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La sagesse consiste t-elle à ne rien désirer ?

Publié le 30/01/2013

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    PHILOSOPHIE   La sagesse constitue t-elle à ne rien désirer ?   La sagesse est un mode de vie qui consiste à ne pas tomber dans les excès et à juger de ce qui est bon ou mauvais pour moi selon sa raison. C'est également un état de connaissance intégrale de soi et du monde extérieur. Le désir quant à lui désigne la tentation vers un objet que j'imagine source de satisfaction, dont le seul but est d'atteindre la plénitude ou l'ataraxie (autrement dit l'absence de troubles). Mais la spécificité du désir consiste en son caractère illimité, qui ne pourra jamais être totalement comblé. Est-ce pour autant que l'on doit considérer le désir comme un manque et le bannir de notre pensée ? Ou ne peut-il pas apporter une force positive à l'homme, dans sa construction et son affirmation de lui-même ? Le désir fait-il la misère ou la puissance de l'homme ?   Dans un premier temps nous verrons que le désir est essentiel à l'homme, d'ailleurs pour Spinoza il fait partie de l'essence humaine. Autrement dit cette caractéristique est commune à tous les hommes. En effet quelle que soit notre culture ou notre personnalité nous éprouvons sans cesse du désir. Ainsi Spinoza distingue en distingue deux sortes : les actifs et les passifs. Dans ces derniers, ce que je désire ne dépend pas de la nécessité de ma nature mais d'une nature extérieur à moi et qui agit sur moi. C'est donc sous l'effet de cette passion que je vais me projeter vers des objets qui peuvent m'attirer. On peut citer en guise d'exemples les besoins créés par les médias et les publicités qui entre dans la logique de la société de consommation, besoins qui sans cela n'aurait jamais existé. Quant au désir actif, il exprime tout simplement la nécessité de ma nature. C'est une envie subjective qui n'appartient qu'à nous en fonction de ce que nous sommes, de nos accidents. En effet désirer c'est se manifester, affirmer ce que nous voulons ainsi que notre nature propre, car il est par nature idéaliste, voulant le meilleur et le parfait. Cette recherche de la perfection est interprétée pas Platon dans Le Banquet par le biais de la naissance d'Eros, le dieu de l'amour et de la puissance créative dans la mythologie grecque. Ce dernier est le fils de Poros (l'abondance) et de Penia (la pauvreté). Il est ainsi mi-homme mi-dieu et c'est cette dimension spirituelle et divine du désir qui pousse l'homme à l'élévation vers le ciel, vers les dieux qui incarnent la perfection. Donc à part le désir, l'homme ne manque de rien. Nous vivons donc dans une continuelle projection de nos désir, nous en avons conscience mais seulement dans le sens où nous sommes sans cesse lancés à la poursuite de leur satisfaction. Mais le désir est aussi l'expansion d'une force. En effet on voit surtout le manque lorsque l'on l'évoque mais ce n'est pas seulement ça, c'est juste la côté négatif. Comme le disait Spinoza, le désir entraine une tendance à l'affirmation de la vie car si no...

« qui sans cela n'aurait jamais existé.

Quant au désir actif, il exprime tout simplement la nécessité de ma nature. C'est une envie subjective qui n'appartient qu'à nous en fonction de ce que nous sommes, de nos accidents.

En effet désirer c'est se manifester, affirmer ce que nous voulons ainsi que notre nature propre, car il est par nature idéaliste, voulant le meilleur et le parfait.

Cette recherche de la perfection est interprétée pas Platon dans Le Banquet par le biais de la naissance d'Eros, le dieu de l'amour et de la puissance créative dans la mythologie grecque.

Ce dernier est le fils de Poros (l'abondance) et de Penia (la pauvreté).

Il est ainsi mi-homme mi-dieu et c'est cette dimension spirituelle et divine du désir qui pousse l'homme à l'élévation vers le ciel, vers les dieux qui incarnent la perfection.

Donc à part le désir, l'homme ne manque de rien.

Nous vivons donc dans une continuelle projection de nos désir, nous en avons conscience mais seulement dans le sens où nous sommes sans cesse lancés à la poursuite de leur satisfaction. Mais le désir est aussi l'expansion d'une force.

En effet on voit surtout le manque lorsque l'on l'évoque mais ce n'est pas seulement ça, c'est juste la côté négatif.

Comme le disait Spinoza, le désir entraine une tendance à l'affirmation de la vie car si nous voulons quelque chose c'est que la vie nous intéresse, c'est la preuve que nous ne somme pas blasé.

Dans ce sens le fait de vouloir attirer un objet à soi peut être considéré comme un élan positif, témoignant d'une réelle préoccupation par rapport à la vie.

On peut aussi considérer le désir comme un effort pour persévérer dans son être, d'avancer dans la construction de son "soi" intérieur.

C'est en tout cas ce qu'affirme Hegel en positionnant le désir comme l'"affirmation de l'esprit" et ainsi le construction de soi-même comme un être autonome.

Pour lui c'est par ce biais que l'homme accède à la conscience de soi.

En effet le désir porte en lui un élan créateur et positif, un volonté de transformation en quelqu'un de meilleur.

Il n'y a pas véritablement d'objets qui peuvent s'avérer être une motivation, mais par contre dépendre de cet objet c'est en manquer.

Pour le philosophe Stefen Jourdain, le vrai désir est cohérent avec soi et va positivement vers l'objet simplement pour la joie de désirer, pour le plaisir.

Une chose prend donc sa valeur une fois qu'elle est désirée car je ne désire pas une chose parce qu'elle est bonne mais je juge qu'elle est bonne parce que je la désire.

Donc l'homme, en considérant tel objet comme désirable déploie sa puissance d'exister.

Désirer nous permet donc de dépasser nos propres limites et ainsi de trouver notre propre sublimation. Mais il est très important de pouvoir dissocier le désir du besoin.

Ce dernier est l'état de l'organisme lorsqu'il. »

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