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Commentaire Kant La nature l'homme et l'animal

Publié le 05/08/2013

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Kant, grand philosophe du XVIII ème siècle, définit comme beaucoup d’autres penseurs, une finalité à l’existence humaine. En effet, selon lui, l’homme ne peut se réaliser pleinement, c’est-à-dire développer au maximum ses capacités, que dans la société (un regroupement d’individus, structuré par des liens de dépendance réciproque, mais souvent hiérarchisés). C’est pour cette raison que l’homme naît nu, sans instinct ni dotation comme il en est le cas pour tous les animaux. En effet, il lui échoit de s’élever par lui-même. Dans le ci-présent texte de Kant, nous verrons la transition de nature à culture, et le rôle prépondérant du travail dans cette transition. Kant part du postulat que la nature à une volonté propre, qu’elle est une actrice à part entière, et pensante, car elle à une volonté « a voulu « et un plan «  parvenir à ses fins «. Elle décide donc que l’homme doit : « Tire entièrement de lui-même tout ce qui dépasse l’agencement mécanique de son existence animale « C’est-à-dire que l’homme doit par lui-même, par sa capacité intellectuelle de création, d’imagination, d’invention, de volonté, se dégager, s’émanciper de son « existence animale «, autrement dit, l’instinct. Ainsi nous ne sommes pas fait pour fonctionner à l’instinc...
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« raison, mais paradoxalement n'existe pas sans elle, car la volonté est une action réfléchie. Ainsi « La nature, en effet, ne fait rien en vain », car elle a su doter l'homme des outils complémentaires, qui lui permettent de construire sa transition de nature à culture. La culture qui vient du latin colere, et qui signifie, « cultiver la terre, la nature », c'est-à-dire prendre soin de ce qu'elle nous offre.

Ici la culture de l'homme est de prendre soin des outils que la nature lui a donné, et de les développer. L'homme doit ainsi se construire un savoir par sa raison, car « ce n'est pas une connaissance innée qui doit assurer son instruction » autrement dit, il ne doit pas se reposer sur ce que son instinct lui indique ou lui apprend, car il doit, pour devenir homme, s'élever au dessus de cet état.

C'est pour cette raison qu'il se doit de trouver lui-même la connaissance par l'exercice de sa raison. Pour que tout, strictement tout, émane de « son oeuvre », la nature ne lui a donné « ni les cornes du taureau, ni les griffes du lion, ni les crocs du chien, mais seulement les mains », de sorte qu'il lui ai impossible de vivre sur ses acquis primaires, si il souhaite survivre. L'homme est en quelque sorte condamné à utiliser sa raison pour pourvoir à ses besoins. Kant remarque également que « La nature semble même avoir trouvé du plaisir à être la plus économe possible » ; la nature oblige l'homme à créer par sa raison un moyen de transition de nature à culture.

Ce moyen, doit être l'application de la raison de l'homme sur le monde qui l'entoure, avec comme but la création des ressources répondant à ses besoins : il s'agit ni plus, ni moins que du travail. De telle sorte que l'homme en s'élevant le plus proche possible du bonheur, acquiert, non pas le bien-être, qui est uniquement matériel, mais l'estime de soi, qui est la résultante de l'accomplissement de soi-même. Ainsi, l'homme sait qu'il a effectué la transition de nature à culture. Kant définit donc le passage de nature à culture, comme la prise de conscient de l'homme en tant qu'être de raison, qui par son travail, s'élève au dessus de la simple condition animale, qui lui ne vit pas, mais survit, grâce à son instinct. Si Kant nous fait ici l'éloge du travail comme outil révélateur de l'homme, comme la possibilité pour lui de passer à un état de culture, d'autre conteste cette affirmation. Les mises en perspectives : Marx et Arendt C'est notamment le cas de Marx dans ses Manuscrits de 1844, qui voit le travail comme le moyen d'aliéner l'ouvrier (le travailleur), c'est-à-dire que le travail rend l'ouvrier autre à lui-même (aliénation vient du. »

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