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L'action oblique : recours contre l'inaction du débiteur.

Publié le 17/10/2012

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L'action oblique : recours contre l'inaction du débiteur. L'action oblique, appelée aussi action indirecte ou subrogatoire, permet à un créancier d'agir contre un débiteur qui s'abstient de réaliser des actes qui pourraient reconstituer son patrimoine. L'hypothèse la plus classique est celle d'un débiteur insolvable qui redoute la saisie de ses biens. Il est sur le point de bénéficier d'une succession, qu'il doit accepter, de recevoir le produit d'une vente attendue ou encore de percevoir le paiement d'une dette qu'un tiers lui devait Par négligence, voire par malveillance, il néglige de faire en sorte que cette rentrée d'argent lui parvienne, sachant que, de toute façon, elle ne lui profitera pas, puisqu'il la doit à son créancier. Cette abs...

« acquérir des droits nou­ veaux .

Tout créancier peut agir, pourvu que sa créance soit certaine (non contes­ table), liquide (déterminée dans son montant) et exi­ gible (arrivée à échéance).

Il ne doit pas obligatoire­ ment posséder un titre exécutoire .

Il doit avoir un intérêt à agir : cet intérêt consiste le plus souvent dans la crainte de l'insolvabilité im­ minente du débiteur .

Il ne peut agir que dans la limite de sa propre créance, mais il s'expose, lorsqu'il exerce son action, à être en concours avec les autres créanciers .

• L'inaction du débi­ teur : Le débiteur, de son côté, doit négliger ou refuser d'agir personnel ­ lement, sinon le créan­ cier n'aurait aucune rai­ son d'agir en son nom.

L'inaction doit être cer­ taine, un simple retard ne suffisant pas toujours à justifier le recours à la pro­ cédure.

En cas de litige, ce sont les juges qui ap­ précient les faits .

• Effets de l'action oblique : A l'égard du créancier demandeur, si l'action réussit, le résultat bénéficie non seulement à celui-ci mais à tous les autres créanciers.

En effet, tous les créanciers dili- LA LOI ET VOUS ~~l~~f8 éb''[;' gents peuvent saisir le bien dont l'action a assuré la conservation et peuvent intervenir dans le partage .

Si le débiteur est insol­ vable, le créancier n'ob­ tiendra qu'un dividende .

A l'égard du débiteur : il peut disposer de son droit et même transiger avec le défendeur.

En effet, l'exer­ cice de l'action oblique ne dessaisit pas le débiteur .

Le jugement intervenu entre le créancier et le défen­ deur n'est, en principe, pas opposable au débiteur .

Cependant , et en pra­ tique, lorsque le débiteur est mis en cause , il ne peut plus invoquer le fait qu ' il n'est pas partie à l'instance.

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