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Commentaire Rousseau

Publié le 23/01/2013

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Cet écrit philosophique de Rousseau est extrait d'Essai sur l'origine des langues, oeuvre posthume inachevée. Dans cette oeuvre il réfléchit sur les langues et la musique. Il s'agit ici pour Rousseau de soutenir qu'il y a une différence entre la communication animale et humaine. Pour ce faire, il va d'abord montrer que les hommes trouveront toujours un moyen de communiquer, à la différence des animaux, puis que les animaux, même les plus organisés ne savant pas dépasser leur nature, pour enfin affirmer sa thèse, suivant laquelle le langage est une faculté propre à l'homme. Dans cet extrait, Rousseau prend appui sur des doctrines cartésiennes du discours de la méthode, 5e partie. Cependant, il diffère de certains propos de Descartes, notamment de la Lettre au marquis de Newcastle. Nous allons donc nous demander comment Descartes peut il soutenir que si les animaux avaient des idées ils les exprimeraient puisqu'ils expriment leurs sentiments alors que Rousseau affirme que le langage est spécifique à l'homme ? Dans la première partie de ce texte, Rousseau expose sa thèse comme quoi le langage est une faculté propre à l'homme. Selon lui, le langage est une faculté qui ne dépend pas des organes physiques. Dès les premières lignes de cet extrait nous comprenons la position de l'auteur sur le langage. En effet, les mots en tête de cet extrait « l'art de communiquer nos id&eacu...
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« Brouillon du commentaire Rousseau. lequel l’un puisse agir et l’autre sentir, il parviendront à se communiquer enfin tout autant d   »id ées   qu’ils en auront.

  »  Dans la seconde partie de ce texte, Rousseau consid ère que les animaux pourraient parler si   c’est d’un point de vue physiologique puisqu’ils ont une organisation des organes de la parole suffisante   mais   ils   ne   communiquent   pas   et   cela   est   une   diff érence   enter   les   hommes   et   les   animaux   :   «   les   animaux   ont   pour   cette   communication   une   organisation   plus   que   suffisante,   et   jamais   aucun   d’entre eux n’en a fait cet usage   ».  Il ajoute que les animaux qui vivent et travaillent ensemble ont une   «   langue naturelle   » pour communiquer entre eux. Une langue naturelle est un code entre les animaux   constitu é  de   signes   qui   permet   aux   abeilles,   aux   fourmis,   aux   castors   de   «   s’entre­communiquer   »   c’est­ à­dire   communiqu é  entre  esp èces de  m êmes  sortes.

 Par  cons équent,  les langues naturelles ne   sont pas «   acquises   »  mais inn ées, toutes les abeilles en naissant savent communiquer avec les autres   abeilles,   etc.

  «   Ils   les   ont   tous,   et   partout   la   m ême   ;   ils   n’en   changent   point,   ils   n’y   font   pas   le   moindre  progr ès   » ,  puisque   les   animaux  ont  une   langue   naturelle,   celle­ci   ne   peut   être   chang é,   elle   n’ évolue pas, ni en bien, ni en mal et ne traverseront pas l’ épreuve du temps. La langue naturelle des   castors   restera   toujours   la   m ême   maintenant   et   dans   dix   ans.

  Le   terme   «   progr ès   »   ici,   est   la   cons équence   de   la   « langue   de   convention   »   des   hommes.

  En   effet,   puisque   les   hommes   doivent   apprendre une langue car elle n’est pas inn ée pour eux, celle­ci peut se modifier,  évoluer positivement   ou   n égativement,   donc   l’homme   peut   s’am éliorer,   ou   se   d égrader,   les   animaux   ne   pourront   jamais   progresser   : «   Voil à pourquoi l’homme fait des progr ès, soit en bien, soit en mal, et pourquoi les   animaux   n’en   font   pas.

  »   L’adverbe   «   voil à  pourquoi   »   montre   la   cons équence   de   la   langue   de   convention des hommes. Une langue de convention est r églée par une grammaire commune  à chaque   langue qui  à été invent ée par des hommes, qui nous permet de pouvoir former nos id ées. Et puisque les   langues sont des inventions des hommes elles ont  été modifi ées au cours du temps, des  époques, ce   qui n’est pas le cas des animaux. Dans ce texte, Rousseau reprend certaines doctrines cart ésiennes notamment sur la diff érence   de nature entre les hommes et les animaux. Pour Descartes, ainsi que Rousseau, les hommes et les   animaux sont diff érents non pas du point de vue physiologique mais du point de vue de la facult é de   l’intelligence. L’homme est capable d’exprimer sa pens ée, ce qui n’est pas le cas des animaux. M ême si   certains   animaux   parlent   ce   n’est   que   prolation,   il   émet   des   sons   mais   ça   n’a   pas   de   sens   pour   lui.

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