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Publié le 11/04/2014

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Philosophie : Devoir n° 6 Explication de texte de Spinoza, Traité des autorités théologique et politique,in:Oeuvres complètes Ce texte est un extrait de Spinoza dans « La Traité des autorités théologiques et politiques » dans les Oeuvres complètes. Le thème du texte est la liberté. Ce texte définit la liberté de l'homme dans une société organisée. L'auteur tente démontrer dans ce texte que la liberté de penser ne représente pas le moindre danger politique, qu'il n'y a aucune nécéssité de censurer les opinions des citoyens pour que l'État puisse se maintenir. Cette thèse nous montre qu'au XVII siècle, on considère que la liberté de penser représente un danger majeur sur un plan politique. À peu près tout les États européens ont des systèmes de censure qui leur permettent de contrôler les publications avant leur parution ou de supprimer des textes édités; ce contrôle apparaît comme nécessaire pour la sûreté de l'État. Mais, l'auteur s'oppose à celle idée et il propose que la liberté d'expression, de penser et de juger ne représente pas de danger politique et que la censure n'est pas nécessaire pour maintenir la sécurité de l'État. La liberté de penser est une liberté individuelle qui existe dans une société très bien organisée. La liberté individuelle n'a de sens que dans le respect de celle des autres et la solidarité. La liberté, pour l'homme signifie qui il est et ce qu'il veut être et non pas ce qu'un autre homme,lui, impose d'être. Or la contrainte des lois peut sembler n'être qu'une autre forme d'esclavage, car là où il y a le droit, la loi règle les relations des hommes entre eux: alors chacun se trouve forcé d'obéir à la loi et personne ne peut faire ce qu'il veut.Nous nous demandons alors si la liberté d'expression reprétente-t-il un danger politique ? Nous verrons, dans une première partie, les arguments sur lequel Spinoza s'appuie pour fonder une telle th&egr...

« Dans cette p rem ière pa r t ie, nous a l lons voi r les a rguments su r lequel Sp i noza s'appu ie pou r fonder u ne tel le thèse. Dans ce début de texte, nous pouvons aperçevoi r que l ' a u teu r ci te d i f férentes l i ber tés.

I l cite tou t d ' abord l a l i ber té de penser, qu i est u n d ro i t de penser l i b rement ce que l 'on veut, sans causer d 'o r d res pub l ic.

E nsu i te, i l ci te l a l i be r té de j uger qu i est u ne l i ber té pou r donner son opi n ion et enf i n, l a l i be r té de s'exp r i mer est u n d ro i t pou r tou te personne de penser comme el le le souha i te et de pouvoi r exp r i mer ses opin ions pa r tous les moyens.

On peut voi r que les d i f férentes l i ber tés ci tées en ce débu t de texte sont l iées les u nes aux au t res, car chacune des l i ber tés sont nécessa i re pou r l a v ie en société.

De p l us, ces l i ber tés ont l a même f i n, qu i est de penser ce que l 'on veut, de j uger su r n ' i mpo r te quel le chose et de donner son op i n ion en s'exp r i ma n t. D ' ap rès l ' a u teur, les «exigences de l a v ie en u ne société organ isée» consistent à penser l i b rement, de j uger et de s'exp r i mer, ma is sans causer d 'o rd res pub l ic, c'est-à-d i re de fa i re appel à l a r a ison et non à l a v io lence et de ne pas i mposer pa r l a force de ses i dées.

E nsu i te, Sp i nozap rend l 'exemp le d ' u ne lo i absu r de.

I l y a deux façons de l a cr i t iquer et de l a fa i re annu ler.

L a démonst ra t ion r a t ionnel le est const r uct ive et l a sécu r i té et l a l i ber té de tous.

L ' a u t re man ière de fa i re ent rer le désord re, et met en pér i l ce pou r quoi les hommes se sont associés.

D ' ap rès Sp i noza, u ne société organ isée peut fonct ionner pa r fa i tement avec des i n d i v i d us qu i expr i ment ce qu ' i ls pensent à cond i t ion qu ' i ls le fassent de man ière cor recte.

C'est au nom d u respect de l ' É ta t et d u ment ion de l a pa ix que l a l i ber té d 'exp ression do i t s'appuyer su r l a r a ison et non pas su r «la r use, l a colère, l a ha i ne». Les cond i t ions qu i rendent l a l i ber té d 'exp ression i noffensive sont que chaque personne «se contente d 'exp r i mer ou d 'enseigner sa pensée en ne fa isan t appel qu'aux ressou rces d u r a isonnement et s'abst ienne de chercher appu i su r l a r use, l a colère, l a ha i ne: enf i n, à cond i t ion qu ' i l ne se f l a t te pas d ' i n t rod u i re l a mo i n d re mesu re nouvel le da ns l ' É ta t, sous l ' u n ique garan t i t de son p rop re pouvoir.».

Ce n 'est pa r son contenu qu ' u ne pensée peut deven i r dangereuse, ma is c'est su r tou t dans l a man ière don t cel le-ci est p résentée qu'el le devient dangereuse.

L 'exemp le que nous donne l ' a u teu r est celu i d ' u n sujet qu i « a i t mont ré en quoi u ne lo i est déra isonnab le et qu ' i l souha i te l a voi r ab roger», à pa r t i r de l à, deux sit ua t ions vont se p résenter: da ns l a p rem ière, le sujet va fa i re a t tent ion pou r fa i re passer son message sans manquer de respect à l a «souvera i ne Pu issance», i l va éviter de «toute ma n i festat ion act ive d 'opposi t ion à l a lo i en quest ion», c'est-à-d i re qu' i l ne va pas défend re son opi n ion de man ière ag ressive, i l va u t i l iser sa r a ison.

L a deux ième sit ua t ion p révue est cel le d u même sujet qu i souha i te voi r cette lo i an nu ler, ma is cette fo is-ci, son i n tent ion va p l us lo i n, pu isqu ' i l cherche à «accuser les pouvoi rs pub l ics d ' i n j ust ice et à les désigner aux passions de l a fou le», ce sujet n ' u t i l ise pas sa ra ison, ma is i l se l a isse gu i der pa r sa ha i ne, sa colère, sa r use.

Selon Sp i noza, ces ressou rces ne. »

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