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Bonheur et assouvissement des désirs: « Être heureux est-ce assouvir tous ses désirs ? »

Publié le 12/05/2011

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       La société de consommation est un parfait exemple pour la satisfaction des désirs. Que ce soient les magasins alimentaires ou vestimentaires, de nos jours, afin de satisfaire et de répondre à nos besoins, ces magasins nous proposent une quantité énorme de différents produits pour que chacun puisse trouver « chaussure à son pied «, c'est-à-dire un produit qui soit à son goût. Tous les jours de nouveaux produits sont inventés pour répondre à une demande qui ne cesse d’augmenter. La production des biens est donc directement reliée avec les désirs de la population. Au cours du temps, on peut dire que la production des industries a nettement changé. Alors que les produits manufacturés dans le développement du secteur secondaire sont de plus en plus populaires, on constate que la production répond plutôt à une demande de besoin. Par exemple, chez Ford, toutes les voitures sont les mêmes, même la couleur ne varie pas « Prenez la couleur que vous voulez, pourvue qu’elle soit noire « disait-il même ; c’est le système de production à la chaîne. Puis, dans les années 1970, ce système connaît un temps de crise. La demande se diversifie et les consommateurs, les ménages attendent des produits variés et de qualité étant désormais pourvus en bien d’équipement. Plus actuel, on peut observer ce phénomène dans le secteur de la mode. Le prêt-à-porter à subi une énorme transformation au cours du temps et l’on peut le voir dans la multitude des enseignes proposées. Elles cherchent à répondre à tous ces consommateurs qui toutes les saisons changent de mode et ont le désir de porter ce qui est à la mode.  Cependant, il faut se demander si ce besoin de satisfaire nos désirs à tout prix est vraiment la clé de notre bonheur. Au fond, le bonheur, qu’est ce que c’est ? Dans le sens commun, le bonheur c’est avoir tout ce que l’on désire. Mais est-ce vraiment la seule façon d’être heureux ? Et surtout, ces désirs, une fois satisfaits, nous rendent ils vraiment heureux ? 

« notre nature.

On a beaucoup de désirs différents et aussi tout le temps.

Schopenhauer pense que l'homme cherchequelque chose à désirer car il s'ennuie.

Ce désir va l'occuper et il ne va plus s'ennuyer car il va chercher à satisfaireson désir par tous les moyens possibles.

Mais une fois atteint, l'individu n'a pas tout à fait atteint le bonheur : enfait il était heureux dans sa quête pour satisfaire son bonheur.

C'est cela qui l'excitait vraiment.

Car une fois le désirsatisfait, l'individu retourne à son été d'ennui.

Ce qui le guidait et le gardait heureux était l'idée qu'à la fin il seraitsatisfait.

L'attente était directement liée à son excitation.

Donc comme celui-ci retourne au stade de l'ennui,l'individu cherche d'autres désirs, pour ne pas s'ennuyer.

Donc celui-ci n'est jamais satisfait, car il est tout le tempsà la recherche du plaisir.La satisfaction d'un désir peut aussi être décevante, c'est le phénomène de la sublimation du désir.

En effet,l'attente trop longue pour satisfaire ce besoin a embelli la chose.

L'individu a « chéri » son désir, l'a rendu beau,sublimé, ce qui le poussait à faire son possible pour en venir à la satisfaction de son désir.

Mais au final, quand il seretrouve face à celui-ci, il n'y a en fait rien de si spécial que ce qu'il imaginait.Il existe aussi d'autres moyens d'accéder au bonheur, selon les Epicuriens par exemple.

Quoique le sens d'épicurienentre aujourd'hui et celui de base ait bien changé (il est presque devenu le contraire), les épicuriens croyaient à labase que la simplicité était un pilier du bonheur et de la joie.

Cela dit, on peut dire que l'épicurisme était plus que dela simplicité.

C'était plus de la sévérité voire même de la privation.

Contrairement à beaucoup de philosophies, laphilosophie d'Epicure n'était pas une philosophie de connaissance mais de bien être.

Ce philosophe du IIIème siècleavant JC développait une philosophie dont le but n'était pas intellectuel.

Son but c'était d'atteindre le bonheur.

Lemode de vie des épicuriens est caractérisé par une vie simple, très basique, avec le minimum nécessaire.

Il y a aussiles régimes alimentaires qui ne sont pas à exclure : ils sont aussi basics et frugaux.De même, Aristote émettait l'idée que le bonheur s'atteignait par la connaissance et que par conséquence, seuls leshommes civilisés pouvaient prétendre être heureux. Au final, on voit bien que les avis sur le lien entre bonheur et désir sont très départagés.

D'un côté il y a ceux quiestiment que le bonheur et la satisfaction des désirs sont deux phénomènes inséparables.

De l'autre, on voit quedes philosophes tels que Schopenhauer ont émis l'hypothèse que justement la satisfaction de ses désirs menaientl'individu plutôt à un état de malheur, plutôt que de bonheur : un état dans lequel l'individu n'a toujours pas trouvésa satisfaction et ne se sent pas apaisé.

Dans le même état d'esprit, nous venons de voir qu'il existe d'autresmoyens pour l'individu de se rendre heureux.Pour résumer cette situation de débat, il serait intéressant de finir avec une citation d'Oscar Wilde, écrivain irlandaisné au milieu du XIXème siècle : « Il y a deux tragédies dans la vie : l'une est de ne pas satisfaire son désir et l'autrede le satisfaire ».

Par cette phrase, Oscar Wilde essaye de dire qu'au final, les deux solutions possibles mènent detoute manière à l'insatisfaction de la personne.. »

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