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Devoir de philo sur le discours de la méthode

Publié le 25/01/2015

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Question 1 : Rapprocher les affirmations de Descartes dans le § 2 (« Il est vrai que nous ne voyons point...  »), En particulier dans le passage suivant : « A l'exemple de quoi je me persuadai [...] en ma jeunesse, sans avoir examiné s'ils étaient vrais », des conditions politiques et scientifiques de l'époque : Lorsque DESCARTES publie en 1637 le discours de la méthode, l'église à une forte domination sur le pays et met ainsi en place une censure. Une grande affaire opposant scientifique et ecclésiastique a précédé de peu la publication de cet ouvrage. En effet en 1633 a eu lieu l'affaire Galilée, Galilée grâce à ses observations de Jupiter s'est rendu compte que des lunes tournaient autour de la géante gazeuse. Ainsi il a découvert que, contrairement à ce que disait l'église, tout ne tournait pas autour de la terre, il pose donc les bases de l'héliocentrisme et vérifie donc la théorie copernicienne. Ces affirmations amènent l'église à le juger pour hérésie et Galilée est contraint d'abjurer afin de sauver sa vie. C'est ainsi qu'à la même époque DESCARTES avait pr&eacut...
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« principes ou des affirmations qui n'ont jamais été examinés par la raison et dont la vérité n'a pas été prouvée.

Les affirmations de DESCARTES dans ce paragraphe sont donc à rapprocher du contexte scientifique et politique de l’époque car il fait référence à la nécessité de l’évolution de la raison personnelle des gens face à l’absence d’évolution des dogmes religieux (qui au lieu d’accepter l’évidence des découvertes scientifiques restent fixés sur leurs affirmations sans fondements).

Il ne faut donc pas selon lui attendre une évolution de la pensée de l’Eglise comme Galilée a essayé de faire mais plutôt faire évoluer ses pensées par une réflexion personnelle en ôtant les principes sans fondements de l’Eglise.

Il parle également à la fin du paragraphe des « chemins tout tracés qu’il est bien plus aisé de suivre, même s’ils tournoient » il critique ici également les scientifiques ou la population en général de ne pas s’opposer aux principes de la religion que l’on admet par tradition et de ne pas évoluer personnellement en ôtant ces même principes. Question 2 : A propos du § 6 (« j’avais un peu étudié, étant plus jeune...

») : Quels sont les « trois avantages » que Descartes va conserver des sciences telles qu’elles lui avaient été enseignées ? Dans le paragraphe 6, DESCARTES nous dit qu'il a étudié trois sciences lorsqu'il était plus jeune : la philosophie, la logique et les mathématiques.

Il élimine les défauts de ces trois sciences afin de ne garder que leurs avantages.

Tout d'abord, il a conservé la logique des syllogismes (raisonnement à deux proposition une mineure et une majeure amenant à une conclusion évidente), qui lui permet d’exposer de façon claire et structuré ses thèses.

Cependant cette logique par syllogismes issus de la logique aristotélicienne ne permet pas selon lui de produire un nouveau savoir.

De plus il garde un certain recul pour ne pas prendre n’importe quelle vérité comme exacte car d’après lui des nombreux préceptes de la logique seuls certains sont bons. DESCARTES à également conservé des avantages de l’algèbre, la rigueur et la méthode de celui-ci lui ont permis, après élimination des règles et des symboles algébriques « obscurs », de mener à bien les principes de sa méthode qu’il énoncera plus loin. Enfin, de ces sciences il conserve un dernier avantage, issu de la géométrie : l'imagination.

C’est la capacité à pouvoir réfléchir et penser avec des images représentant des objets dans l’espace, des choses matérielles qui sont nécessaires à la pensée mathématique/physique (il utilise celle-ci dans l’optique notamment).

Il faut cependant éviter d’utiliser cette imagination « géométrique » afin de se représenter des choses immatérielles (tel que dieu).. »

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