Devoir de Philosophie

accomplir tous ses désirs , est-ce une bonne règle de vie ?

Publié le 18/12/2013

Extrait du document

Intro nous sommes face a un sujet intéressant qui nous questionne sur « accomplir tous ses désirs , est-ce une bonne règle de vie ? ». cette question soulève la problématique des désirs chez l'humain , de ces prolongements et de ses limites . Celle- ci incite à soulever beaucoup d'autres questions , par exemple «  n'est pas en satisfaisant ces désirs que l'on peut accéder à son propre bonheur ? » mais , tout d'abord comment peut-on définir les désirs ? Le désir est 'l inclination qui nous pousse a rechercher ou fuir un objet particulier. Le caractère problématique du désir est du au fait qu'on ne peut pas le calmer et a la difficulté de comprendre ses causes profondes . Par ailleurs le désir se distingue du besoin et ne porte pas sur des choses qui sont nécessaires . Il est artificiel , superflu , illimité . D'autre part , une bonne règle de vie signifie un mode de vie qui aboutit à de bonne moeurs a une vie sage qui peut éventuellement conduire au bonheur . Notre plan consistera donc a se questionner en première partie sur la question de savoir en quoi les désirs profonds sont ils essentiels à la vie pour aboutir au bonheur . dans une deuxième partie nous aborderons tous les inconvénients ou les dangers qui font que le bonheur ne peut pas être atteint par certains désirs malsains ou fallacieux . D abord il faut reconnaître que les désirs sains font partie intégrante de la nature humaine et participent a la combler. « accomplir tout ces désirs » suppose bien entendu que soit présente « la volonté sincère et habituelle de faire le bien »,d'après Comte Si l'on considère les enfants ils désirent tous s'amuser ou se distraire , et c'est un bien être pour eux . D'après Françoise Dolto , psychanalyste , beaucoup de parents dévalorisent les désirs de leur enfants, alors qu'il faut toujours les justifier ; comme par exemple l'idée d'acheter une mobylette quand un parent s'y oppose ; dans...

« lui venir la plénitude des satisfactions « ( gorgias 491e-492e).

Ainsi non seulement l'accomplissement des désirs serait la condition d'une vie heureuse , mais accomplir le plus grand nombre de ces désirs serait la condition pour mener une vie bonne selon la nature . les impulsions naturelles seraient a elles mêmes la norme de leur valeur .

Voilà donc la vertu et le bonheur ! Soutient Calliclès .

Mais ces deux aspects doivent être distingués : la vertu et le bonheur ne désignent pas le même mode de vie . Mais ne peut on pas mettre des bornes au désir Dans certains cas litigieux? Comme l'enseignait Épicure (lettres à Ménécée) il faut d'abord mettre de l'ordre dans nos désirs les hiérarchiser pour ne pas confondre la conquête du bonheur et la conduite sans frein de tout les plaisirs d’après l’épicurisme , le critère principal de la connaissance , la sensation , est aussi un critère moral ; le plaisir liée aux sensations « notre bien principal et inné « constitue la fin et le principe du bonheur affin d’éviter toutes sortes de troubles qui transformeraient le plaisir en douleur., Épicure sélectionne les plaisirs .

Sont sélectionnes uniquement ceux qui viennent de la satisfaction des désirs naturels et nécessaires : essentiellement les plaisirs du corps .

Donc cette sélection est importante ; de nos jours on fait souvent référence aux épicuriens parce-qu'il s'agit d'une conception sage et raisonnable. quant a lui Aristote avait un point de vue sensiblement différent sur le bonheur .

Pour lui , le bonheur est la satisfaction que nous tirons de nous même.

On accède au bonheur qu'en échappant au mirage des biens, qui ni contribuent pas .

Aristote (Éthique a Nicomaque) peut ainsi montrer que le bonheur est un effet de la vertu c 'est- à- dire du bien suprême parce que pratiquer la vertu , c'est accomplir ces véritables aspirations . A présent dans une deuxième partie ,nous développerons la question de savoir est-ce une bonne règle de vie de poursuivre un désir dont l'accomplissement est incertain et dangereux lorsque c 'est une règle contraire a celle qui assure un bonheur durable et tranquille. Tout d'abord , certains désirs comme le désir de possession d'un bien ne s'opposent-ils pas aux devoirs notamment au devoir envers autrui ? Nous allons voir cela . Les devoirs envers autrui doivent passer en premier lieu quand un homme désire s'accaparer un terrain qui ne lui appartient pas en l’occurrence .

Effectivement, respecter la personne est essentiel . selon Kant , respecter la personne , c 'est respecter l'homme comme chose en soi et non comme un phénomène .

parce que le bien est affaire de volonté , le devoir n'a d'autre justification que lui même .

Il prend la forme d'un impératif catégorique (je fais mon devoir parce que c'est le devoir ) qui s'oppose a l'impératif hypothétique (je le fais pour avoir une récompense) .l’intérêt et notamment l'intérêt financier est l’ennemi du devoir .Rajoutons que le fait d'accomplir notre devoir nous rend dignes d’être heureux . De même si l'on cite le désir sournois et dangereux de pouvoir , on peut évoquer là non seulement le non- respect de la personne mais également la violation des droits des citoyens lorsqu'il s'agit d' un dictateur par exemple qui aurait voulu prendre le pouvoir par les armes , comme Napoléon 1er.

.donc certains désirs individuels sont parfois très néfastes et contraires à la conquête du bonheur de tous . D'autre part un plaisir mal exprimé par un être en vue de dégager des sentiments ne peut il pas se transformer en doute , en remords , ou en regret dans certains cas ? Un défaut d'expression au niveau des sentiments en est souvent la cause effectivement . A ce propos Spinoza évoque « des passions tristes ».il considéré le désir comme « l’appétit avec conscience de lui-même »il déclare même que « nous ne désirons aucune chose parce que nous la trouvons bonne .

Mais au contraire, nous jugeons bonne une chose parce que nous la désirons ».

d’après Spinoza , parce qu'elle prend plus volontiers la forme du doute , que de la certitude,l'expérience morale est souvent faite de sentiments pénibles tels que le regret le remords. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles