Catégorie : Français / Littérature
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Guy Durandin, Psychologie des motivations contemporaines, Encyclopédie française, t. XX, « Le monde en devenir ». Résumez ou analysez le texte qui suit, puis exprimez votre opinion personnelle sur l'utilisation des sciences humaines dans le monde moderne.
apporté de nouveaux moyens de s'exprimer, en même temps, d'ailleurs, qu'elles fournissaient aux gouvernements etaux groupes d'intérêts de puissants moyens pour l'infléchir, ou parfois l'éclairer. Mais il ne suffit point de délivrer unmessage pour qu'il soit compris, et c'est pourquoi la propagande et la publicité sont devenues des techniquesspécialisées, qui mettent en œuvre la connaissance des hommes, des groupes auxquels ils appartiennent et de leurstraditions, et des divers phénomènes p...
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Vous ferez selon votre préférence un résumé ou une analyse de ce texte, puis vous choisirez un thème parmi ceux qu'il propose et vous le commenterez.
plaisir esthétique est donc, contra-dictoirement avec le premier, cette distance qui nous révèle notre ignorance etnos limites. II. - ART «ENGAGÉ» OU «NON ENGAGÉ»? Les critiques ont souvent souligné de façon partisane l'un ou l'autre des aspects du plaisir esthétique. Et l'on opposevolontiers Brecht, qui se sert du théâtre pour exprimer une réalité sociale, à un art abstrait qui semble n'avoird'autre fin que lui-même. Les dangers de l'esthétisme sont grands. L'esthète cherche dans la contem...
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Faites à votre choix un résumé ou une analyse de cette page, dégagez-en un thème qui vous paraît intéressant et commentez-le.
exprime ce qui lui vient à l'esprit lorsqu'il se trouve dans un état qui, pour n'être pas celui de la transe, paraît s'enrapprocher. Dans cette optique, il n'est pas question de mener une recherche, mais de transcrire rapidement lesimpressions avant qu'elles ne disparaissent, quitte à apporter ensuite des modifications de style. Au contraire, notreart contemporain, passionné comme il l'est par le problème du langage, tend à en étudier toutes les formespossibles. C'est ainsi qu'est apparu l...
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Vous ferez de ce passage de Reverdy, suivant votre préférence, soit un résumé, soit une analyse en distinguant et en ordonnant les idées. Vous choisirez ensuite l'une des affirmations pour en faire un commentaire personnel en l'illustrant d'exemples empruntés aux poètes que vous aimez.
COMMENTAIRE Le problème essentiel vers lequel doit s'orienter le commentaire est évidemment posé par la définition de la poésie.Reverdy s'exprime en ces termes : « La poésie est uniquement une opération de l'esprit du poète exprimant lesaccords de son être sensible au contact de la réalité. » Dans ce passage, Pierre Reverdy dénonce une conception erronée de la poésie qui prétend la trouver dans toutesles choses. Pour lui, elle est une création de l'homme et domine la nature. Il la définit...
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Ronsard
RONSARD 1524-1585 P RESQ.UE oublié pendant deux siècles, réhabilité fort timidement par Sainte-Beuve, et devenu, comme le dit avec mépris Gobineau, « pour ainsi dire l'Homère des Romantiques >>, Ronsard est aujourd'hui communément regardé comme notre plus grand poète avec Hugo. Il se taille la part du lion dans les manuels et les anthologies : mais, trop lu peut-être à l'école, il l'est trop peu des amateurs de poésie. Son œuv...
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Diderot et d'Alembert : L'Encyclopédie
Diderot et d'Alembert, ou l'esprit de l'Encyclopédie L'Encyclopédie devait seulement constituer au départ la traduction en français d'un dictionnaire à succès, laCyclopœdia de l'Anglais Ephraim Chambers (16804740). Sous l'impulsion de Denis Diderot et de Jean Le Rondd'Alembert (1717-1783), qui en assument la direction à partir de 1747, elle est pourtant vite devenue un projetéditorial plus audacieux. Diderot est déjà à cette époque Fauteur de textes sulfureux et réputés pour leur...
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Théâtre et Poésie au XVIIIe siècle
la campagne; le Parnasse, la poésie). • Versification harmonieuse et monotone, avec coupe régulière invariablement à l'hémistiche. En dehors de l'épopée traitée par Voltaire et de la poésie légère et galante, les auteurs se sont engagés dans deuxgenres principaux : La poésie lyrique. Odes de Jean-Baptiste Rousseau (1671-1741) et de Lebrun (1728-1807) : strophes sonores etvides, d'un ton plus ferme chez le premier, plus agité et plus factice chez le second. La poésie didactique. Poèmes de louis R...
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Les écrivains scientifiques au XVIIIe siècle : Fontenelle - Montesquieu - Buffon
Tant au point de vue documentaire que sur la valeur des appréciations de nombreuses réserves seraient à formuler;mais cette étude attentive de l'histoire romaine a amené Montesquieu à concevoir le déterminisme historique : « Ce n'est pas la fortune (le hasard) qui domine le monde. Il y a des causes générales, soit morales, soit physiques,qui agissent dans chaque monarchie, relèvent, la maintiennent ou la précipitent. » L'esprit des lois (1748) est une vaste enquête de législation comparée. C'est...
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Clément Marot
François Jcr novembre ------ 1527 mars 1537 LE ROI , LES ARTS ET LES SCIENCES Où Clément Marot, poète officiel du roi, doit s'exiler en Italie Il est le poète officiel du roi, toute la Cour loue son talent, le gentil peuple fredonne ses chansons. Clément Marot, sous la protection de François le', a donné le meilleur de lui~même, et c'est fort justement qu'on l'honore et qu'on l'admire. Mais, les temps ne sont plus à la t...
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La Pléiade
VALOIS Henri II avril 1549 LE ROI, LES ARTS ET LES SCIENCES La littérature française rajeunie par les poètes de la Pléiade François i er avait, avec la Renaissance, instauré philosophie et arts nouveaux. Deux ans après sa mort, de jeunes poètes, qui se dénommeront la «Brigade» puis la «Pléiade», décident de réformer des règles littéraires qu'ils estiment dépassées, proclamant les vertus de la langue...
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HUGO: LE POÈTE LYRIQUE
— Accents de profond désenchantement : a Tristesse d'Olympio ». — Méditation sur des visions de tempête : « Oceano Nox ». B. EN EXIL (1852 — 1870) : 1856 — « Les Contemplations » : — Vingt-cinq ans de vie intérieure : « Mémoires d'une âme » ; mais tendance à la généralité : « Quand je vous parlede moi, je vous parle de vous ». — Trois livres sur « Autrefois » (« Aurore », « l'Ame en Fleur », « Les Lettres et les rêves ») ; trois livres sur leprésent (« Pauca meae » « En marche », « Au bord de l'...
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Hugo écrit dans la préface des Contemplations : « On se plaint quelquefois des écrivains qui disent « moi ». Parlez-nous de nous, leur crie-t-on. Hélas ! Quand je vous parle de moi, je vous parle de vous. Ah ! Insensé qui crois que je ne suis pas toi ! » Vous discuterez cette affirmation.
VICTOR IIUGO 103 siècle avait d.'x ans... A Villequier,... Chdtimcnts, etc. Musset : le Pélican. II. Avantages. 1 EHe est plus émouvante et plus vraie. La poésie classique peut paraître froide et conventionnelle. Le poète romantique nous parle de lui-même, il prend comme « cordes de sa lyre les fibres mêmes du coeur humain. S'il est sincère et sait donner à l'expression de ses sentiments un caractère de généralité assez étendu pour rencontrer nos propres sentiments, il...
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La Renaissance
LA RENAISSANCE ITALIENNE ET SON RAYONNEMENT LA nouvelle prospérité de la civilisation qui s'affirme à la Renaissance italienne n'est pas un phénf!mène soudain, surgi à la suite d'une conquête heureuse ou de l'avènement d'un souverain de génie. Les invasions barbares, qui ont ravagé la Péninsule pendant deux siècles, furent semblables à la tempête d'automne qui prélude à une triste léthargie hivernale; mais le bon grain de la c...
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Le Misanthrope, de Molière. Acte III — Scène I.
Le ton agressif montre bien chez lui le désir de troubler cette euphorie béate, de mettre Acaste en présence de sescarences, de ses faibles et de son bonheur menacé. Cette satisfaction ingénue, acquise au prix d'une illusion,Clitandre cherche à la dissiper, du ton allusif et perfide d'un rival qui se sait un rival heureux, et qui veut l'être.L'amabilité apparente de ce ton, sous laquelle on sent l'aigreur, montre bien la misère de ces vies réduites à destournois de gloire personnelle. «...
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La Bonne Chanson, de Verlaine (Commentaire complet)
Met de l'idéal sur mon idéal. La confidence personnelle nous éclaire sur les raisons de la joie de Verlaine; son cœur, assombri par le doute,accablé par le découragement, est tout ensoleillé par la promesse d'un prochain mariage. Il sent en lui comme uneéclosion de forces vives, et c'est ce printemps intérieur que, d'une poussée incoercible, il projette sur les choses. « Le vert retour du doux floréal » suggère par son imprécision même, mieux que ne saurait le faire une descriptiondétaillé...
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Paul VERLAINE : Puisque l'aube grandit, puisque voici l'aurore (commentaire)
La conjonction attaque fortement la strophe, articule nettement les deux hémistiches du premier vers. La lumière annonciatrice d'une belle journée s'étale, puis le ciel s'irradie comme le cœur de Verlaine devant lacertitude d'un bonheur imminent. « Puisque, après m'avoir fui longtemps, l'espoir veut bien Revoler devers moi qui l'appelle et l'implore. » On ne peut que remarquer la simplicité du poète, humblement prosterné, qui attend le retour de l'espoir, comparé àun oiseau merveilleux. C...
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Scène IV - Acte II -Mithridate, Monime (Racine)
grâce distante, de jeunesse grave. Racine met en relief la qualité intime qui allie chez Mithridate des contrastes apparemment inconciliables : une férocité implacable, une hypocrisie subtile etféline, et la tendresse ardente d'un cœur si sincère dans sa détresse. Le regard de Mithridate, lourd d'une adoration extasiée et de passion à peine contenue, pèse sur Monime et, entraduisant l'expression de ce regard, Racine ne transgresse pas les règles de la retenue classique, en ne dépassantpa...
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Scène III - Acte I - Mithridate de Racine (commentaire)
La phrase se déploie avec une sorte d'ampleur persuasive. Pharnace offre à Monime le séjour séduisant du cield'Ionie, une rupture avec un passé d'oppression dans une nature la plus belle qui soit au monde. Monime, àNymphée, est transplantée, exilée. Il lui offre l'habitat où elle pourra s'épanouir, il la remet à sa vraie place.Pharnace, dans son assurance tranquille, ne se doute pas que le ciel de la Grèce paraîtra terne à Monime si elle doitle retrouver avec Pharnace et...
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Commentaire: Molière, Tartuffe, Acte I, scène 2
Mais il est devenu comme un homme hébété, Depuis que de Tartuffe on le voit entêté.» Molière nous laisse, quant à la personnalité première d'Orgon, sur une indécision significative. Les troubles de laFronde ont été nécessaires pour que sa raison et son courage se manifestent. Mais peut-être peut-on penserqu'Orgon était, à l'origine, essentiellement borné et, le personnage initial reparaissant après un acte de loyalismeenvers le prince, Tartuffe a trouvé chez Orgon l'être impulsif et cré...
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Lecture analytique de la fable intitulée "Les animaux malades de la Peste", de Jean de La Fontaine".
B. Un regard négatif du peuple La société (ici les animaux) créée le phénomène du bouc-émissaire.La stratégie des animaux :- Le lion prend la parole le premier par l'aveu de fautes graves, mais laisse entendre que les animaux sont autantcoupables par l'utilisation du connecteur logique « Mais » (vers 30) ;- Le renard se met dans les bonnes grâces du lion, tout comme le font les souverains au XVIIe siècle via laprésence d'adverbe d'intensité « Vous êtes TROP bon Roi (…) TROP de...