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En quel sens peut-on dire que l'homme est, pour lui-même, l'être le plus proche et le plus lointain ?

Publié le 30/06/2015

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Cependant, quand il s'agit de nous, cette proximité fait manquer de recul et peut, parfois, nous empêcher d'avoir une vue authentique de nous-même.

Les bonnes perceptions ne s'effectuent pas seulement par le contact instinctif des sens. Il importe que l'objet à perce­voir soit placé à une certaine distance pour que nous puis­sions juger d'un coup d'oeil et, de façon objective, des rapports des parties avec le tout.

 

Il en est de même de la connaissance humaine. Ainsi, dans un vieux ménage, les époux sont trop près l'un de l'autre pour pouvoir porter, — sauf cas très rare, — l'un sur l'autre, un jugement bien objectif.

« le moi.

Dès lors, il n'y a qu'un seul être qui devient, à la fois, sujet et objet puisque, en introspection, l'objet de la connais­ sance se confond avec l'observateur.

Il est, non seulement proche, mais se confond avec lui.

Par suite de celte identité, je m'atteins immédiatement et bien plus vite que les autres.

Je puis bien me représenter ce qu'éprouve autrui mais ce savoir peut être erroné ou déformé.

Savoir ce qu'un autre souffre est bien autre chose que souffrir soi-même.

J'ai une intuition immédiate de ce que j'éprouve.

Je le vois, je le sens, je le vis au point que l'on puisse dire que ma conscience de souffrir est une « conscience souffrante.

:.

Ill.

- L'HOMME, I!TRE LE PLUS LOINTAIN POUR LUI-MI!ME.

Cependant, quand il s'agit de nous, cette proximité fait manquer de recul et peut, parfois, nous empêcher d'avoir une vue authentique de nous-même.

Les bonnes perceptions ne s'effectuent pas seulement par le contact instinctif des sens.

Il importe que l'objet à perce­ voir soit placé à une certaine distance pour que nous puis­ sions juger d'un coup d'œil et, de façon objective, des rapports des parties avec le tout.

Il en est de même de la connaissance humaine.

Ainsi, dans un vieux ménage, les époux sont trop près l'un de l'autre pour pouvoir porter, - sauf cas très rare, - l'un sur l'autre, un jugement bien objectif.

A plus forte raison, me manque-t-il la distance indispen- sable pour me voir tel que je suis réellement ! Ainsi, si '• paradoxal que cela semble, notre être reste lointain pour nous parce qu'il est précisément trop près de nous.

La psychologie parle de la pluralité des « moi :.

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Si étrange que cela paraisse, un même individu peut, en effet, avoir plusieurs c moi » car les différents éléments qui cons­ tituent sa personnalité ne « se fondent pas toujours en une synthèse unique :.

.

Il existe aussi des synthèses partielles.

Il est facile d'observer simultanément ou successivement, des c moi , différents dans la vie de l'homme normal.

Dans la Synthèse Mentale, le psychologue Dwellshauwers écrit : « La nature nous prépare intérieurement à toute espèce de destinée.

90-. »

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