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Que représentent pour vous les héros ? Vous vous demanderez ce que signifie ce besoin d'admirer des êtres réels ou de fiction, de les aimer ou de les imiter, et vous appuierez votre réflexion sur des exemples pris dans vos lectures et dans votre expérience personnelle.

Publié le 10/10/2011

Extrait du document

Le héros acquiert son identité dans le contexte mythologique de l'Antiquité. Il est celui qui, au sens premier, «protège les hommes«. Il n'est plus tout à fait un homme, il n'est pas non plus un dieu, il est précisément cet intermédiaire, ce demidieu qui a dépassé par sa force et son courage, la condition humaine moyenne...

« désengagement croissant des hommes vis-à-vis des idéaux qui naguère encore les inspiraient.

Mais, comment imaginer qu'une figure aussi ancienne et aussi universelle que le héros, dont l'histoire aime à rapporter les hauts faits, se soit tout à coup dissipée, «faute de combattants» 7 Ne serait-ce pas plu­ tôt que l'héroïsme de nos jours a changé de visage, sans per­ dre les qualités qui fondaient son prestige et qui nous fascinent encore? Du héros antique au surhomme moderne Le héros acquiert son identité dans le contexte mythologi­ que de l'Antiquité.

Il est celui qui, au sens premier, «protège les hommes».

Il n'est plus tout à fait un homme, il n'est pas non plus un dieu, il est précisément cet intermédiaire, ce demi­ dieu qui a dépassé par sa force et son courage, la condition humaine moyenne, mais qui revient sans cesse auprès des humains, pour leur servir d'exemple.

Hercule (Héraclès chez les Grecs) est le symbole de la force et de l'énergie ( ...

) Gmnd buveur, gros mangeur, bon vivant, il represente aux yeux des Grecs le justicier qui combat les méchants et le parjure, punit l'impie, et reste le modéle du coumge devant les périls mortels qui assaillent l'homme (Dictionnaire de la mythologie grecque et romaine, Hachette).

On peut donner cette définition large du héros antique : On appelle héros dans la mythologie, tout personnage qui a exercé sur les hommes et sur les événements une telle influence, qui 8 fait la guerre avec tant de bravoure, ou accom­ pli des exploits avec tant de témérité, qu'il s'est élevé au­ dessus de ses semblables, les mortels, et qu'ils pu prétendre approcher les dieux, méritant ainsi, après sa mort, une vénéi'B­ tion et un culte particulier (idem).

C'est la poésie épique, 1'1/iade d'Homère qui a créé l'idée de héros: la guerre de Troie fournit la première toile de fond sur laquelle vont émerger des figures immortelles: Achille, Ajax, Ulysse, Hector, etc.

Ajou­ tons que si l'héroïsme masculin sur fond de misogynie, est lar­ gement majoritaire, l'héroïsme féminin n'est pas du tout absent : la blanche Europe, la belle Hélène, la sombre Héra se signalent aussi à notre attention par leurs actions d'éclat ou ...

leurs exactions.

Car il y a aussi des héros dans le mal et la des­ truction.

Eux aussi sont des exemples, mais de ce qu'il ne faut pas faire ...

L'histoire a emboité le pas à la mythologie et a constitué un formidable réservoir de héros et d'héroïnes.

Quand le héros devient omniprésent dans la conscience collective, c'est aussi aux récits historiques qu'on le doit : Roland, Jeanne d'Arc,. »

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