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ÉCOLE ROMANE (Histoire de la littérature)

Publié le 05/12/2018

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ÉCOLE ROMANE (fin du xixe siècle). En 1891, sa création apparaît comme un nouvel avatar de l’effritement du symbolisme déjà affaibli par la rupture de René Ghil, chantre d’une poésie « scientifique ». Or, voici que celui-là même qui avait, dans le Figaro du 18 septembre 1886, publié un « Manifeste » en faveur du mouvement, Jean Moréas, va désormais déclarer : « Le symbolisme, qui n’a eu que l’intérêt d’un phénomène de transition, est mort ». C’est que Moréas vient de publier le Pèlerin passionné, un recueil poétique qui ouvre bien des polémiques : elles aboutiront à la formation d’une école, dite romane. Autour de Moréas se regroupent des écrivains comme Maurice du Plessys, Raymond de La Tailhède ou Charles Maurras, entourés d’un petit cénacle de fidèles dont Ernest Raynaud. Le temps de quelques passes d’armes entre revues favorables au nouveau courant, comme la Plume et le Mercure de France, ou hostiles, comme la Revue indépendante, et c’en est presque fini de l’école romane. Dès 1893, en effet, Moréas délaisse les querelles pour ne plus songer qu’à son œuvre, et Maurras s’éloigne rapidement vers d’autres horizons; seuls quelques articles de Du Plessys ou de La Tailhède paraissent encore vers 1895 pour défendre la romanité moribonde.

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« celle de l'inspiration et celle de la langue.

Un tel purisme, qui procède par exclusions, et la part trop belle faite par Maurras à l'idéologie vouent le nouveau concept à la fragHité et à une semi-stérilité.

On comprend peut-être mieux ainsi que l'école, entraînant trop peu d'œuvres dans son sillage (on peut seulement lui ratta­ cher l'école de Toulouse avec P.

Cano ou E.

Signoret), soutenue par trop peu de convaincus ou de sympathi­ sants, et avec trop peu d'énergie par Moréas lui-même, ait été très rapidement vouée à 1' échec.

F.

COURT-PEREZ -----------�. »

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