Devoir de Philosophie

dissertation conscience

Publié le 11/11/2018

Extrait du document

conscience
Sujet : la conscience de soi est-elle une donnée immédiate ? La conscience est le pouvoir de représentation permettant à l’homme d’avoir la connaissance des choses et de lui-même. Elle se définit donc comme une forme de connaissance. Le mot conscience dérive du latin « cum scientia » et il désigne littéralement ce qui est accompagné de savoir. Elle est donc l’intuition qu’a l’esprit de ses états et de ses actes. C’est en ayant conscience de ce qui nous entoure que nous percevons des objets et réagissons naturellement à leur présence sans effort de réflexion. Mais si chacun a immédiatement conscience des choses hors de soi- même et non un autre. Comment percevoir quelque chose sans avoir conscience que nous le percevons ? la conscience de soi semble indissociable de la conscience que nous avons du monde. Pourtant avoir conscience de soi ce n’est pas seulement avoir la sensation d’exister mais avoir conscience d’être un seul et même individu. C’est également avoir conscience d’être unique, avoir conscience de sa singularité. La conscience de soi est-elle quelque chose d’innée, d’originaire ? Le premier philosophe à avoir définie de manière claire la conscience de soi est Descartes Au XVII° siècle. Dans les méditations métaphysiques, essai publié en 1641, Descartes s’exprime en tant que scientifique. En ce temps-là, les sciences sont constamment réfutées si la terre est plate un théorème affirmait qu’elle est en réalité ronde si le soleil tourne autour de la terre, une fois démontré, c’est la terre qui tourne autour du soleil. L’auteur cherche alors une chose d’absolument indubitable, son but est alors d’atteindre la vérité et fonder les sciences. C’est par le doute hyperbolique, qu’il remet en cause l’existence de toute chose. Cependant c’est par la réflexion d’un doute qui consiste à douter de ce qui n’est pas évident que l’on peut dire que l’on est un sujet pensant. Lorsque Descartes dit « je suis, j’existe » il peut l’affirmer car l’acte même de douter de sa propre existence fait de lui une substance qui pense. En effet, il peut se tromper dans la conscience qu’il croit avoir de lui mais la pure conscience d’être, elle est indubitable. Cette o...
conscience

« conscience de soi.

L’homme n’a pas besoin d’autrui ni même du monde extérieur pour parvenir à la certitude de sa propre existence Si Descartes pose le pr incipe de la conscience comme inéducable, Pascal nous dit à travers la métaphore du roseau pensant que l’homme est un être fragile de par sa finitude dans le temps et dans l’espace mais il est capable de concevoir l’infiniment grand comme l’infiniment peti t.

Donc tout comme Descartes que l’homme pense le monde et s’identifie à l’extériorité, tout ce qui n’est pas lui c’est -à-dire qu’il a conscience d’être dans ce monde.

Il n’est donc pas dans le monde mais au monde.

En effet, les animaux ne semblent pas avo ir une conscience réelle de l’extériorité, ils subissent le monde.

Un animal agit sous son instinct et non sa raison, sa réflexion, sa conscience.

Il ne se différencie pas du monde alors que l’homme, lui, s’approprie le monde : les vitraux des cathédrales, le statuaire des églises sont l’exemple même de la représentation de l’effroi de l’homme devant l’inexplicable, ainsi le crie de désarroi devant l’incompréhensible l’amène à ce poser la question : qui suis -je? A ce stade, on peut dire que la conscience de soi est immédiate, l’homme est donc conscient d’être unique car il est un être symbolique.

Il a besoin d’extérioriser ses pensées sous forme de symbole (l’art par exemple) ce qui prouve qu’il a conscience de la place qu’il occupe dans le monde. Selon Desc artes le « je » est plus certain que le monde.

Il y a d’abord ma conscience puis ensuite le monde et autrui.

Comment tout seul ai -je conscience d’exister ? Suffit t -il de se sentir exister pour être soi ? Avoir conscience de soi n’est pas avoir conscience de son existence (être présent à soi).

Il faut être ou devenir soi -même c’est -à-dire être un et un être unique.

La conscience de soi ne peut cependant existée si elle n’a pas eu une construction.

En effet, nous pouvons voir que la conscience de soi n’est pas innée chez l’homme.

Prenons l’exemple d’un bébé, il voit ses mains ou ses jambes mais n’a pas conscience que ces parties lui appartiennent, qu’elles lui sont propres.

Il possède des sensations si quelque chose de froid ou de chaud le touche, il va avoi r une réaction, il va sursauter peut -être pleurer.

Cependant un bébé ne sait pas que c’est sa personne qui est touchée mais réagit plutôt à cause de ses sensations.

Il s’agit là du fantasme du corps morcelé.

De ce fait, en observant l’évolution de l’enfant , on s’aperçoit que le stade du miroir est la première étape de l’acquisition d’une identité personnelle.

A un an et demi, l’enfant n’a pas connaissance de son corps comme totalité distincte du monde extérieur.

Une étude « de la tâche » a été menée auprès d’enfants de crèche.

Elle consiste à déposer une tache de couleur sur la joue d’un enfant et de le mettre face à un miroir.

C’est seulement à partir de 2 ans qu’il s’identifie et cherche à enlever celle -ci alors qu’avant il ne faisait que passer devant le miroir ou le toucher sans comprendre qu’il voyait son image et donc ne cherchait pas à enlever la tache sur son corps.

Cela prouve bien que la conscience de soi se construit au fur et à mesure des années.

Cette étude a aussi montré la nécessité du langage. En effet, l’enfant avant 2 ans parle à la 3 ème personne ce qui montre qu’il n’a pas tout à fait la conscience de lui -même, de son identité.

C’est seulement avec l’emploi du « je » qu’on peut accompagner ses états d’âme d’un « je pense », lequel souligne la conscience de soi.

On ne se sent plus simplement que l’on a faim : on accompagne cet état d’un « je pense ».

Ainsi, on a conscience d’avoir faim et l’on dit intérieurement : « je pense que j’ai faim ».

On ramène ses états à soi.

Dans le cas de notre étu de l’enfant va penser et même dire « j’ai une tache » preuve de son indentification.

Le philosophe Kant ne présente. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles