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Histoire de la littérature francaise - 19ieme siecle

Publié le 14/03/2011

Extrait du document

histoire

College 1 en 2 – Le préromantisme et le romantisme

  • Le préromantisme (1770-1820) = les tendances romantiques du 18ieme siècle

-          romantisme: 1820- 1850: littérature d’engagement (les misérables: sur la pauverté)

Ø      début du romantisme : les meditations de Lamartine

 

Les grandes dates :

  • 1789 : La révolution française : fin de l’ancien régime

-          Louis XIV meurt en 1715, aristocratie avait trop de pouvoir, la nouvelle classe sociale (bourgeoisie) monte au pouvoir (grâce à la revolution industrielle en angleterre)

Ø      avant on était riche si on possedait beaucoup de terres, qui étaient cultivés par les paysans

  • Siecle mouvementé : trois republiques, napoleon etc : courants litteraires sont liés aux événements politiques

 

XVIIIe siècle : siècle des Lumières

  • Louis XIV posait des règles à la litterature dans 17e siècle : classisime

Ø      Le romantisme rompt avec ces règles (1820) mais traditions sont difficiles à lâcher

-          L’encyclopédie : Encyclopédie ou dictionnaire raisonné des sciences,des arts et métiers, par une société des gens de lettres : diderot avait comme but de «  rassembler les connaissances éparses sur la surface de la terre (...) afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été inutiles pour les siècles qui succéderont «

Ø      kritische invalshoek, kennis vastleggen voor le progrès

-          Les philosophes : auteurs qui ont contribué a l’Encyclopedie : Diderot, d’alembert, Montesquieu, Voltaire, Rousseau

-          anticléricalisme: plutôt anti-dogmes/anti-clergé, les gens étaient encore religieux mais n’allaient pas à l’église : pour être réligieux on n’a pas besoin d’aller à la messe

-          raison

-          tolérence : on doit respecter la liberté et les opinions sociales, politique et religieuses d'autrui (=/ un roi, une loi, une foi)

 

  • Le préromantisme est un période de transition entre classicisme et romantisme. Il avait lieu après la révolution et a commencé en Allemagne (Sturm und Drang, Goethe), où l’on était plus libre, comme en angleterre : il n’y avait pas ces règles absolutistes sur la littérature

-          développement de la sensibilité et renaissance de l’irrationel (réaction contre le rationalisme du siècle des lumières): le coeur doit être écouté

Ø      sentiments d’isolement, solitude, mélancolie

Ø      « mal du siècle « : sentiment de malaise et d’insatisfaction, éprouve un sentiment d’inadaptation par rapport à la rapidité des bouleversements historiques

Ø      Le vague des passions (= chateaubriand) : onbestemde gevoelens : Il reste des désirs en soi mais l'on n'a plus d'illusions. On habite un monde vide avec un cœur plein, on apprend des désirs par des livres au lieu de les vivre.

Ø      Désaccord profond entre l’être intime et la société, genie incompris

-          la nature : décrite en clichés, qui à la fois étaient originels (nouveaux mots/couleurs etc)

Ø      réfuge dans la nature, on redécouvre la nature avec le coeur, la nature évoque/symbolise des sentiments

Ø      nature est l’incarnation la plus tangible de dieux !

-          renouveau du sentiment réligieux, parce que dans la nature on retrouve dieux : rapport avec anticléricalisme : on ne doit pas aller à l’église!

  • Jean-Jacques Rousseau 1712-1778 : Choses commencent à changer vers romantisme : « l’homme est naturellement bon, mais il est corrompu pas la société et la civilisation «

-          roman ‘Julie ou la Nouvelle Héloise «

Ø      roman épistolaire, car roman on le voyait comme genre inférieur, c’était un document d’éducation pour les jeunes des classes aisées pour les donner une idée de ce qui passait dans le monde. Les écrivains donc feignait d’avoir trouver des lettres

Ø      Julie aime St. Preux , mais c’est un amour impossible a cause des differences sociales

Ø      Ils retrouvent recomfort dans la nature : cadre purifiant, bonheur : retirer dans la nature !

Ø      Roman à thèse : Rousseau préfère les sentiments secrèts d’une personne aux principes moraux rationnels (c’est l’identité)

-          Reveries du Promeneur solitaire

-          Emile ou de l’éducation: enfant élevé dans la nature, sans être puni, reste pure, il n’est pas influencé par la société (homme est naturellement bon)

Ø      réaction contre raison classique

Ø      l’exaltation du sentiment et de l’imagination

Ø      émotion réligieuse

Ø      correspondance entre âme et nature

Ø      confession de foi du vicaire Savoyard : la conscience est l’instinct divin qui nous guide, la nature est où se ouvre dieu, pas dans l’église : anticléricalisme

è    Donc 1) refuge dans la nature, 2) grâce à la nature on entre en contact avec Dieu

  • Mme de Stael : 1766 – 1817 : était importante pour le préromantisme, avait des problèmes avec le gouvernement car elle était favorable aux idées de la Revolution

-          De la littérature :

Ø      litt et société = influence reciproque : auteur fait parti de la société donc il est influencé par les moeurs, religion et lois de cette époque, mais il peut aussi avoir lui-même influence sur la société

Ø      influence du climat sur la poésie : poètes du Midi sont personnes optimistes pcq il y a toujours du soleil, du nord il y a de la brume : images plus tristes et melancoliques dans la litterature

-          De l’allemagne : (1810) : Stael avait contact avec des poètes allemagnes (goethe etc) : ces poètes ne suffraient pas des contraintes français, ils avaient plus de liberté : pouvaient se développer plus tôt !

Ø      Grâce à Stael : litt, allemande introducée en France

Ø      « âme allemande « : pleuple est doux et sentimental, goût de la musique/filosophie

Ø      Poésie allemande : on partit de lyrisme personnel (et pas des contraintes) donc les poètes pouvaient exprimer sentiments personnels/religieux : poésie n’est pas un métier mais de l’inspiration

Ø      Stael a frequement employé les mots « classique « et « romantique « : symbole allemagne et france

Ø      « l’univers entier devient comme un symbole des émotions de l’âme «

  • Lamartine : entierement dans le romantisme, personification du temps/nature
  • Chateaubriand : aristrocate, émigré : se trouvait un homme charnière : hij leefde op een splitising tussen twee tijden in

 

College 3 – Chateaubriand et Lamartine

 

  • Chateaubriand était un homme mélancolique, il avait grandi dans un chateau en Bretagne (Combourg), ou il pleut toujours (Lamartine par contre habitait une maison plus sympatique)

-          famille aristocrate de Breton (en province)

-          mis en nourisse et revenait à trois ans dans le foyer familial

-          carrière militaire ; hierarchie dans les salons : une dame importante invitait des savants/poètes dans son salon, un jour fixe : pas inviter chez la plus importante = dominoeffect

-          Chateaubriand était favorable aux idées de la révolution, mais il devait quitter la France pour la violance, il allait en Amérique, mais revenait en France quand Louis XVI fut capturé : les nobles à l’étranger avaient peur et ils ont formé l’armée des Princes, Chateaubriand venait la joindre

  • Oevres :

-          Essai sur les révolutions : par quelle réligion le christianisme doit être remplacé = problèmes avec l’église

Ø      mais après la mort de sa mère et sa soeur il revient à la réligion : il peut prouver que le christianisme est de toutes les religions la plus importante/humaine/favorable à la vérité

-          La génie du Christianisme  (1802) : Conversion/retour, deux épisodes : Atala et René. Il veut concilier la religion et le « bon « sauvage : le sauvage qui n’est pas catholique (paien) n’est pas forcement mal.

Ø      Atala : jeune fille chrétienne, amoureuse d’un paien, se suicide et demande lui de se converser

Ø      René : illustration du vague des passions, épisode autour du thème d’incest : sa soeur lui aime mais entre dans un convent, il le découvre mais c’est trop tard : il va en Amérique mais le père Souel lui dit qu’on ne peut pas se retirer de la société, on doit servir dieu en mettant sa vie au service de la société

è    La réligion était très importante, même si les gens luttaient contre l’église, un certain moment ils reviennent

-          les mémoires d’outre tombe (1830-1848) : autobiographie, Chateaubriand lie sa propre histoire à l’histoire générale (premier écrivain qui en étudiant sa propre vie étudiait son époque !)

Ø      a ouvert la voie à la littérature moderne : écrire fondé sur l’inspiration et l’expérience personnelle ??

 

Lamartine (1790 – 1869)

  • Aristocrate (tous les écrivains : sinon on n’avait pas de temps pour écrire parce que on devait travailler pour gagner de l’argent) du Bourgogne

-          grand orateur : politicien est un métier d’orateur !

Ø      jouait une rôle politique après la révolution : Chef du Gouvernement Provisoire : mais il y avait une insurrection ouvrière, la fermeture des ateliers qu’il avait lui-même installés faisait décliner sa popularité et à la fin Napoléon est élu président de la République

  • meilleur oevre: Les meditations (1820)

-          paraissait au moment ou les jeunes poètes étaient à la recherche d’un modèle nouveau (après le class) : des groupes sont formés, et cette poème et arrivé au moment que ses groupes cherchaient un poème pour en debatter

è    Ouverture de nouvelle période littéraire, revolution en poésie :

Ø      premier recuil de poesie personnelle

Ø      thèmes et sentiment nouveau

Ø      thème d’amour perdu et la fuite du temps

Ø      la nature est le miroir de l’âme ! (automne est le temps préféré, parce que la nature meurt, vague des passions) : la nature est prise en témoin des sentiments du poète (et n'est pas observée pour elle-même)

-          Le lac : le poète s’adresse à la nature, personnification de la nature et du temps : obsession du poète sur le temps qui passe inexorablement et qui emporte les moments heureux, mais : a nature est le témoin vivant du bonheur et elle seule peut garder la trace du souvenir.

Ø      L'auteur est seul mais il est tout de même accompagné par la nature, on a ainsi la personnification du lac: “'t'en souvient-il”. Le lac est en fait le confident du poète, lui qui a été témoin du bonheur va désormais être témoin du malheur. On a donc une intimité pour le souvenir, elle est caractérisée par le tutoiement.

 

 

 

College 4 – Le romantisme

  • renouvellement fondamental dans la littérature, opposition à la tradition classique des XVIIe et XVIIIe siècles

-          1820-1830 : élaboration des théories, naissance du mouvement

-          vers 1820 :  cénacles qui vont à la recherche d’un modèle :  Les Méditations de Lamartine (1820) est le point de départ pour les discussions

Ø      école avec Victor Hugo comme chef va se dévellopper

  • souvent un nouvelle littérature circule autour d’une nouvelle revue, il y avait deux champs, deux opinions politiques opposées et donc 2 revues :

 # La muse : Chateaubriand, Hugo, Deschamps, Nodier (plutôt conservative)

-          voulaient élargissement du classisisme

-          littérature devait être renové par le sentiment réligieux et l’histoire nationale

-          la forme ne doit pas changer trop pour ne pas choquer

# Le globe : Stendal, Mérimée : de gauche (liberaux)

-          attaque le classisisme, veut jeter tous les règles et aboulir les 3 unités dans le théatre

-          veut liberté absolue pour l’art

  • 1827 : unité dans le Cénacle, Hugo devient le chef de l’école romantique. Chateaubriand incline vers le libéralisme, Hugo suit et se rapproche du Globe : revues disparaissent

Ø      Réunions chez Hugo, avec : Vigny, Sainte-Beuve, Deschamps, Lamartine, Balzac, Musset, Dumas, Mérimée, de Nerval, Delacroix.

-          1827 est une année féconde : créer des choses, stimulé, les gens ont un but

  • Idées communes 

-          litt. Classique est épuisée : on veut encore toujours étudier les grands écrivains mais pas les avoir comme modèle, pas les imiter automatiquement

-          modèles anglettere/allemagne : on se rend compte qu’il y a quelque chose hors de la France, grâce aux traductions des grands auteurs étrangers

-          on redecouvre la literatuur du Moyen Age : sentiment national, propre culture

-          on instiste sur l’âme moderne : chrétien

-          on réclame la liberté et on ne veut plus suivre les règles

-          individualisme : le poète exprime ce qu’il y a en lui d’unique dans son tempérament   artistique. le poète doit exprimer ses émotions, ses sentiments, plus que ses idées

→ explique la prépondérance de l’amour dans la littérature romantique.

-          revenir vers la société, couleur locale, la littérature doit s’intégrer dans la vie sociale

-          prise de conscience de son pays avec propre cult/histoire

  • Renouvellements dans tous les genres : théatre, poesie et roman
  • Roman : genre relativement nouveau, donc pas soumis à des contraintes. Au cour du 19e siecle grande importance : balzac, Stendal, Flaubert, Zola)

 

-          Moyen d’expression pour la nouvelle classe sociale : il s’adresse directement à la bourgeoisie, itt le théatre/tragédie classique ou on parlait des rois

Ø      avec nouvelle industrie la distribution des livres devient moins cher : on peut les acheter, avant c’étaient des feuilletons

-          novel = histoire réaliste, deux noveaux sujets

Ø      la vie des bourgeois et leur préoccupations

Ø      l’analyse et la peinture du moi intime

  • La poésie (p.e. Le lac)

-          introduction des sentiments/émotions personnels

-          thème de la fuite du temps

-          revient moyen age et reprend les genres : ode, ballade, élégie (treurdicht)

-          à partir de 1830 : défense des idées sociales + humanistes : romantisme social : auterus insistent sur engagement social (zie misérables)

  • Théatre :  Voltaire et Diderot, réaction contre le théatre classique

-          18ieme siecle : Diderot voulait changer le théatre : introduit drame bourgeois : auteur veut créer en tableaux scènes qui sont illustrés de certains idées

Ø      milieu bourgeois (personnages)

Ø      sujet = la question de la condition/situation de leurs vies, pas de leur caractères

è    remplacer tragédie classique

  • Le théatre au début XIX siècle

-          mélodrame : genre inférieur à la tragédie classique

-          facilité, publique nouveau (pas si hoogverheven ?)

-          heros à caractère schematisé (p.e. la jeune fille innocente)

-          accompagnement musical

è    théatre va subir grand changement : on garde unité d’action, on va abolir l’unité de lieu + temps

  • Victor Hugo ne voulait pas laissé la poésie dans théatre : si on introduit prose tout le monde peut écrire théatre !

 

Drame romantique

  • On cherche une nouvelle forme : le drame : qualité doit être celle de l’ancien tragédie : le modèle sera shakespeare

-          1822 : Chef d’oevre du théatre étranger : on traduit grands pièces étrangeres

-          1823 Stendal : Racine+ Shakespear : oevre théorique: il veut supprimer les règles et il veut comme sujet l’histoire nationale

-          1827 : Hugo : Préface de Cromwell, consideré comme le manifeste des Romantiques (du cénacle) « le drame, c’est l’âme moderne «

Ø      contre unité de temps et lieu

Ø      garde l’unité d’action

Ø      textes en vers : dramaturge = poète : « vrais auteurs «

-          aussi : la théorie des trois âges (periodes in het leven)

Ø      temps primitifs : genres : ode, la genèse

Ø      temps antiques  (rom) :épopée (heldendicht¨homère)

Ø      temps moderne : drame (periode christianisme)

è    le temps moderne (le période du christianisme) est caracterisé par dualité de l’âme et du corps : l’âme va être liberer après la mort

Ø      il faut meler le beau (âme) avec le laid (corps), il faut reunir le beau et le laid, peuvent pas exister op zichzelf : on ne peut pas faire ressortir sublime sans laid

Ø      grotesque : réunion du laid et beau : casimodo

Ø      mélange des genres, important pour drame romantique

  • 1830 : bataille d’Hernani (pièce Hugo) : les bourgeois conservatives veulent troubler la pièce de Hugo, qui veut installer un drame à la façon de Shakespeare, et ils vont organiser une cabale : triomphe des romantiques qui applaudissent ! Nouveau genre : drame romantique

 

Victoir Hugo : 1802 – 1885

  • Hugo était le chef de l’école romantique

-          il a eu une enfance voyageuse, parce que son père était militaire

-          il avait un goût pour les études du latin/auteurs classiques

-          dès 1820 : journalisme et critique littéraire

-          il était un royaliste catholique et il a fondé la revue « le conservateur littéraire «

è    « étudier Victor Hugo c’est étudier le siècle «

  • Premier roman : Han d’Islande, c’est un roman épouvante, situé en Norvège (intrigue politique de la cour de Danemark)

Ø      le héros est davantage un monstre qu’un homme : il vit seul avec un ours et ne boit que du sang humain ! Un jeune chevalier, Ordener, fait appèl à lui afin de découvrir des documents qui permetteront de libérer la jeune fille qu’il aime, Ethel, prisonnière avec son père faussement accusé par un rival qui a pris sa place de chacelier du royaume

-          1822 : mariage avec Adèle Foucher : importance du foyer !

-          Participe à la fondation de la revue la Muse

Ø      1824 : chef de l’école romantique, début du débat romantique (avant ce n’était qu’un élargissement du class)

Ø      1834 : Hugo s’interesse à la vie sociale/la misère du peuple : la criminalité découle de la misère sociale, il est obsedé par la peine de mort (1828 : le dernier jour)

-          Hugo était royaliste, puis bonapartiste, il était pour le progrès du peuple et va avec les vents : il accepte la monarchie mais réclame plus de liberté : plus tart, il sera républicain

-          Carrière : Hugo est important dans la littérature ET la politique : président de la société des gens de lettres, membre de l’academie française, pair de France

-          1843 : fille Léopoldine meurt (noyé) : il est obsedé par la mort/l’invisible : détresse

  • Hugo critique Napoléon III et il est banni : il va à Jersey, ou il écrit des poèmes : Les chatiments = oevre satirique

-          les tables tournantes de jersey : il essaie de entrer en contact avec les esprits (pour sa fille morte)

-          Les contemplations (1856) écrites à Guersney : beaucoup de poèmes sont adressés à Léopoldine

-          Vers 1860 : retour au roman

Ø      les misérables

Ø      les travailleurs de la mer

-          1870 : proclamation de la république : Hugo revient à Paris, on veut qu’il joue un rôle politique, mais il était trop vieux pour se mêler

Ø      deuils : femme + fils meurent

-          1885 : obsèques nationales au Panthéon

 

Alfred de Vigny (1797 – 1863)

  • né à Loches, vient d’une famille d’ancien noblesse et de tradition militaire, il doit donc fuire à Bruxelles. Après la défaite de Napoléon il revient, il n’a rien à faire et il écrit donc des poèmes. Il renconte Hugo dans les salons

Ø      1825 : rénonce à sa carrière militaire, et il va se consacrer à la vie littéraire

-          1826 : Cinq-Mars, roman historique inspiré par le complot que le jeune marquis d’Effiat tenta pour destituer Richelieu. De Vigny voulait faire revivre une époque, il a donc écrit un livre avec des personnes qui ont vécu réellement : grand succes !

-          1828 : Poèmes antiques et modernes

-          A partir de 1829 : théatre, adaptations de Shakespeare

Ø      1835 : Chatterton : drame romantique (en prose, 3 actes au lieu de 5 !!) : considéré comme meilleur drame romantique. Sujet : poète solitaire, rébuté par la société matérialiste qui le pousse au suicide / la solitude du génie

-          1837 : mort de sa mère, maîtresse Marie Durval rompt avec lui et il est réfusé à l’academie française : il se retire dans son domaine Le Maine-Giraud

Ø      « ivoren-torenmentaliteit « : leefde teruggetrokken, meer denker dan dichter, genie wordt miskend door massa en is tot solitaire leven gedoemd, doordrongen van pessimisme van menselijk noodlot

-          Les destinées: poèmes philosophiques, l’homme ne peut pas échapper à sa destinée. Il ne sert à rien de prier ou de se plaindre : il faut obéir passivement à la destinée.

Ø      le savoir est le remède contre le désespoir

Ø      sujets : la tyrannie, la colonisation, le parlementarisme, le courage solitaire, le destin, la vie éternelle

  • La mort du loup : un des poèmes dans les destinées. Ecrit à la suite d’une série de difficultés dans sa vie, crise personnelle

-          cadre/décor : Maine-Giraud (bois, bruyère)

-          personnification du loup, il a des aspects anthropomorphes (jambes etc), il vit une vie sauvage/retiré de la société et il est noble (comme un soldat héroique), contrarièment aux chiens qui lui chassent, ils obéent à leur maître, ils sont comme les hommes

Ø      première partie : le loup : se jette courageusement dans le combat, meurt sans jeter un cri

Ø      deuxième partie : thème secondaire: la corruption du \"pacte des villes\" (concession faite à la société qui nous conduit à être différent de ce que l'on est véritablement)

Ø      loups courageux ↔  les chiens, bêtes avilies , l’héroïsme d’une vie sauvage, loin du monde \"civilisé\", Les chiens ne sont pas des animaux nobles, ils sont guidés par leurs instincts et besoin matériel comme les hommes, ils sont obligés de se soumettre aux hommes pour avoir des faveurs.

Ø      Troisième partie : expression des idées philosophiques. Leçon stoique : il faut se résigner sans gémir ; il faut accomplir stoïquement sa tâche (Le poème en effet, à travers l'idéalisation du loup, la compassion et l'admiration exprimé par le poète, traduit sa volonté de dominer la douleur et de donner un sens à sa vie, selon une morale stoïcienne. Comme le loup, l'homme de génie ne peut-être qu'un solitaire qui accepte son sort sans se plaindre après avoir accompli au mieux la tâche qui lui a été attribué.)

George Sand

  • Pseudonyme de Aurore Dupin, considéré comme féministe avant la lettre

-          son père meurt quand elle est jeune : jeunesse solitaire à Berry chez sa grand-mère, inspire ses romans sur la vie à la campagne

-          Nohant : lieu de rencontre avec Musset, Liszt, Balzac, Chopin, Delacroix, Flaubert 

-          Femme qui cherchait a provoquer : elle avait beaucoup d’amants (e.o. Chopin, Musset) raison pour laquelle est s’est séparé de son mari, et portait des vêtements masculins

-          Tente de jouer un rôle politique après la révolution (républicain), voulait « guider « le peuple

Ø      essaie d’obtenir la grâce pour les condamnés à mort

  • oevres :

-          romans sociaux

-          romans champêtres

-          roman autobiographique

-          nouvelles, pièces de théatre etc

Ø      héroines sont supérieures aux héros

Ø      voix du socialisme

Ø      romans = diffusion de ses opinion politiques, destinés au peuple.

 

 

 

Alfred de Musset 1810-1857

  • Née dans une famille de petite noblesse
  • 1827 : entre dans le cercle romantique, mais le groupe est déjà formé donc il est un peu en retard

-          poète et dramaturge : ces temps-là il était surtout un grand poète, maintenant il est connu pour ces pièces de théatre

  • 1830 : romantisme social : un auteur est lié à son époque

-          le thème central c’est le conflict entre l’individu et la société : un personnage pure et idéaliste cède sous les tentations dans la société

-          Musset représente l’âme romantique : spleen, toujours inquiète/insatisfaite/angoissée

-          Il tente de fuire la réalité dans l’amour : on dépasse la réalité quand on est amoureux, en différentes phases : inquiète-passion-habitude/affection :  affection est plus solide mais Musset ne croit qu’en grand amour idéal et absolu

Ø      contradiction : l’amour est ou bien banal et conjugal ou bien intense et coupable = la société rend l’amour impossible

  • Grâce à sa liaison orageuse avec George Sand il a changé

-          caractère âpre et desillussionnée

-          oevres :

-          Fantasio (pièce en prose, 1833)

-           On ne badine pas avec l’amour (pièce en prose, 1834) 

-           Lorenzaccio (prose, 1834)

-           La Confession d’un enfant du siècle (1836)

-           poèmes: Les Nuits (la Nuit de mai, de décembre etc. 1835-1837)  

  • Il est considéré comme le plus grand dramaturgue de son époque

-          voulait réunir théatre classique (Racine) avec le théatre moderne (drame romantique)(Shakespeare), mais il ne s’est jamais occupé de théorie

-          ses pièces constituaient des tableaux (et pas de bedrijven/scènes) et il n’y avait pas un « rechte verhaallijn « mais les choses se développent comme dans la vie

-          pièces ne sont jamais joués dans son époque : on voulait des décors réalistes et avec les possibilités qu’on avait c’était très difficile

  • Théatre était un événement social
  • Lorenzaccio (1834) : joue dans la cour de Lorezo de Medici) il veut tuer son cousin pour mettre sur le trône quelqu’un d’autre

-          idée de masque : Lorenzo fait sembler d’être un ami d’Alexandre pour mieux pouvoir lui tuer

-          texte en prose, mélange de genres (tragique/comique)

-          drame romantique par exellence :

Ø      libération totale des règles, mélange des genres, couleur historique exacte, richesse de l’action.

Ø      passe du drame historique/politique au drame moral. 

Ø      Thème du conflit entre l’individu et la société.

Ø      Thème de l’homme exceptionnel : la vie n’est supportable que dans un acte exceptionnel (Lorenzaccio qui tue Alexandre).

 

 

Le Fantastique

  • Le fantastique est un genre littéraire que l'on peut décrire comme l’intrusion du surnaturel dans le cadre réaliste d’un récit, autrement dit l’apparition de faits inexpliqués mais théoriquement explicables dans un contexte connu du lecteur.
  • Genre narratif né à la fin du XVIIIe siècle, apprecié en France, apparaît au moment ou chacun est persuadé de l’impossibilité du miracle

-          XVIII situation en France : lumières d’une part (pas d’église) et société rationnelle, de l’autre part : violence de la révolution, terreur était une chose commune : histoire qui fait peur est donc bien aimé

-          En ce moment on croyait tout explicable selon les lois de la nature : dans la littérature on peut croire en choses auxquelles on ne croit plus dans la vie réelle

Ø      le prodigue fait peur car la science le bannit

  • Hoffman : initiateur des contes fantastiques, Fantasiestücke in Callots manier (1814)

-          article traduit comme « contes fantastques « dans le Globe fait entrer le mot «fantastique « dans la culture

Ø      contes sont merveilleux ou fantastiques, novelles sont histoires courtes et réalistes

-          en France :Jacques Cazotte : Le Diable Amoureux (1763) et Jean Potocki : La Duchesse d’Avila, ou Manuscrit trouvé a Saragosse (1847)

  • Définition : peur est essentiel : « Dans un monde qui est bien le nôtre, celui que nous connaissons, sans diables, sylphides, ni vampires, se produit un événement qui ne peut s’expliquer par les lois de ce même monde familier. Celui qui perçoit l’événement doit opter pour l’une des deux solutions possibles : ou bien il s’agit d’une illusion des sens, d’un produit de l’imagination et les lois du monde restent alors ce qu’elles sont; ou bien l’événement a véritablement eu lieu, il est partie intégrante de la réalité, mais alors cette réalité est régie par des lois inconnues de nous «

è    Le récit fantastique présente comme réelles des choses qui s’opposent aux lois de la nature, aux lois de la logique.

  • Influence du :

-          les illuminés : Swedenborg, Martines de Pasqually, Claude de Saint­Martin

-          le climat inquiétant de la Révolution

-          Angleterre : le roman gothique (gothic novel)

Ø      goût particulier pour le surnaturel, le macabre et le terrifiant

Ø      Anne Radcliffe The Mysteries of Udolpho (1794):

Ø      Ruines, salles désertes, corridors sombres, forêts enchantées, prémonitions; la jeune fille traquée

-          Allemagne : les légendes et les Märchen (on revenait à la tradition nationale !)

  • Hoffman fait sortir le fantastique du cadre des marchen: cadre réaliste, avec héros réaliste mais des choses inhabituelles (p.e. des dedoublements = deux personnes qui se ressemblent ou déformations de la réalité : histoire de la poupée, héro pense qu’elle est une vraie personne et tombe amoureux)

 

Le merveilleux

Le fantastique

contes oraux, puis écrits

 

fées, enchanteurs, bons et mauvais génies se trouvent mêlés aux vivants

Triomphe du rationalisme

métamorphoses, fin heureuse

Le fantastique recherche la cause, veut cerner l’étrangeté, le décrire.

événements inexplicables acceptés à priori

Le héros n’accepte pas le surnaturel ou l’inexplicable.  

convention narrative (pacte): il était une fois 

Le héros doute et le lecteur avec lui.

Ne dérange pas nos habitudes, cherche à rassurer.

Scandale pour la logique

 

 

Littérature souvent liée à l’inconscient (angoisses, traumatismes, obsessions)

 

 Donc différences :

-          origine : l’oralité

-          une histoire fantastique ne sort pas du cadre réaliste, elle ne fait pas parler les loups (mais p.e. le grand-père qui est mort)

-          conte fantastique finit souvent mal

-          conte merveilleux : événements inexplicables sont acceptés, dans un conte fantastique on recherche une explication

-          dans une conte merveilleux on entre dans un autre domaine, pour le conte fantastique on reste dans le monde qu’on connait (pacte narrative)

  • La venus d’Ille : un des meilleurs exemples d’un conte fantastique

-          témoignage personnel, le narrateur est un personnage digne de foi (=betrouwbaar, geloofwaardig), il est un savant qui n’est pas prêt à croire des choses fantastiques

-          cadre réaliste

-          faits de mystère bien préparés par le texte (croyance populaire)

-          motif fantastique : la statue animée

-          le héros cherche une solution rationnelle.

-          Il n’y a pas de solution dans le texte : le héros doit se rendre à l’évidence (=zich bij de feiten neerleggen)

-          le texte ne se prononce pas vraiment

 

Honoré de Balzac (1799-1850)

  • Il est situé dans le romantisme si on régarde l’époque dans laquelle il vivait, mais il est un précureur (voorloper), on trouve des éléments du réalisme + naturalisme dans ses oevres

-          homme de la comédie humaine : immense oevre, 91 ouvrages, écrits en dizaine d’années

-          il voulait être historien (il dit que les historiens n’écrivent pas la vraie histoire parce que la vraie histoire de la société c’est le comportement des gens : c’est donc ça qu’il a décrit à travers ces romans)

Ø      l’histoire des mœurs, de la conduite des personnages, de leurs vices, de leurs vertus

  • Né à Tours, bourgeoisie de province (pas fils de famille comme Lamartine etc : riche, née dans milieu aristocratique) au 19ieme siècle on voit apparaître des auteurs nés dans un milieu modeste, qui ont des difficultés à vivre de sa plume !)

-          Balzac commence à écrire en 1820 (d’abord il fait des études de droit), au début il écrit des romans noirs (fantastiques), il a connu la pauvreté

-          1829 : Les chouans, roman historique sur les gens qui voulaient aider le roi en normandie (contre-révolution royaliste  = chouanerie = insurrection royaliste)

-          Dès 1830 : romans sur la vie réelle

Ø      Personnages situés dans des milieux décrits avec précision

Ø      établit un lien entre le milieu et le caractère du personnage/le déroulement le l’histoire

Ø      dénonce l’importance de l’argent .

è    Balzac commence à écire des romans, après il va les réunir : retour de personnages !

  • La structure d’un roman balzacien : toujours constitué de la même manière

-          structure tripartite : exposition lente, tension progressive, précipitation du drame

Ø      exposition lente/lourde, mais interessante, ou Balzac décrit minitieusement le milieu où vont venir des personnages : créer le cadre avant de faire entrer des personnages, le milieu contient des renseignements importantes !

Ø      comme une camera : il entre dans la ville, monte la ville, s’engage dans la rue, devant la porte, regarde par la fenêtre, on entre dans la salle, il décrit l’intérieur = reflet des personnes qui vont entrer en scène

Ø      (forme pyramidale : du général à particulier)

Ø      Rapport entre cadre et personne annonce le naturalisme

  • La comédie humaine : grande fresque de la société, retour des personnages (le père goriot : Eugène de Rastignac)

-          Composition :

Ø      I : études des moeurs (scènes de la vie privée, de province, parisienne, politique, militaire, de campagne),

Ø      II : études philosophiques (het scheppende genie bestudeert en er filosofische en morele overpeinzingen aan koppelt. De hoofdpersonages zijn schilders, dichters, … die bezeten zijn door hun zoektocht naar het Ideaal waarvoor zij bereid zijn alles op te geven. Vaak leidt deze passie tot de ondergang van het personage.)

Ø      III :études analytiques: overpeinzingen over gedragingen en het sociale leven. Hiervoor baseert hij zich op de wetenschap, onder andere op de fysiologie, die de ontwikkeling van dieren en planten probeert te verklaren.

-          Préface: le monde de l’humanité ressemble beaucoup à l’animalité : il y a différentes types d’hommes comme il y a diff types d’animaux. La seule différence c’est que les animaux restent fermés dans leurs espece, tandis que l’être humain s’échange (poes kruist geen muis, mens kruist wel met andersoortig mens)

è    il était très influencé par les sciences de son époque : il y avait un seul animal, un seul et même patron, mais la forme extérieure dépend du milieu

Ø      Cuvier : reconstitution d’animaux disparus d’après quelques os.

Ø      Hilaire : analogies entre les squelettes de tous les vertébrés.

-          beaucoup de descriptions des portraites : comprendre le personnage !

Ø      Lavater : importance du portrait : physiognomonie = on peut voir le caractère d’une personne quand on regarde son visage

  • Opinions politiques : déclin de la société par la monté du bourgeoisie, il faut que le royalisme absolu revient pour sauver la société (pour Balzac le royalisme était fondé sur le droit divin)

-          royaliste et catholique

-          deux vérités : la religion et la monarchie

-          la loi doit être l’oevre d’un seul, monarchie basé sur droit divin

 

Stendhal (1783-1842)

  • Pseudoniem de Henri Beyle

-          Mère est morte quand il avait 7 ans, il hait son père et va vivre chez son grand-père, qui lui apprende les idées libérales du XVIIIieme sciècle

-          Fait des études, va dans l’armée et découvre ainsi l’italie

-          Commence à écrire son « journal « sur les choix qu’il fait dans sa vie, les questions qu’il se posait et l’amour

Ø      réflexions, commentaires, études théoriques et autocritiques.

Ø      sa philosophie: \"jouir, travailler, ne point s’affliger, car le temps est court, ne pas changer un parti pris.

-          a travaillé pour Napoléon, on revoit sa grande vénération pour Napoléon dans ces personnages

  • Ses oevres :
  • L’homme de l’autobiographie : Le journal, les souvenirs d’égotisme, la vie d’Henri Brulard

-          Les trois œuvres se ressemblent et se complètent.

-          Pas de plan prémédité, style de premier jet, aucun souci d’ordre

-          Fusion réalité et fiction : Beyle est un des personnages de Stendhal

-          continuité entre les différents textes et l’œuvre romanesque, plagiat, emprunt, pastiche

è    Julien Sorel, Lucien Leuwen et Fabrice Del Dongo sont ce que Stendhal aurait rêvé d’être.

Ø      Stendhal écrivait ses biographies pour mieux se connaître soi-même. Cependant elles se distinguent du Journal car elles ont été écrites a posteriori.

Ø      Graffitis intimes et graphismes dans ses livres (marges, entre les lignes)

  • Beylisme : individualisme, exaltation du moi dans la recherche des sensations nouvelles et des ivresses de la passion (=een oprechte zoektocht naar de waarheid waarbij hij echt wil tonen wat in zijn hart omgaat. Het egotisme is een cultus van het eigen ik die erop gericht is de spontane gevoelens te beheersen.)
  • égotisme = culte du moi; analyses détaillées de sa personnalité physique et morale (paradoxal chez Stendhal, cf. Genette). Fierté d’être différent des autres, de se sentir unique
  • Syndrome de Stendhal : accélérations du rythme cardiaque, vertiges, suffocations provoquées par la vue d’une abondance d’oeuvres d’art = psychische aandoening die optreedt als iemand volledig overrompeld wordt door de schoonheid van kunst.

Ø      Stendhal a décrit dans un oevre en 1817 l’expérience qu’il a eu à Florence en voyant la beauté de la ville

  • Roman : le rouge et le noi (1830) : Julien Sorel wil het kost wat kost maken in de wereld en aarzelt daarbij tussen het leger (le rouge) en de kerk (le noir). Fabrice del Dongo daarentegen vergeet de kleinburgerlijkheid en stelt zich open voor de charmes van het leven, zelfs in de gevangenis. Sorel is een voorbeeld van een pessimistische visie van de wereld én van Stendhal zelf, Fabrice die van een optimistische. Beide zijn echter gepassioneerd door hun doel en weigeren zich over te geven aan middelmatigheid en afhankelijkheid

-          Oevre à une place à part, realiste :

-          Simplicité et le naturel dans le style.

-          déconcerte le public, habitué aux élans lyriques, aux traits d’éloquence. Place à part

-          mais : Se situe à l’écart du groupe des romantiques.

-          Eléments fantastiques

-           Pourtant personnages, rêveurs, sensibles et passionnés, culte de Napoléon (Romantisme).

-          roman moderne, rupture avec les conventions de la vraisemblance.

-          les deux moyens d’avancer socialement pour un jeune homme sans naissance

-          dualité féminine: Mme de Rênal (la mère/Verrières; période d’apprentissage + bonheur calme et pur)  ↔ Mathilde de la Mole (Paris, la vanité).

-          la restriction du champ (monologues intérieurs)

-          satire de la société de son époque: satire de l’état ecclésiastique (rouge - l’armée;  le noir - le clergé )

  • Over Stendhal van wikipedia :

-          Stendhal is romantische realist, maar geen volledig romantische schrijver, omdat hij de naïeve nervositeit en de ongegronde opvliegendheid van een romantisch schrijver verwerpt. Aan de andere kant brengt hij het realisme nog niet zo ver als Balzac. Balzac is vaak uitputtend in zijn beschrijvingen, terwijl Stendhal zich beperkt tot kleine, ware feitjes, bedoeld om een realistisch effect te bewerkstelligen.

-          Stendhal staat ook bekend om de droogheid en soberheid van zijn schrijfstijl.

-          Hij schreef korte en bondige zinnen, daar hij een afkeer had van nutteloze lange zinnen die met versiersels waren opgevuld, hetgeen hij bestempelde als charlatanisme littéraire

-          Stendhal gebruikt een positivistische onderzoeksmethode in zijn schrijven: wil weten hoe menselijke gevoelens werken

  • Stendhal creëert een wereld waarin de hoofdfiguur op zoek is naar geluk. De hoofdfiguur staat tegenover een vijandige wereld die hij moet veroveren en moet zich geleidelijk aan ontdoen van zijn illusies om uiteindelijk te weten te komen wat hem echt bezielt. De Stendhaliaanse held spot met de hypocrisie, met het fatsoen en met de verstikkende moraal. Hij geeft niet op en weigert datgene wat hij verlangt op te geven. Hij kan enkel zichzelf zijn in een select gezelschap, bij mensen die hem begrijpen en moet voor de rest een masker dragen in een schijnheilige wereld. Stendhal zorgt er voor dat de lezer als het ware de medeplichtige van die zoekende hoofdfiguur wordt. De held is een ambitieus persoon, die zijn wil tot uitvoering zal brengen. Hij is erop gebrand om zijn leven passioneel te leven en de wereld te veroveren. Meer dan macht zoekt de held naar een fortuin dat het hem mogelijk zal maken om vrij te zijn, te leven boven de vooroordelen en te ontsnappen aan de melancholie.
  • Die Stendhaliaanse held kan men perfect terugvinden in de hoofdfiguren van Stendhals twee belangrijkste romans: Le Rouge et le Noir (Julien Sorel) en La Chartreuse de Parme (Fabrice del Dongo). Julien Sorel wil het kost wat kost maken in de wereld en aarzelt daarbij tussen het leger (le rouge) en de kerk (le noir). Fabrice del Dongo daarentegen vergeet de kleinburgerlijkheid en stelt zich open voor de charmes van het leven, zelfs in de gevangenis. Sorel is een voorbeeld van een pessimistische visie van de wereld én van Stendhal zelf, Fabrice die van een optimistische. Beide zijn echter gepassioneerd door hun doel en weigeren zich over te geven aan middelmatigheid en afhankelijkheid

 

Le Parnasse

  • 1850: les choses commencent à changer, littérature est basé sur l’inspiration des poètes et l’engagement sociale est à son retour à cause de l’influence des sciences = positivisme

Ø      influencé par les sciences positivismes on s’oppose à la metaphysique (philosophie à partir de l’observation), on va faire la philosophie théologique (repose sur la speculation, ce qu’on peut raissonner/inventer mais jamais prouver)

  • Le parnasse : courant littéraire auquel il faut plaquer l’étiquette de l’art pour l’art

-          groupe de poètes : Leconte de Lisle,  Théodore de Banville, Sully Prudhomme, François Coppée, José-Maria de Hérédia

Ø      le parnasse = mont au nord de Delph, consacré à Apollo : dieux des arts

Ø      maître : Leconte de Lisle, fait apparaître le receuil « le parnasse contemporain « qui est le premier receuil creé par ce groupe

è    Début de réalisme, réaction contre la forme du romantisme (seulement ce qui n’a aucun utilité peut être beau). On voulait une poésie plus pure, entièrement consacré à la forme : culte de l’esthétique, l’art pour l’art

-          a subi l’influence de Théophile Gautier et son oevre « Emaux et Camées « 

Ø      il faut ciselez la langue dans la poésie pour la rendre belle, comme le fait un bijouter pour manifacturer

è    Le parnasse à crée une poésie très pure qui devient intemporelle, elle n’est pas lié à une époque comme le romantisme, elle est indépendant !

Ø      « l’orfèvre (=goudsmid) du language « : handwerksman : bibelots (=snuisterijen) poétiques

Ø      l’art pour l’art: poésie sans autre fonction, crée de l’art uniquement pour sa beauté, par pour la morale dedans

  • Leconte de Lisle : chef du groupe des parnassiens

-          a réagi contre la poésie intieme

-          débuté avec « poèmes antiques « : reprendre sujets à l’antiqité (beauté absolue et transcendante) pour trouver des sujets qui sont éternels, qui dépassent la société de son époque (= contre poésie intime !)

-          l’art et la science doivent se confondre (pour rechercher la perfection) : il rejette l’inspiration, il faut travailler, creation littéraire = un métier ! donc il faut se documenter avant d’écrire et travailler sur la langue

è    précède au réalisme 

Ø      mais : la poésie ne touche pas vraiment, donc elle n’est pas si intemporaine, pcqu’on veut que poésie nous touche ! donc évolution littéraire importante, mais pas pour la production

  • Donc, le parnasse:

-          la recherche du Beau

-          impersonnalité thématique.

-          préoccupation de la forme et de laformulation poétique

-          influence du positivisme (rigueur scientifique)

-          Art et science doivent se confondre = rôle de maître :

Ø      se documenter amplement sur le sujet à traiter

Ø      épuration de la forme et du vocabulaire (restauration de l’alexandrin et refus des facilités du Romantisme)

Les parnassiens :

•          réaction contre le romantisme

•          contre le but social de l’œuvre littéraire.

•          abstention de la propagande idéologique.

•          contre la poésie comme expression des émotions intimes du poète.

 

 veulent :

•          poésie impersonnelle, sujets tirés des civilisations antiques. 

•          poésie intemporelle

•          but de l’art : le Beau

•          beauté par la forme, et non pas par l’inspiration

 

Résultat :

•          → culte de la perfection formelle

•           techniciens du langage

•           culte de l’Art pour l’Art

•           Résultat : poésie souvent froide

 

Le réalisme

  • 1850, sous influence du positivisme : recul du romantisme, réalisme

-          Époque du positivisme, refus de toute explication métaphysique

-          faits positifs (=rationeel) que nous pouvons observer grâce à nos 5 sens, observation et expérience.

-          découverte de la méthode expérimentale, notamment en médecine

Ø      Claude Bernard Introduction à l’étude de la médecine expérimentale, 1865 : observation + examination est très importante dans les sciences

  • Revue « le réalisme « lancé par champfleury et Duranty

-          reproduction exacte, complète et sincère de la réalité

-          réalisme: tendance diffuse, pas d’«école «

-          Flaubert, les frères Goncourt, A. Daudet

  • caractéristiques du réalisme dans le roman

-          observation précise

-          reproduction intégrale de la réalité

-          objectivité

-          impersonnalité : l’auteur se retire, ne figure pas dans le récit

-          impassibilité (Flaubert) : auteur ne juge pas les personnages

-          la recherche du beau (Flaubert)

Ø      mais comme un roman pur réaliste n’est pas trop intéressant le naturalisme suivra vite (dans un roman on sort automatiquement du réalisme car c’est de la fiction : Zola : raconte en manière réaliste l’importance du mileu, race, moment, tous les personnages sont marqués de leur hérédité = déterminisme)

  •  NB :Les Goncourts voulaient consacrer la littérature aux classes basses de la société, ils devaient être les héros du roman. Cela est réaliste si on entend réalisme par écrire un livre sur une basse classe, mais ce n’est pas le vrai réalisme

 

 

  • Différence réalisme et naturalisme : il n’y avait pas de vraie école avec un maître
  • Différence Balzac et Flaubert : Balzac continuait à écrire, tandis que Flaubert voulait prendre le temps pour travailler la langue

 

Gustave Flaubert (1821-1880)

  • vivait rétiré à Croiset avec sa Mère, liaison avec Louise colet à qui il écrivait des lettres dans lesquelles on trouve des renseignements sur sa vie
  • Il n’a pas écrit beaucoup de textes mais il avait un grand succès auprès du publique

-          Madame Bovary, (1856), mœurs de province : fut un scandale et Flaubert a eu un procès

-          Salambô, \"étude antique\", Afrique du Nord. Publication en 1862, critique froide.

  • L’esthétique de Flaubert : il considérait l’écriture comme un métier, il voulait reproduire la réalité : le regard voit tout au même temps mais la langue raconte de manière morcelé : il faut donc pénétrer dans la réalité pour la rendre en mots et pour saisir l’âme de ce qu’on voit

Ø      een portretschilder moet ook de âme van een persoon weergeven (bijv. trekje van de mond) door kleine dingen om de persoonlijkheid over te laten komen

-          labeur de l’écriture, méfiance de l’inspiration. \\

-          reproduction exacte de ce qu’il voyait :  écriture = peinture : il faut apprendre à regarder.

-          Importance de la description

-          importance du style \"chaque pavé de rue a peut-être son sublime\" il va réussir à décrire l’ennui/le silence !

-          rêve: un livre sur rien

  • Madame Bovary : sujet banal, « keukenmeidenroman « : grâce au style c’est devenu un grand roman, pas grâce à la contenance

-          idée de l’impassibilité (notion lié à Flaubert) : aucune réflection dans le texte de l’auteur, pas de jugement

-          la description est très importante : le livre est constitué des tableaux, style descriptif avec des transitions subtiles : scènes sont rélies au regard

-          la focalisation joue un rôle important : regarder à travers du personnage = style indirect libre = on est dans la tête d’une personne, on voit les choses pas le regard du personnage (p.e. landschap)

Ø      « livre sur rien « : le sujet en soi n’est pas important, ce qui est important est le style

Ø      Bovarysme : represente l’insatisfaction d’Emma : l’ennui (=Het niet tevreden zijn met zijn eigen gevoelsleven en met zijn toestand binnen de maatschappij)

 

Les Goncourts  (Edmond (1822-1896) et Jules (1830-1870))

  • Gémélité littéraire : Juledmond, Jules est le véritable écrivain

-          élaboration du style

-          éléments du naturalisme

Ø      méthode : documentation avant d’écrire

Ø      thèmes : les « basses classes « ont droit au roman

Ø      intêrets : oevres historiques sur XVIII siècle

  • “Germinie Lacerteux”: roman sur une servante qui va voler les personnes chez qui elle travaille pour entretenir son amant

-          personnage faible qui est vicitme de son milieu

-          idée de la tranche de vie : en prenant un élément de la vie d’une personne on touche toute la société : reconstruer la vie d’une classe sociale à travers la vie d’une personne

-          déchéance fatale, morale et biologique

-          illusion de pouvoir changer le monde : les lecteurs vont-ils améliorer la société ?

 

  • Le prix goncourt : le plus célèbre des prix littéraires en France, hommage d’Edmond à son frère Jules

 

Le second empire

  • Naturalisme : au 19ième siècle  il y avait des changements immenses dans l’industrie, ce qui a fait naître une nouvelle classe sociale (le proletariat)

-          Essor (=groei) industriel et commercial

-          Naissance des villes industrielles modernes

-          L’Angleterre en avance sur la France

-          La Révolution Industrielle

-          Exportation ↔ autarcie (=zelfvoorziening)

Ø      locomotive, téléphone

Ø      expositions mondiales, tour efeil

è    proletariat, début du socialisme : le manifeste du Communisme !

è    c’est important pour pouvoir comprendre Zola et le naturalisme : il y avait grands groupes de gens qui vivaient sous conditions misérables ! d’écrire leur vie = naturalisme

 

Le naturalisme

  • Poursuit le réalisme, qui était une tendance diffuse, le naturalisme le continue en l’exagérant: doctrine et école avec Zola comme chef du groupe

-          principes du positivisme appliqués à l’étude des personnages, le romancier naturaliste veut \"prendre les faits dans la nature\" : comment les circonstances agissent-elles sur ces faits?

-          Influence de H.Taine : l’être humain est déterminé par sa race, le milieu et le moment : l’idée de l’héridité/ déterminisme

-          Influence de Claude Bernard : partir de l’observation

Ø      réalisme de laideur/pessimisme

  • l’école de Zola : réunions « soirées de Médan « (Huysmans, Maupassant, Céard, Léon Hennique, Paul Alexis).

-          observation des faits de la nature

-          expérimentation : étudier de manière scientifique comment les circonstances peuvent agir sur un personnage en variant les circonstances et les milieux où évoluent les personnages (evolution de la famille est lié à l’évolution de la société : déchélence de la famille à cause de déchélence de l’empire)

Ø      double chronologie : histoire du periode et de la famille : analogie

Ø      observation + experimentation = positivisme, partir des faits positifs

-          Les Rougon-Macquart : Zola fait revenir certain personnages : idée de variation, pendant 5 générations

  • Vie de Zola : famille riche, après le mort du père ils ont des problèmes financières, études abandonnées donc misère, poste de commis à une librerie

Ø      ami de Paul Cézanne : peintures abstraites, formes mathématiques : joue un rôle important dans l’évolution du réalisme

Ø      roman : Thérèse Ranquin : marié, tombé amoureuse d’un autre personne : tue mari mais le cadavre lui poursuit toujours

-          1867 : plan général des Rougon-Macquarts, 1870-1893 Zola publie 20 volumes des Rougon- Macquart: La Fortune des Rougon (1870), L’Assommoir (1877), Nana (1880), Germinal (1885), La Bête Humaine (1890)

-          1898 : j’accuse (affaire dreyfus)

  • Romancier = savant !

-          premier écrivain de l’époque moderne: valeur marchande des œuvres 

-          les mécènes ont disparu; en revanche: augmentation de la production

-          Zola dépasse Balzac: le romancier est comme un savant.

-          Influence des idées de Claude Bernard (méthode hypothético-déductive: OHERIC:  observation-hypothèse- Expérience-résultat-interprétation-conclusion)

-          œuvre  théorique: Le Roman expérimental

-          1866 Zola recommandait \"la méthode d’observation basée sur l’expérience même\"

-          Nouvelles idées exposées dans la préface de Thérèse Raquin, précède le grand projet.

-          Le romancier naturaliste étudie les espèces humaines comme on étudie les espèces animales

  • « Les Rougon-Macquart :L’Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire «

-          1868 projet des Rougon-Macquart, \"une vaste enquête sur la nature et sur l’homme\"

-          le Second Empire, une seule famille, cinq générations

-          Sous-titre: L’Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le Second Empire.

-          Double chronologie : histoire et famille

-          Analogie entre la fortune du régime et celle des Rougon

  • Tranche de vie : reconstruer une squelette entier avec un seul os = il suffit de décrire une famille pour décrire toute la société

-          La littérature permet de connaître la société, l’Histoire.

-          tâche du romancier: observer et analyser, décomposer les actions, déterminer les causes, expliquer les résultats.

-          méthode: documentation

-          monde ouvrier: classe sociale

-          L’Assommoir (1877), le milieu est responsable de la déchéance des héros, grand succès, célébrité.

-          campagne du naturalisme

-          tous les personnages souffrent des tares de l’hérédité

 

Baudelaire 1821-1867, poète de la modernité

  • Noyau des idées de Baudelaire : les correspondances : liens qui existent entre le monde visible et invisible : notre vie est terne et grise, mais la vraie réalité est caché derrière les choses que nous voyons : question de transgression de notre monde ici-bas (par p.e. l’amour) au paradis

-          on peut atteindre le paradis grâce aux beaux arts

-          pour Baudelaire le poète est doté d’un seconde vue (comme un medium) qui peut transgresser la réalité et nous emener vers cet autre monde

Ø      2 moyens de transgresser :

Ø      Correspondances horizontales : synesthésies (éléments associés à un certain sens transporté vers un autre sens, p.e. un parfum vert)

Ø      Correspondances verticales : ce qui fait le poète : emener vers une autre réalité

  • La vie de Baudelaire

-          1841 voyage en île de Maurice (=kolonie) : tropiques, nature exotique : on trouve des éléments de cela dans les romans de Baudelaire

Ø      il va dispenser l’argent de son héritage  et mener une vie de dandy (= attitude/air/art de vivre, beaucoup d’attention aux vêtements etc)

Ø      il avait une relation avec une mulâtresse (=halfbloed) Jeanne Duval

-          pour avoir de l’argent il a commencé à écrire des articles de critique de l’art Les salons

  • Oevre : Les fleurs du mal (1857) : il est immédiatement saisi et convoqué devant le tribunal parce que beaucoup de poèmes étaient jugés comme immoral

Ø      contenu est critiqué, mais la nouveauté de Baudelaire ce sont ses nouvelles images (p.e. les fleurs du mal = oxymore, alliance des mots) et il ne veut pas déconstruire ses poèmes

Ø      remaniements du texte, dégradation qui mène à sa mort.

Ø      publications posthumes: Journaux intimes, Petits poèmes en prose

-          6 parties :

Ø      I : spleen et idéal : Speel =notion importante chez Baudelaire = l’ennui, état d’esprit provoqué par la médiocrité de l’existence à laquelle se heurte le génie, et qui détruit ses dons (cf. Albatros: thème du génie incompris) ↔ idéal: le monde rêvé, la sphère des idées pures (Beauté, Pureté, Vertu) juxtaposition des deux contraires (spleen et idéal, sans réconciliation)

-          Idéal: impossibilité → paradis artificiels

Ø      II Tableaux Parisiens → la ville

Ø      III  Le vin

Ø      IV  Fleurs du Mal → le vice (=homo)

Ø      V   Révolte

Ø      VI  La mort : ultime tentation

 

  • Platon : tout ici-bas est le reflet d’un monde idéal. Les idées de Baudelaire reposent sur Platon, il veut atteindre le monde des idées pures à travers des paradis artificiels
  • Esthétique : il cherche la beauté dans le mal : femme est souvent squelletique chez lui : la beauté est lié à la mort = tension entre ce qui est beau et laid

-          thématique très variée (↔ Lamartine, Musset)

-          la beauté dans le mal (sensualité)

-          formes et versification traditionnelles: octosyllabes, décasyllabes, alexandrins ; abondance de sonnets.

-          synesthésie

  • Les correspondances :

-          théorie des correspondances → \"Symboliste\"

-          monde visible: immense réservoir d’analogies

-          monde caché derrière les apparences.

-          Lien: le poète.

-          correspondances \"horizontales\" (théorie des synesthésies)

-          correspondances \"verticales\"

 

Rimbaud (1854-1891)

  • Relation orageuse avec Verlaine ce qui a mené à l’écriture de « illuminations « (=Het is een weinig toegankelijk werk waarin Rimbaud volop experimenteert met stijlfiguren, taal en inhoud, droom en werkelijkheid, klank en intonatie)
  • Une saison d’enfer est son oevre le plus connu

-          essaie de créer la beauté poétique par l’hallucination volontaire, il va se droguer et boire d’alcool pour se rendre voyant

Ø      poète \"voyant\", long, immense et raisonné dérèglement de tous les sens

Ø      l'alchimie du verbe

Ø      corps épuisé par tous les excès

Ø      la couleur des voyelles : vers libre

 

Verlaine (1844-1896)

  • épousé à Mathilde, relation avec Rimbaud qui veut lui détacher du foyer/famille : relation tendue, Verlaine tire sur Rimbaud et va en prison

-          il est seul et prie dieu, il va se convertir => Recueil « Sagesse «

-          1874 Art Poétique: \"manifeste symboliste\" : “poésie doit être comme de la musique « = symbolisme, idée de musicalité dans les vers, musique et poésie vont de pair, faut transgresser la réalité

Ø      défense des vers impairs

-          Romance sans paroles : meilleur oevre, musicalité des vers « il pleut dans mon coeur comme il pleut sur la ville «

 

Mallarmé (1842-1898)

  • Wikipedia : Volgens Mallarmé moet dichtkunst suggereren en onbewust op de lezer inwerken. De dichter kan de werkelijkheid omvormen door het menselijke intellect consequent aan te wenden en door gebruik te maken van alle muzikale en magische krachten van de taal. In zijn literair-esthetische essays onderscheidt Mallarmé het alledaagse, communicatieve taalgebruik (la parole immédiate) van het poëtische taalgebruik (la parole essentielle). Dit laatste werkt in op de lezer met klanken, agrammaticale associaties en (magische) symbolen, opdat de innerlijke werkelijkheid het best zou benaderd worden.
  • Il voulait écrire un “grande oevre « et toutes ses poèmes étaient une préparation à cela

-          dans la grande oevre : donner une explication orphique de la terre (=explication totalisante, saisir la cohérence spirituelle là ou tout n'est que hasard et diversité)

-          transmission du monde idéal au monde quotidien, en tant que poète on essaie de se détacher/se vider de substance de vie quotidienne, le poète devient ainsi un medium par lequel la poésie peut entrer pour donner une impression au monde de ce monde idéal

Ø      différence avec les correspondances de Baudelaire : il reste les pieds sur terre

-          il faut inventer une nouvelle poésie : défaire/vider les mots de leur connotations normales/leur sens conventionnel et créer une nouvelle language grâce à la combinaison du sens etc

Ø      = creer une poésie mysterieuse

  • Un coup de dés jamains n’abolira l’hasard : graphiquement disposé les phrases/les vers
  • Annonce les poèmes d’Appolinaire : calligraphie
  •  

Le poète médium :

•          le poète se vide de sa substance matérielle.

•          L'univers spirituel se manifeste à travers l'impersonnalité du poète

•          mots défaits de leur sens conventionnel

•          combinaison de sens, de sons et de rythmes

•          substance matérielle qui évoque l’univers idéal

 

è    le rôle du vers poétique n'est plus de signifier quelque chose, mais d'exister comme un objet idéal, un fragment de vie parfaite, opposé à l'impureté du monde

 

 

  • Jean Moréas : textre considéré comme manifeste du symbolisme, à partir de ce moment-là on avait l’école chez Mallarmé

-          il faut distinguer le courent de l’idéalisme (transgresser la réalité) et l’école symboliste

Ø      les poètes de l’école : cherchent à immiter, ils n’ont pas resenti leur-mêmes ces émotions donc leur poèmes ne consistent que des images construits, résultat :une poésie intellectualiste qui évoque le mystère

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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