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Histoire, géographie et économie: ISRAËL

Publié le 01/02/2019

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histoire

GÉOGRAPHIE-Le pays s’étire en longueur sur 450 km du nord au sud. Sa largeur est comprise entre 112 km dans sa partie la plus large et 14 km environ dans sa partie la plus étroite. Bordée de dunes, l’étroite plaine littorale du Saron.qui s’étend le long de la Méditerranée, est limitée au nord par le mont Carmel (546 m) et à l’est par les chaînes de Galilée,de Samarie et de Judée (mont Méron, 1208 m), qui dominent la dépression du Ghor, où s’étendent le lac de Tibériade, la vallée du Jourdain et la mer Morte (-394 m en dessous du niveau de la mer). Israël possède une longue façade sur la Méditerranée et une ouverture étroite sur la mer Rouge, près d’Eilat.Au sud, le désert du Néguev (culminant à 958 m),avec une superficie de 12000 km2, couvre 60% du pays.

 

Le littoral et le nord bénéficient d’un climat méditerranéen (hivers doux et pluvieux; étés longs et très chauds).Dans les régions élevées de l’intérieur,en Galilée par exemple, l’hiver est nettement plus froid et plus pluvieux. Le Néguev a un climat semi-désertique : les précipitations n’y dépassent pas 200 mm au nord et 50 mm au sud. Grâce à un climat ensoleillé, l’énergie solaire alimente un grand nombre de foyers en eau chaude, voire en électricité. Du nord au sud,les températures varient en moyenne entre 9 °C et 32 °C.

 

Les forêts ne couvrent plus que 5 % du territoire. Le plus grand parc national, celui du mont Carmel, protège des cerfs et des gazelles. Le régime des pluies saisonnières dans le nord et le climat désertique du sud rendent nécessaire le recours à l’irrigation. Prélevées dans le Jourdain et dans le lac de Tibériade, les eaux sont transportées par canalisations jusqu’au Néguev. L’eau des sources et des puits constitue également un appoint important. Des usines de dessalement de l’eau de mer, installées à Eilat et à Ashod, complètent l’aménagement hydraulique d’Israël. Les zones irriguées s’étendent sur 11 % du territoire.

ÉCONOMIE - Modestes,les ressources du sous-sol israélien comprennent néanmoins des gisements de potasse dans la mer Morte, de cuivre près d’Eilat, de phosphate à Oron, d’asphalte, de manganèse et, en petites quantités, de gaz et de pétrole. L’énergie thermique fournit la totalité de l’électricité du pays.

 

N’employant que 5% de la population active, l’agriculture est très intensive et hautement productive. Malgré des conditions climatiques défavorables, 20% des terres sont cultivables et 40% consacrées à l’élevage. Pour la production des fruits,des légumes,du coton,des œufs, des produits laitiers, l’économie agricole s’avère autosuffisante. La moitié des exploitations agricoles,kib-boutzim (sing. kibboutz : exploitations collectives où sont conjugués travaux agricoles et vie communautaire) et moshavin (sing. moshav: coopératives), recou-

SYRIE

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1967: occupation israélienne

 

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Jérusalem sous l’administration israélienne

en 1993 Gaza et Jéricho deviennent autonomes

rent à l’irrigation. Les agrumes arrivent au premier rang des exportations, mais la part des bananes, des avocats, des grenades ou des melons n’est pas négligeable. Les cultures de serre (fleurs,tomates, fraises) alimentent aussi un puissant flux d’exportations. Israël est à la pointe des techniques d’irrigation, notamment sur le plan des cultures hydroponiques (ou hors sol).La vaste plaine littorale et la plaine d’Esdrelon.dans le nord.se prêtent particulièrement à la production de fruits, de légumes, de volailles et de produits laitiers. Le tabac et les oliviers sont abondamment cultivés sur les versants des vallées fertiles, tandis qu’un important élevage d’ovins et de caprins s’étend sur les collines de Galilée. La pisciculture (en étangs artificiels) produit 15000 t.de poissons par an. L’agriculture des villages arabes ressemble à celle des pays méditerranéens: petites exploitations privées, cultures de céréales, oliviers, arbres fruitiers et élevage de bétail.

histoire

« PROCHE-OR IENT ISRAËL PALESTINE jusqu'au 1947 MER Q � 0 ......

"' EGYPTE � ISRAËL 1948-1967 MER ""' � '( Q 0:: 0 EGYPTE 0:: 0 EGYPTE 1 venance d'Europe orientale et cen­ trale (Ashkénazes parlant le yid­ dish), ou d'Afriq ue du Nord et du Moyen-Orient (Séfarades).

Ces quinze dernières années, quelque 10 000 Falashas (Juifs d'Éthiopie) et un nombre considérable de Russes ont émigré vers Israël.

Les Juifs, nés en Israël (les Sabras), sont majori­ taires.

À l'intérieur de ses frontières de 1949, le pays compte également 600 000 musulmans (majoritai­ rement sunnites même si on rencontre une minorité chiite et une petite communauté druze) et 100 000 chrétiens arabes (Églises grecque catholique, grecque ortho­ doxe et catholique romaine).

L'hébreu et l'arabe sont les langues officielles d'Israël, mais l'anglais est également très utilisé.

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Sinaï ( / ·- -·-·- / 1967: occupation ISraélienne ) J ___ , Plan de partage ONU (1947) D étatjuif 1982: restitution à I'Egypte D étatarabe D territoires occupés par Israël depuis 1967.

en 1993 Gaza et Jéricho deviennent autonomes D territoire international D ����?� \f� =ê�ea �� �sB Située dans les collines de Judée, à 27 km de la mer Morte,Jérusalem a été déclarée unilatéralement capi­ tale d'Israël en 1980.

C'est une ville sainte et un lieu de pèlerinage pour les juifs, les chrétiens et les musul­ mans.

Elle fut partagée entre la Jordanie et Israël entre 1948 et 1967, date à laquelle cette dernière l'annexa.

Tel-Aviv-Jaffa (1,13 million d'hab.),capitale d'Israël jus­ qu'en 1980,est née de la fusion entre la vieille cité arabe de Jaffa et la ville juive de Tel-Aviv.

Haïfa, port principal d'Israël sur la Méditerranée, situé au nord du pays, est aussi le centre mondial du bahaïsme- les tombeaux des fondateurs et les centres administratifs se trouvent près du mont Carmel-, religion dissidente de l'islam née en Iran au XIX' siècle qui compte aujour­ d'hui plusieurs millions de fidèles de par le monde.

ÉCONOMIE -Modestes, les ressources du sous-sol israélien comprennent néanmoins des gisements de potasse dans la mer Morte, de cuivre près d'Eilat, de phosphate à Oron, d'asphalte, de manganèse et, en petites quantités, de gaz et de pétrole.

L'énergie thermique fournit la totalité de l'élec­ tricité du pays.

rent à l'irrigation.

Les agrumes arrivent au premier rang des exportations, mais la part des bananes, des avocats, des grenades ou des melons n'est pas négligeable.

Les cultures de serre (fleurs, tomates, fraises) alimentent aussi un puissant flux d'exportations.

Israël est à la pointe des techniques d'irrigation, notamment sur le plan des cultures hydroponiques (ou hors sol).

La vaste plaine littorale et la plaine d'Esdrelon,dans le nord, se prêtent particulièrement à la production de fruits, de légumes, de volailles et de produits laitiers.

Le tabac et les oliviers sont abondamment cultivés sur les versants des vallées fertiles, tandis qu'un important élevage d'ovins et de caprins s'étend sur les collines de Galilée.

La pisciculture (en étangs artificiels) produit 15000 t.de poissons par an.

L'agriculture des villages arabes res­ semble à celle des pays méditerranéens: petites exploi­ tations privées, cultures de céréales, oliviers, arbres frui­ tiers et élevage de bétail.

Malgré l'absence quasi totale de matières premières, le secteur industriel se veut moderne, diversifié, d'une grande technicité, et privilégie les branches à forte valeur ajoutée: l'agroalimentaire, l'habillement, les produits chimiques, la taille et le polissage du dia­ mant (!" rang mondial et l" poste d'exportation), les constructions électriques et électroniques, le maté­ riel militaire et l'équipement de transport.

Israël, en lan­ çant son premier satellite de télécommunications en Jérusalem sous l'administration israélienne Le réseau de communication comprend 12 823 km de routes, dont la totalité est asphaltée.

865 km de voies ferrées, ainsi que des lignes aériennes, relient les prin­ cipales villes du nord entre elles et à Eilat.

L'aéroport Ben Gourion, près de Tel-Aviv, dessert les principales capitales du monde.

Les ports de Haïfa, d'Ashdod et d'Eilat sont les plus importants du pays et c'est par les deux premiers qu'arrivent les importations de pétrole, qui est raffiné sur place.

N'employant que 5% de la population active, l'agri­ culture est très intensive et hautement productive.

Mal­ gré des conditions climatiques défavorables,20% des terres sont cultivables et 40% consacrées à l'élevage.

Pour la production des fruits, des légumes, du coton, des œufs, des produits laitiers, l'économie agricole s'avère autosuffisante.

La moitié des exploitations agricoles, ki&.

boutzim (sing.

kibboutz: exploitations collectives où sont conjugués travaux agricoles et vie communau­ taire) et moshavin (sing.

moshav: coopératives), recou-1988, fait partie du cercle des nations spatiales.

Le tou- .""_: �-��;i;� risme est une activité florissante.

"' � � .��"' � Palestine: ùh,ferritoir.e Le territoire palestinien, tel que défini par les accor ds d'Oslo, se découpe en trois zones: une zone A, qui compren d la ban de de Gaza (378 km'), l'enclave de Jericho (52 km') et 7 gran des villes palestiniennes de Cisjor danie (Jénine, Qalqilya, Tulkarm, Naplouse, Ramallah, Bethléem et Hébron).

Dans cette zone, l'autorité palestinienne est chargée de l'ensemble des pouvoirs civils (éduca­ tion, santé, affaires sociales, tourisme, fisc) et de police; une zone B englo­ bant la quasi-totalité des villages palestiniens de Cisjor danie (23% de la superficie).

L'autorité palestinienne est dotée des pouvoirs civils et d'une partie seulement de la sécurité, l'armée israélienne y conservant un droit per­ manent et unilatéral d'intervention et le contrôle des douanes, des transports publics et des communications.

Enfin une zone C, représentant 73% de la superficie de la Cisjor danie et qui demeure sous le contrôle exclusif d' Israël.

Théoriquement, l'autorité israélienne doit progressi vement se retirer de ces zones où vivent actuelle­ ment 2,3 millions de Palestiniens.

Les élections du 20 janvier 1996 ont placé Yasser Arafat à la prési dence de l'autorité palestinienne (installée à Gaza) et ont doté les territoires d'un Conseil de l'Autonomie (parlement de 88 membres, siégeant à Jéricho).

La population juive vivant en territoire palestinien s'élève à 140 000 habitants, aux quels s'ajoutent les 165 000 Israé­ liens de Jérusale m-Est, désormais majoritaires.

De nombreux problèmes restent encore en suspens: Jérusalem, les réfugiés palestiniens (4,5 millions), les colonies juives, la sécurité, les fron­ tières ...

Le statut définitif d'un État palestinien autonome était censé être réglé au plus tard le 4 mai 1999.

a:i Israël est un pays riche, avec un PNB par habitant équivalent à ceux des pays européens.

La demande restant très forte par rapport à la production, l'écono­ mie du pays a des caractéristiques très différentes de la plupart des pays développés: ainsi l'inflation est forte (autour de 10%) et la dette extérieure importante, tandis que le chômage baisse et le taux de croissance reste élevé (6,5% en 1994).

Le gouvernement s'est lancé dans des privatisations importantes, comme par exemple la compagnie de téléphone.

� HISTOIRE -Le territoire occupé aujour­ � d'hui par Israël, situé au carrefour de l'Afrique, de l'Orient et de l'Occident, a tou­ jours été l'objet des convoitises impériales et reli­ gieuses.

Il est le berceau des trois grandes religions monothéistes.

Les plus anciennes traces qu'a laissées. »

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