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Bonheur

Publié le 24/05/2013

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L'éthique parmi les deux suivantes, le cynisme et l'épicurisme, qui me paraît proposer le meilleur art de vivre De grands philosophes posaient comme principe que le bonheur est le but de la vie humaine. Ce qui semble différencier le bonheur du plaisir, c'est que le bonheur se vit avec l'esprit. C'est un sentiment de plénitude dont on a conscience tandis que le plaisir est plus physique, impulsif, émotionnel et ne satisfait pas forcément. Si le bonheur repose sur une attitude, il est dans l'être et non dans l'avoir. On a parfois tous tendance à penser que c'est lié à ce qu'on possède, alors qu'il est peut-être davantage lié à notre âme. L'éthique de l'épicurisme se rapproche le plus à ma définition de ce qu'est le bonheur. Je vais la défendre en comparent ses éthiques du plaisir avec celle...

« Contrairement à l’épicurisme, le cynisme voit le plaisir le plus important et le plus satisfaisant comme étant le plaisir actif et physique vécus dans le moment présent.

Pour reprendre l’exemple précédent au sujet d’une relation sexuelle, c’est le seuil du plaisir actif donc la jouissance qui conduit les cyrénaïques au bonheur.

Celui-ci réside dans le mouvement de montée et d’abaissement de la tension produit par une action.

Selon eux, les plaisirs sont les tensions qui relèvent de l’excitation et non de la douleur.

Aussi, les critères du temps des cyrénaïques se distinguent par le fait que le plaisir passif évoque pour eux le sommeil ou même la mort et il est donc loin d’être aussi désirable que le plaisir actif.

Bref, l’absence de douleur n’est pas plus un plaisir que l’absence de plaisir n’est une douleur. Selon Épicure, le plaisir passif peut créer des expériences mentalement aussi fortes ou même plus fortes que celles physiques.

Vers la fin de sa vie, il était très malade et souffrait beaucoup.

L’attitude qu’il avait adoptée face à son éthique était de ne pas avoir de crainte, car son bonheur dépendait de lui-même.

Il se soulageait de sa douleur par la réminiscence de ses jours heureux passés, de ses meilleurs souvenirs.

Cela lui procurait des sensations de plaisirs réelles.

Pour les épicuriens, tout est entre nos mains.

Épicure disait : « Chez la plupart des hommes , le calme est léthargie , l' émotion fureur ». Nous aspirons tous du bonheur sans vraiment savoir de ce que c’est.

Pour les épicuriens, les plaisirs les plus forts sont ceux dans l’âme et l’esprit, tandis que pour les cyrénaïques, ce sont les plaisirs physiques.

Les critères du temps démontrent bien la différence, puisque les plaisirs des épicuriens durent à un plus long terme.

Finalement, est-il justifié de dire que le bonheur est autre chose qu’une addition de plaisirs?. »

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