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Histoire, géographie et économie: le Koweït

Publié le 01/02/2019

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GÉOGRAPHIE - Au sud-est du territoire  irakien, le Koweït avec ses neuf îles, dont

 

Faylaka,est un petit État ouvert sur le golfe Arabo-Persique. Le relief est constitué d’un plateau désertique (environ 200 m),sans cours d’eau permanent. Une zone neutre de 4 600 km2 appartient conjointement au Koweït et à l’Arabie Saoudite et ses ressources pétrolières sont partagées entre les deux pays. Le climat est très chaud et sec entre avril et novembre, avec une température moyenne de 35 °C ; les hivers sont plus doux (moyenne journalière de 13°C),mais la température peut baisser jusqu a 0°C.

 

L’approvisionnement en eau potable vient d’une source située à Roudhataïn,au nord de l’État, et surtout des usines de dessalement d’eau de mer installées sur le littoral. La pollution aquatique et atmosphérique, due à l’exploitation du pétrole,s’est aggravée pendant la guerre du Golfe (1990), lorsque les Irakiens ont bombardé et incendié les puits de pétrole.

«

POPULATION - La croissance de la population est modérée, avec moins de 3 enfants par femme. Les Koweïtiens proprement dits

ne forment que 45 % de la population ; les autres habi-

tants sont des immigrés d’origine arabe pour la plupart, mais aussi iranienne, européenne ou issus d’autres régions d’Asie. On dénombre 85% de musulmans (dont 45% de sunnites),et 15% de chrétiens et d’hindous. La population active est composée à 80% de travailleurs immigrés, mais ce taux a baissé après la guerre du Golfe avec le départ de 400000 Palestiniens. La population est citadine à 97%, Koweït City en concentrant les trois quarts. Le taux d’analphabétisme est peu élevé par rapport au reste du monde arabe et le Koweït jouit de l'un des revenus par habi-

tant les plus élevés de la planète.

ÉCONOMIE - Les gisements de pétrole sur le territoire koweïtien et la zone neutre (10% des réserves mondiales, 4e rang mondial)

L’agriculture emploie seulement 2 % de la population active et occupe moins de 1 % du territoire: concentrée dans les oasis, elle produit des tomates, des oignons, des melons et des dattes. Le Koweït pratique aussi l’élevage d’ovins sur 8% du territoire, et la pêche à la crevette, activité traditionnelle, est en voie d’industrialisation. L’émirat reste encore très dépendant de ses importations de produits alimentaires.

 

Le pétrole alimente une importante industrie pétrochimique (raffinerie de Chouéiba), premier secteur d’activité devant les matériaux de construction et la transformation des produits alimentaires.

 

Le Koweït dispose d’un réseau routier de 4 300 km, et d’un système de télécommunications moderne.

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« MOYEN-ORIENT KOWEÏT représentaient avant la guerre avec l'Irak 90% des recettes à l'exportation; 5% de ces réser ves ont été détruites par l'incendie des 750 puits provoqué par les Irakiens pendant la guerre du Golfe.

Le niveau de production s'est rétabli à partir de 1993.

L'émirat est également riche en gaz naturel.

L'agriculture emploie seulement 2% de la population active et occupe moins de 1 % du territoire: concen­ trée dans les oasis, elle produit des tomates, des oignons, des melons et des dattes.

Le Koweït pratique aussi l'élevage d'ovins sur 8% du territoire, et la pêche à la crevette, activité tradi­ tionnelle, est en voie d'industrialisa­ tion.

L'émirat reste encore très dépen­ dant de ses importations de produits alimentaires.

Le pétrole alimente une importante industrie pétrochimique (raffinerie de Choueïba), premier secteur d'acti­ vité devant les matériaux de construc­ tion et la transformation des produits alimentaires.

Le Koweït dispose d'un réseau rou­ tier de 4 300 km, et d'un système de télécommunications moderne.

L'économie est essentiellement entre les mains de l'État, qui tire parti de sa rente pétrolière pour effectuer des investissements financiers à l'étranger.

Sa politique sociale géné­ reuse (santé, éducation gratuite) est remise en question depuis la guerre du Golfe.

La population étrangère active s'élève à un peu plus d'un million, soit 83% de la population active; ces immigrés comblent la pénu­ rie de main-d'œuvre sur certains postes de travail considérés comme peu valorisants par les Koweïtiens de souche.

HISTOIRE -La côte koweïtienne est peu­ plée depuis l'Antiquité.

À partir du Vil' siècle, l'une des routes du pèlerinage de La Mecque passe par le territ oire.Au XVI' siècle, les Por­ tugais construisent un fort dans la région, puis sont expulsés en 1670 par les Beni Khalid, des Bédouins qui fondent en 1672 la ville de Koweït.

En 1716,la tribu des al-Utub, venue du centre de l'Arabie, s'installe dans le pays.

Au milieu du XVIII' siècle, lorsque les al-Utub partent pour Bahreïn, la branche cadette al-Sabah fonde sa propre dynastie en 1756.

Koweït est désormais entourée d'un mur d'enceinte.

Devenue autonome, la ville s'enrichit au passage des caravanes qui circulent entre l'Arabie et le Croissant fertile (région du Moyen-Orient qui s'étend de la mer Morte au golfe Arabo-Persique).

Pendant que les Beni Khalid et les Wahhabites liés au clan des Saoud s'affrontent au sujet de l'Arabie orientale et que les Persans et les Ottomans se disputent la région de Bassora,Abdal­ lah ibn Sabah, gouverneur de 1764 à 1815, cherche protection auprès de la Grande-Bretagne.

Cette der­ nière, qui dispose de comptoirs sur la côte et à Bassora, profite de l'opportunité en faisant désormais transiter par le Koweït ses marchandises en provenance des Indes.

En 1776, lorsque la ville de Bassora est conquise par les Perses, les Britanniques implantent un comp­ toir au Koweït.

La fin du xvm• siècle est marquée par les attaques des tribus wahhabites d'obédience saou­ dienne,qui poussent l'émirat à se rapprocher davantage de la Grande-Bretagne.

Au XIX' siècle, le pays passe sous la tutelle de l'Em­ pire ottoman, qui en fait un vilayet (province adminis­ trative) de Bassora en 187 1.En janvier 1899,le Koweït est le dernier territoire du Golfe à signer un traité avec la Grande-Bretagne pour échapper à l'emprise otto- .., Ces Imposantes tours sont des réserves d'eau potable pour la ville de Koweït City.

mane.

Celui-ci est aussitôt dénoncé par la Turquie.

En 1908, la Grande-Bretagne installe une base navale au Koweït, qui devient officiellement un protectorat britannique six ans plus tard.

Lorsque les Saoudiens attaquent l'émirat en 1920, les Britanniques intervien­ nent militairement et les repoussent.

Les frontières du Koweït- qui perd quelques arpents de terre au profit de l'Arabie Saoudite -sont définies en 1922; une «zone neutre» sépare les deux États.

En contrepartie, le Koweït obtient une partie du gisement pétrolier de Roumeïla (à cheval sur la frontière irako-ko weï­ tienne), ainsi que les îlots de Warbat et Boubiane.

La fin des années 1920 est marquée par une crise écono­ mique.

La solution arrive en 1938, avec la découverte d'importants gisements de pétrole.

Le roi d'Irak Ghazi l" demande alors la réintégration du Koweït à son pays, mais doit renoncer devant les menaces d'une intervention armée britannique.

En 1946, le Koweït se lance dans l'exploitation de ses ressources pétrolières.

Il participe à la conférence de Bagdad en 1960, et fonde l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avec l'Iran, l'Irak, l'Arabie Saoudite et le Venezuela.

L'année suivante le Koweït est le premier émirat du Golfe à obtenir son indépendance.

Mais l'Irak revendique ses droits sur le vilayet de Bassora tel qu'il existait au XIX' siècle.

La Grande-Bretagne soutient militairement le Koweït.

L'émir al-Sabah promulgue une constitution en 1962; c'est le début du parlementarisme koweïtien, encore limité mais unique en son genre dans la région.

En 1963, le Koweït entre à l'ONU.

Après la guerre israélo­ arabe des Six Jours (1967), il commence à soutenir financièrement la cause palestinienne.

La situation géopolitique du Koweït se modifie en décembre 1971, lorsque les troupes britanniques quittent le Golfe, laissant l'émirat seul face aux ambitions de l'Iran et de l'Irak.

En mars 1973, le président irakien Saddam Hussein revendique les îlots de Warba et Boubiane, mais doit reculer face à la coalition des émirats du Golfe.

En 1975 , la Kuwaït Oil Compan y est nationalisée.

L'année suivante, l'émir dissout l'Assemblée nationale, et sus­ pend provisoirement la constitution.

Inquiet des conséquences régionales de la révolution islamique chiite, qui éclate en Iran en 1979, il fait expulser de l'émirat plusieurs milliers de chiites non koweïtiens.

En mai 1981,il participe à la fondation du Conseil de coopération du Golfe, créé en réaction à la guerre Iran-Irak (1980- 1988),et apporte un soutien incondi­ tionnel à Saddam Hussein contre l'Iran.

La situation politique interne se tend en 1985, après un attentat contre l'émir, qui provoque la dissolu­ tion du Parlement.

En avril 1990, l'émir Jaber al­ Sabah, confronté à un mouvement populaire, tente d'instaurer un Conseil national en partie élu ; mais l'opposition refuse de s'y soumettre.

Parallèlement, les relations avec l'Irak se détériorent : Saddam Hussein ·� réclame l'annulation de l'énorme : dette contractée envers le Koweït et Jl' l'Arabie Saoudite.

Devant leur refus, l'Irak proclame l'annulation unilaté­ rale de sa dette en juillet 1990.

Le 2 août, les troupes de Saddam Hussein envahissent le Koweït au nom des droits historiques de l'Irak sur sa" 19' province».

Une coalition internationale se forme contre l'Irak, et l'opération «Tempête du dés ert»,la ncée en janvier 1991,se solde par la reddition du président irakien le 3 mars 1991.

Tous les ressortissants des pays ayant soutenu l'Irak sont expulsés, à commencer par les Palestiniens.

En avril 1992, le Koweït reçoit une partie du port d'Oum Kasr et du gisement de Roumeïla.

En octobre, la création d'un nouveau Parlement permet à l'opposition d'entrer au gouvernement.

Le Koweït est une monarchie constitutionnelle.

Les femmes et les non-Koweïtiens n'ayant pas le droit de vote, le suffrage «universel» ne concerne que 10% de la population.. »

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