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Dissertation "Suis je ce que j'ai conscience d'etre?"

Publié le 22/09/2013

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conscience
Suis-je ce que j’ai conscience d’être?   En premier lieu cette question concerne la possibilité d’une illusion de soi-même. Mais comme on ne peut jamais exclure l’illusion, il s’agit de voir la probabilité de la correspondance entre ce qu’on est et ce dont on a conscience d’être. Hors la prise de conscience peut avoir lieu par l’analyse de sa phénoménalité ou par l’introspection. On verra donc cette probabilité et les restriction logiques des deux approches. D’abord, se connaitre veut dire savoir comment on réagirait dans une situation donnée. Cela suppose qu’on connaisse cette situation. Or il est souvent très difficile de s’imaginer une situation qu’on n’a pas encore vécue. Vivre cette situation permet donc d’avoir une connaissance empirique de sa réaction, parce qu’elle est un acte, un fait extérieur dont on peut prendr...
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« détermination de ses actions.

Or comme cette cause n'est pas sensible, la prise de conscience de celle-là est très problématique voir impossible. Ensuite, on peut aussi se définir par l'ensemble d'actes de conscience qu'on a effectués.

Mais la conscience n'est pas un objet.

Elle est nécessairement la conscience d'un objet, elle-même n'étant qu'un acte, une visée. Premièrement, la conscience de la conscience suppose une simultanéité parfaite.

Comme elle n'est que cette visée, elle n'existe que dans le moment de cet acte même.

La conscience d'elle devrait donc être prise au même instant.

Deuxièmement, comme déjà mentionné, la conscience de la conscience n'est pas définie car elle n'est pas objet, n'est pas sensible, il ne peut donc pas y en avoir de conscience. Une capacité naturelle de l'homme permettant de donner une dimension temporelle à la prise de conscience est la mémoire.

Elle représente cette ensemble historique de visées qui constitue l'homme.

Et elle est le seul accès qu'on a sur son passé.

Mais sa fiabilité n'est pas assurée.

D'un côté, elle est incomplète.

En effet il y a un mécanisme naturel qui anéantit des fragments mémorisés.

La fonction ce processus est de soulager la mémoire dont la capacité est limité, et aussi d'annuler tout ce qui pourrait avoir des effets négatifs, voir traumatisants.

D'un autre côté, elle n'est pas constante.

Comme elle n'est pas fixée réellement, elle peut se transformer sans aucune indication.

Ainsi la mémoire peut, à partir d'une représentation de la réalité, devenir celle d'un monde fictionnel indépendant. Ainsi on peut dire qu'il ne peut pas y avoir une conscience vraie et confirmée du 'Moi' donc d'une personnalité intérieure car celle-là est indéfinie.

Par conséquent, la théorie sartrienne qui nie l'introspection se cristallise. Elle est la seule à avoir une certitude car elle se fonde sur des faits prouvables.

Néanmoins, elle semble. »

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