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Histoire, géographie et économie: Laos

Publié le 01/02/2019

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histoire

GÉOGRAPHIE - Entre Chine,Viêt Nam,Cambodge, Thaïlande et Birmanie, le Laos n’a aucun débouché sur la mer. Les paysages

 

montagneux, couverts de forêts denses, concernent

les deux tiers du pays. Le point le plus élevé, situé dans

les dorsales cristallines, est le mont Phou Bia qui culmine à 2 820 m.

Au nord, le Mékong se fraye un chemin à travers des gorges escarpées avant de déboucher sur des plaines à

▲ L’art Lao, nourri des influences chinoise, thaïlandaise et kmer, a émergé au xvuf siècle et créé une représentation originale du Bouddha.

 

partir de Vientiane. Long de plus de 4 000 km, le Mékong prend sa source au Tibet avant de traverser le Laos sur 1800 km. Il constitue un important axe de circulation fluvial mais plusieurs de ses tronçons sont impraticables à la navigation. La fonte des neiges du Tibet ainsi que les pluies de mousson en août et en septembre peuvent considérablement augmenter son débit et provoquer des crues importantes,parfois à l’origine d’inondations catastrophiques.

 

Les forêts tropicales, denses et humides, couvrent 60% du territoire laotien. Elles sont luxuriantes comparées à celles, surexploitées, de la Thaïlande ou du Viêt Nam, gravement meurtries par la guerre durant les années 1970.

 

Le climat est tropical. La mousson est modifiée par la continentalité du pays. La saison des pluies dure de mai à septembre. De septembre à avril s’étend une longue période sèche entrecoupée de très faibles précipitations. Le relief est à l’origine d’importants écarts thermiques: les températures sont plus élevées dans les vallées et les plaines alluviales que sur les plateaux ou dans les montagnes.

Le manque d’infrastructure paralyse véritablement l’économie du Laos. Il existe peu de routes et de moyens de transport et le Mékong n’est pas navigable sur toute sa longueur. Cependant, des efforts pour améliorer les infrastructures ont été entrepris depuis 1988 (5,6 milliards de dollars d’aides ont été versés à ce jour). L’économie connaît depuis 1992 un taux de croissance annuel de l’ordre de 6%.

HISTOIRE - Les premiers peuples ayant habité les vallées du Laos seraient d’origine indonésienne. De par leur emplacement au centre de l’Indochine, ces vallées ont toujours été d’importants axes de circulation entre les différents royaumes de la péninsule. Aussi ces

histoire

« populations se sont-€lles rapidement mélangées avec des peuples thaïs ou khmers.

Les Thaïs, venus du nord, s'installent vers le XI' siècle sur les rives du Mékong et fondent la principauté de Muong Xua, vassale des monarques khmers d'Angkor.

En 1353,le prince Fa Ngum,après une victoire mili­ taire sur les Khmers, se proclame roi du Lan Xang,qui signifie «terre du million d'éléphant s».Fa Ngum gou­ verne son royaume d'une main de fer en s'appuyant sur une noblesse militaire très hiérarchisée, mais, du fait de la nature montagneuse du Lan Xang,il ne peut étendre son autorité sur tout le territoire.

Au cours du XV' siècle, le Lan Xang apporte un soutien militaire au royaume du Viêt Nam qui mène une guerre contre l'Empire chinois.Au XVI' siècle, le roi Pothisarat interdit le culte des génies et tente d'imposer le bouddhisme à l'ensemble du royaume, mais sans grand succès dans les régions montagneuses.

Suite aux incursions birmanes dans le nord, le roi Setthathirat déplace la capitale en 1563 à Vientiane, sur les rives du Mékong.

L'ancienne capitale Xieng Tong est rebapti­ sée Luang Prabang.

La mort de Setthathirat,en 1571,marque le début d'une longue période de troubles internes ponctuée d'invasions birmanes et de sécessions de certaines provinces.

Sous le règne de Souligna Vongsa, de 1637 à 1694, l'unité et la prospérité du royaume sont réta­ blies.

À la mort de Souligna Vongsa, des luttes fratri- .& Près des grottes de Paku, des embarcations vétustes naviguent sur le Mékong, qui sert de frontière avec la Thai1ande.

ci des ont lieu pour la succession au trône.

Les pro­ vinces de Luang Prabang et de Vientiane deviennent rivales, s'allient respectivement avec les Siamois et les Birmans et s'affrontent violemment tout au long du xvm• siècle.

En 1751, les Birmans pillent Luang Pra­ bang.

En 1778, les Siamois s'emparent de Vientiane et imposent leur protectorat sur les deux provinces.

En 1826, le roi Tiao Anou tente d'envahir le Siam mais son armée est défaite, Vientiane ravagée et de nom­ breux Laotiens déportés.

Le Viêt Nam, devenu protectorat français, demande à la France de garantir son intégrité territoriale face à l'ag ressivité des Siamois.

Suite à une vaste opération militaire, le Laos devient protectorat français en 1893.

Il faudra des décennies avant que la France ne pacifie l'ensemble du Laos.

Le pays possédant peu de richesses exploitables, la France ne réalise pas beau­ coup d'investissements économiques.

En 1941, l'ar­ mée japonaise s'installe dans toute l'Indochine fran-çaise.

L'administration française est neutralisée en 1945 et, le 8 avril 1945,le roi Sisavang proclame l'indé­ pendance du pays.

En 1946, la France occupe militai­ rement le Laos et négocie avec le roi l'autonomie du pays dans le cadre de la fédération française indochi­ noise.

En 1950,Souphanouvong fonde le Front uni du Laos libre, organisation procommuniste réclamant l'indépendance totale du pays.

Celle-ci est finalement accordée en 1954.

Un gouvernement de coalition est instauré en 1957.À la mort du roi, en 1959, l'unité du pays vole en éclat et les communistes reprennent la guérilla.

Après des négociations entre les grandes puissances, la paix est rétablie au Laos en 1962.

Mais � en 1964, un coup d'État militaire soutenu par les Amé- � ricains renvoie les communistes dans les montagnes.

ai À partir de 1965,les Américains mènent des actions militaires pour éradiquer les réseaux de soutien aux communistes viêts.

Le Laos bascule dans la guerre.

En 1973, la paix est rétablie sous la présidence de Sou­ vanna Phouma.

Le Front uni étend son influence à tout le pays et s'empare finalement du pouvoir en novembre 1975.

Souphanouvong devient président.

Après l'échec d'une tentative d'instauration d'un socialisme autoritaire, le Parti se montre plus souple dans la vie économique du pays, même si son contrôle politique demeure très présent.

Depuis 1986, des réformes libérales ont été mises en place et le pays connaît une timide croissance économique.

MAlAISIE • Superficie: 329 750 km' Capitale: Kuala Lumpur Langue officielle: malais Régime politique: monarchie constitutionnelle Monnaie: ringgit PNB/hab.: 3 520 $ Consommation d'énergie/hab.: 2 291 kgec Taux d'alphabétisation: 83,51\'o Population: 20581000 hab.

Densité moyenne: 62,4 hab./km' Espérance de vie: 70,8 ans Mortalité infantile: 13 %o GÉOGRAPHIE -Au sud de la Thaïlande et de la Birmanie, la Malaisie est composée de deux parties: à l'ouest, la péninsule malaise prolonge la Thaïlande; à l'est, les États de Sarawak et de Sabah occupent le nord de l'île de Bornéo.

La pénin­ sule malaise est parcourue du nord au sud par des chaînes montagneuses organisées autour du Main Range; son relief culmine à l'est au mont Tahan (2 190 rn).

Les montagnes sont bordées de plaines côtières, en général occupées par des marécages et la mangrove.

La Malaisie orientale, beaucoup plus monta­ gneuse, est couverte de forêts; la chaîne du Crocker MALAISIE - ASIE DU SUD-EST .& Cette rue de Malacca, ville portuaire, montre bien le mélange des cultures en Malaisie, et la forte présence des Chinois.

Range, dans le Sabah, culmine à 4 175 rn au mont Kinabalu.

Adossées aux chaînes de montagnes qui séparent les États malais de la partie indonésienne de Bornéo, des collines occupent tout le centre et se pro­ longent par un littoral marécageux.

De type équatorial, le climat, chaud et très humide, est dominé par les moussons de sud-ouest (d'avril à septembre) et de nord-est (de novembre à mars).

Les températures fraîchissent avec l'altitude.

Les forêts recouvrent 60% du territoire; elles abri­ tent une flore très riche et des animaux rares comme le pangolin, l'orang-outang, le singe gibbon et le nasique au nord de Bornéo, les tigres et les élé­ phants en Malaisie occidentale.

Une exploitation abu­ sive de ces forêts, surtout à l'ouest, met cependant en péril la survie de la plupart des espèces et celle de la forêt elle-même.

L'État malais a créé des réserves forestières et des parcs nationaux, le plus grand étant le Taman Negara, en Malaisie occidentale.

• POPULATION -La population connaît une croissance régulière, avec environ 3 enfants par femme.

Elle se compose de 59% de Bumiputeras (essentiellement Malais), 32% de Chi­ nois et 9% d'Indiens, les colonisateurs britanniques ayant fait venir ces deux dernières populations à la fin du XIX' siècle comme main-d'œuvre sur les planta­ tions.

Parmi les Bumiputeras se trouvent de petites minorités de populations aborigènes, concentrées à Sabah et à Sarawak, et des immigrants indonésiens et philippins se sont récemment installés à Sabah.

La majorité de la population est musulmane, mais on compte aussi d'importantes communautés boud­ dhistes, hindoues, ainsi que des chrétiens et des adeptes de croyances traditionnelles à l'est.

La densité de peuplement est très inégale: plus du tiers de la population se masse dans les villes de la côte occidentale de la péninsule malaise, qui ras­ semble près de 80% des habitants de la Malaisie.

À l'ouest comme à l'est, les grandes villes sont presque toutes placées sur le littoral: Kuala Lumpur (la capitale et principal centre industriel),lpoh,Johor Bahru et Kota Bah ru sur la péninsule occidentale; Kota Kinabalu et Kuching en Malaisie orientale.

ÉCONOMIE -La Malaisie possède de l'étain (1" producteur mondial), du fer, de la bauxite, du cuivre, du pétrole offshore et surtout du gaz naturel.

Elle n'a commencé à tirer parti. »

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