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LASNIER Rina (Histoire de la littérature)

Publié le 10/01/2019

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histoire

LASNIER Rina (née en 1915). Rina Lasnier est née à Saint-Grégoire-d’Iberville au Québec. Après des études universitaires, elle travaille aux périodiques le Canada français et le Richelieu où elle entreprend une carrière de journaliste, tout en publiant ses premiers poèmes. Membre fondateur de l’Académie canadienne-française, membre de la Société royale du Canada, elle est docteur honoris causa de l’université de Montréal. En 1974, elle a reçu le prix France-Canada.

 

Dès 1939, elle publie Féerie indienne, une pièce en l’honneur de Kateri Tekakwita, héroïne indienne et chrétienne. Suivent, en 1941, le Jeu de la voyagère et, en 1944, Madones canadiennes, première appropriation poétique d’œuvres d'art du patrimoine québécois. Dans le Chant de la montée, en 1947, les vicissitudes de l’amour sont incarnées par Rachel et Lia, chacune capable d’une fécondité différente. Texte capital dans la formation d’un poète, temps des options tranchantes, des sacrifices, mais aussi de la lucidité.

 

Avec Escales, en 1950, s’amorce une série de cinq grandes œuvres, comme cinq grandes odes qui seraient le cœur d’une œuvre. Escales reflète le drame du consentement aux amours humaines. Faut-il descendre sur terre ou monter au ciel? Les figures d’Ève et de Psyché dominent, chacune brûlée par la soif du dieu, « pour ouvrir à la chair un espace respirable ». S’amorcent conjointement les grandes thématiques de l’arbre, de la mer et du vent, et s’instaure la puissance de l’évocation poétique, dans la densité d’un langage qui évoque Saint-John Perse, même si la quête fait davantage penser à un Claudel. En 1956, Présence de l' absence arrive à un sommet de dépouillement.

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« L'étape suivante est atteinte avec Mémoire sans jour, en 1960, recueil qui cite en épigraphe le célèbre poème de « la Maleme r », lequel énonce un art poétique et éroti­ que d'une vertigineuse puissance.

La descente qui han­ tait Escales s'accomplit ici pleinement : «Je descendrai jusqu'à la materner, où la nuit jouxte la nuit».

Règnent, dans cette imagerie, des eaux circulaires, des voies ron­ des.

L'amour est comme le poème, «obscur au limon de la mémoire, fermentation de la parole en bulles vives >>.

L'esp rit et l'eau, source du poème de fécondité, conjoi­ gnent la nuit et la parole pour définir les ou la MARIA, « nom pluriel des eaux -usage dense du sein et nativité du feu ».

Suivant cette descente dans les eaux immémoriales, nous assistons, avec les Gisants, en 1963.

à une remontée dans le temps immémorial.

Une suite de neuf poèmes célèbrent le vase étrusque, l'Égypte du Nil Blanc («l'or pâle des os » ), du Nil Bleu (. »

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