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Rabelais

Publié le 22/02/2012

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rabelais
(1494-1553) Père de Gargantua et de Pantagruel. Né à Chinon vers 1494, Rabelais commence ses études au couvent de Seuilly et les continue au couvent des cordeliers de La Baumette, près d'Angers. En 1509, il passe au couvent des cordeliers de Fontenay-le-Comte, y devient prêtre sans doute en 1520. Il étudie avec passion. Ayant obtenu du pape Clément VII l'autorisation de passer chez les bénédictins, il devient chanoine régulier de l'abbaye de Maillezais, près de Fontenay. Puis il abandonne le froc et étudie à l'université de Montpellier. Entre 1532 et 1534, il pratique la médecine à Lyon où il est attaché au grand hôpital. C'est là qu'il publie Gargantua et le premier livre de Pantagruel. Il mène alors la vie vagabonde des érudits du temps, toujours avide de connaître et d'apprendre dans l'Europe humaniste du XVIe siècle.
rabelais

« a., Siakintaw,"!'=;411L RABELAIS (1494?-1553) Le plus eblouissant des conteurs frangais de la Renaissance fut un religieux, moine plus ou moths en regle avec son ordre, un erudit, fervent admirateur d'Erasme et disciple du grand hello- niste Guillaume Bude, un juriste et Pun des meilleurs medecins de son temps.

Cet hotrune universe', veritable « Panurge », qui frequenta les plus hauts esprits de son siècle sans etre l'abri des tracasseries des autorites, fut par surcroit l'auteur de l'une des oeuvres capitales de la litterature mondiale : l'epopee burlesque du geant Pantagruel.

L'ampleur de son imagina- tion, la prodigieuse richesse de sa langue ne cessent d'etonner les generations de lecteurs fascines, et il a fallu un autre magicien du verbe, quelques Modes plus tard, pour formuler cette admiration en termes exacts et restes justement colibres : Et son éclat de rire enorme Est un des gouffres de resprit I (Victor Hugo) Un abime de science Fraikois Rabelais naquit pros de Chinon a la fin du xve Mode (1), de bonne famine bour- geoise.

On ne sait rien de son enfance ni de sa jeunesse jusqu'en 1521, oil on le retrouve moine cordelier (franciscain) en Vendee.

En 1523, alors qu'il etudie le grec dans son couvent, on confisque ses lines : a la suite de cet incident, il passe chez les benedictins et devient secretaire de Geof- froy d'Estissac, l'aveque du lieu, qui l'a pris sous sa protection.

Pendant trois ans, it accom- pagne l'eveque dans ses &placements a travers le Poitou, observant les mceurs de la ville et de la campagne.

Sejournant pits de Poitiers, il etudie le droit a l'universite de cette ville.

De 1527 a 1530, on perd sa trace. 1.

L'un des rares documents que l'on possIde sur Rabe- lais semble donner comme date 1483.

Abel Lefranc la repousse 1 1493-1495.

Mais V.L.

Saulnier pense que « den n'y force ».

A cette date, devenu pretre, defroque, Rabelais acheve a Montpellier ses etudes de medecine. A peine diploma, it enseigne, en commentant Hippocrate et Galien (1) dans le texte grec.

En 1532, il est medecin du Grand Hopital de Lyon, il est lie avec la societe intellectuelle, fort bril- lante, de la ville, et il correspond avec Erasme, le « prince des humanistes ».

C'est alors que parait un ouvrage populaire, Les grandes et inesti- mables chroniques du grand et enorme geant Gargantua, qui lui donne rid& d'en ecrire la suite.

Quelques mois plus tard, sous le pseudo- nyme d'Alcofribas Nasier publie Panta- gruel.

Desormais it va poursuivre son oeuvre d'ecri- vain parallelement a sa carriere de medecin. Ce sera Gargantua en 1534, en 1546 le Tiers Byre, suivi en 1552 du Quart livre (8) (publie partiellement en 1548).

Devenu en 1534 medecin de Jean du Bellay, &Ague de Paris puis cardinal, Rabelais suit plusieurs fois son protecteur Rome : en 1534, en 1535-1536, en 1548-1549.

En 1540-1543, il est au service du frere du cardinal, Guillaume du Bellay, seigneur de Langey, gou- verneur du Piemont (4).

Entre temps, tous ses lines ont ate condamnes par les autorites =ler siastiques et Rabelais a parfois juge prudent de se faire oublier.

II est meme possible qu'il ait fait de la prison, a la suite de la publication du Quart livre. II meurt a Paris, en avril 1553.

Le Cinquieme Byre, posthume, parait partiellement en 1562 et completement en 1564; son authenticite, bien que probable, n'est pas assuree.

L'ceuvre romanesque de Rabelais comprend donc cinq lines, chacun precede d'un prologue oiY l'auteur s'adresse familierement au lecteur. 1.

Medecins grecs de l'Antiquite. 2.

Anagramme de Francois Rabelais, qui attendra le Tiers line (1546) pour signer ses ouvrages de son nom. 3.

Tiers et quart signifient ici o troisieme » et « qua- theme ». 4.

Momentanement annexe par Francois Pr. RABELAIS (1494?-1553) Le plus éblouissant des conteurs français de la Renaissance fut un religieux, moine plus ou moins en règle avec son ordre, un érudit, fervent admirateur d'Érasme et disciple du grand hellé­ niste Guillaume Budé, un juriste et 1 'un des meilleurs médecins de son temps.

Cet homme universel, véritable « Panurge », qui fréquenta les plus hauts esprits de son siècle sans être à 1 'abri des tracasseries des autorités, fut par surcroît l'auteur de l'une des œuvres· capitales de la littérature mondiale : l'épopée burlesque du géant Pantagruel.

L'ampleur de son imagina­ tion, la prodigieuse richesse de sa langue ne cessent d'étonner les générations de lecteurs fascinés, et il a fallu un autre magicien du verbe, quelques siècles plus tard, pour formuler cette admiration en termes exacts et restés justement célèbres : Et son éclat de rire énorme Est un des gouffres de l'esprit! (Victor Hugo) Un abîme de science François Rabelais naquit près de Chinon à la fin du xve siècle (1 ), de bonne famille bour­ geoise.

On ne sait rien de son enfance ni de sa jeunesse jusqu'en 1521, où on le retrouve moine cordelier (franciscain) en Vendée.

En 1523, alors qu'il étudie le grec dans son couvent, on confisque ses livres : à la suite de cet incident, il passe chez les bénédictins et devient secrétaire de Geof­ froy d'Estissac, l'évêque du lieu, qui l'a pris sous sa protection.

Pendant trois ans, il accom­ pagne l'évêque dans ses déplacements à travers le Poitou, observant les mœurs de la ville et de la campagne.

Séjournant près de Poitiers, il étudie le droit à l'université de cette ville.

De 1527 à 1530, on perd sa trace.

1.

L'un des rares documents que l'on possède sur Rabe­ lais semble donner comme date 1483.

Abel Lefranc la repousse à 1493-1495.

Mais V.L.

Saulnier pense que« rien n'y force ».

A cette date, devenu prêtre, défroqué, Rabelais achève à Montpellier ses études de médecine.

A peine diplômé, il enseigne, en commentant Hippocrate et Galien (1) dans le texte grec.

En 1532, il est médecin du Grand Hôpital de Lyon, il est lié avec la société intellectuelle, fort bril­ lante, de la ville, et il correspond avec Érasme, le« prince des humanistes».

C'est alors que paraît un ouvrage populaire, Les grandes et inesti­ mables chroniques du grand et énorme géant Gargantua, qui lui donne l'idée d'en écrire la suite.

Quelques mois plus tard, sous le pseudo­ nyme d' Alcofribas Nasier ( 2), il publie Panta­ gruel.

Désormais il va poursuivre son œuvre d'écri­ vain parallèlement à sa carrière de médecin.

Ce sera Gargantua en 1534, en 1546 le Tiers livre, suivi en 1552 du Quart livre (8) (publié partiellement en 1548).

Devenu en 1534 médecin de Jean du Bellay, évêque de Paris puis cardinal, Rabelais suit plusieurs fois son protecteur à Rome : en 1534, en 1535-1536, en 1548-1549.

En 1540-1543, il est au service du frère du cardinal, Guillaume du Bellay, seigneur de Langey, gou­ verneur du Piémont (4).

Entre temps, tous ses livres ont été condamnés par les autorités ecclé­ siastiques et Rabelais a parfois jugé prudent de se faire oublier.

Il est même possible qu'il ait fait de la prison, à la suite de la publication du Quart livre.

Il meurt à Paris, en avril 1553.

Le Cinquième livre, posthume, paraît partiellement en 1562 et complètement en 1564; son authenticité, bien que probable, n'est pas assurée.

L'œuvre romanesque de Rabelais comprend donc cinq livres, chacun précédé d'un prologue où l'auteur s'adresse familièrement au lecteur.

1.

Médecins grecs de 1 'Antiquité.

2.

Anagramme de François Rabelais, qui attendra le Tiers livre (1 S46) pour signer ses ouvrages de son nom.

3.

Tiers et quart signifient ici « troisième » et « qua­ trième ».

4.

Momentanément annexé par François Jer.

~ j t 1. »

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