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Explication de texte Bergson le langage

Publié le 14/12/2014

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Dans ce texte, Bergson aborde essentiellement la notion de langage. Il établit très rapidement un lien entre la vie sociale et le langage. Bergson va alors émettre la thèse que le langage s'est développé à travers la vie sociale et à travers les activités d'échanges des hommes dans la société. Les choses que le langage décrit auraient donc pour origine le découpage du réel par l'activité humaine. Il affirme également que  le langage est originellement motivé par l’action, a pour effet principal de l’orienter et se trouve par conséquent fondamentalement structuré en vue de l’action. Mais comment se définissent les liens du langage et de l'action ? Pourquoi peut-on dire que le langage est une faculté naturelle ? Quelle est la fonction du langage ? Comment l’auteur développe-t-il  le lien entre le langage et la vie sociale à travers cet extrait? Telles sont les questions auxquelles nous tenterons de répondre dans une étude détaillée du texte de Bergson. D’abord, Bergson va développer le caractère social de l’homme en effectuant une comparaison entre l’homme et la fourmi. En effet, il affirme que « l’homme est organisé pour la cité comme pour la fourmilière » (l.1). En effet, tous deux vivent en groupe, en communauté et ont un rôle à jouer dans la société. Toutefois, l’auteur nuance cette affirmation en montrant la différence entre ces deux êtres. La fourmi « possède les moyens tout faits pour atteindre son but » (l2-3) : dès la naissance, elle possède des dispositions naturelles et des aptitudes: elle sait ce qu’elle doit faire et ne se pose pas de questions. Par exemple, sa place dans la fourmilière est définie. Elle agit instinctivement, c’est-à-dire qu’elle possède une impulsion innée, automatique et invariable qui régit son comportement, et par conséquent le comportement de tous les...
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« l'individu de tenir son rôle social.

Le langage se définit par un vocabulaire, par un pouvoir de nomination, et par une grammaire, c'est-à-dire par des règles régissant la nature et les relations des mots.

Le langage a généralement pour but  l'expression et la communication.

Par expression, on entend expression d'idées et de sentiments : c'est par le langage que nous les exprimons.  La communication, elle, est action : on agit sur l'autre au moyen du langage.

Le langage permet alors à l'homme de penser et de communiquer ses idées : il fonde donc la vie en communauté.

Parler, et donc utiliser les mots, est part de la vie sociale.

Il n'y a pas de vie sociale sans langage ; on a besoin du langage pour vivre en société.

Chez les insectes, comme la fourmi, le système de communication, la « langue » est naturelle, mais ce n'est pas le cas de l'homme.

D'après l'auteur, « chaque mot de notre langue est conventionnel » (l.5-6), autrement dit, chaque mot de notre langue est institué, inventé et par conséquent pas naturel.

Pour autant, selon les mots de Bergson, le langage « n'est pas une convention, et il est aussi naturel à l'homme de parler que de marcher ».

(l.6-7) D'après l'auteur le langage est une faculté naturelle liée à notre corps ou liée à notre vie sociale.

En effet, on apprend à marcher naturellement, tout comme on apprend une langue.

Cela devient vite un acquis.

Il pose la vie sociale comme innée, fruit de la nature c'est-à-dire universelle. Comme le langage est un acte social, commandé par la nature sociale de l'homme, pour comprendre ce que “parler veut dire”, il faut voir quelle est sa fonction.

L'auteur se demande : « quelle est la fonction primitive du langage » (l7-8).

Il se questionne alors sur l'utilité du langage, tout en s'interrogeant sur son essence même.

En effet, L'adjectif  « primitif » peut renvoyer au fondement du langage: qu'est-ce qui a amené les hommes à créer un langage ? Dans un premier temps, l'auteur montre que la fonction primitive du langage est « d'établir une communication en vue d'une coopération. »(l8-9) D'après Bergson, sa fonction première est  donc sociale : La vie organisée des hommes au sein d'une société, dont la base est l'ensemble des échanges sociaux, s'appuie sur la nécessité d'une division du travail, car le fait d'opérer ensemble implique que chacun ait un rôle.

La condition requise pour coopérer, afin de se comprendre dans la société, n'est autre que la communication.

Ainsi, le langage devient la condition de possibilité des échanges sociaux.

Il existe afin de permettre aux hommes d'agir et de vivre en société.

L'auteur ajoute ensuite que « le langage transmet des ordres ou des avertissements » (l9-10).

Il structure alors le langage en fonction des actions.

En effet, l'action est. »

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