies réalités car le parfait est plus réel que l'imparfait.

Ainsi les choses sensibles n'existent que parce qu'elles participent aux Idées ; elles ne sont que des reflets des Idées (Cf.

le mythe du Démiurge dans le Timée).

Toutefois il ne faut pas se repré­ senter ces Idées comme des réalités isolées et figées ; elles participent les unes des autres (communication des genres), c'est-à-dire que l'idée est relation et que le propre du dialecticien est précisément de saisir correctement ces relations, par analyse et synthèse : «je suis fort amoureux de ces divisions et de ces rassemblements " (Phèdre).

Il faut aller toujours du multiple à l'un et de l'un au multiple.

La connaissance suppose donc une double participation : des sensations aux idées et des idées entre elles.

De la multiplicité mouvante et contradictoire des sensations, il faut s'élever à l'idée une, éternelle, immuable, mais chaque idée n'existe que par rapport aux autres et la science est avant tout une analyse de ces rapports qui constituent le monde intelligible où règnent beauté, vérité et mesure ( Philèbe ).

II.

LA JUSTICE -A - Le plaisir et la science.

Contre les Sophistes (Gorgias) qui voyaient le bonheur dans le pouvoir et les plaisirs qu'il procure, Platon soutient que seul le juste est heureux et qu'il vaut même mieux subir l'injustice que la com­ mettre.

Ce que le sage cherche avant tout c'est la santé de l'âme et Platon a d'abord pensé qu'il ne pouvait l'atteindre qu'en «fuyant. »

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