« Fais ce que voudra » de Rabelais
Publié le 13/08/2012
Extrait du document

La règle du « fais ce que voudras « semble donc ouvrir la porte à une parfaite liberté individuelle, la vie en société n’est donc plus un obstacle. Un aspect de la formule semble cpt avoir été oublié, celui du futur impliquant la réflexion au préalable de toutes les actions ; dans la description précédente, cette méditation à été tout à fait négligée, la porte n’a donc pas été ouverte à la liberté individuelle, mais à tous les excès & à une nouvelle forme d’aliénation allant jusqu'à la servitude : l’homme est esclave de lui-même par ce perpétuel penchant vers les passions, qui deviennent alors celles qui dictent la loi. Le développement des capacités humaines peut donc être oublié puisque les passions poussent toujours l’homme vers ce qui est plaisant et non vers le travail qui est au contraire difficile & déplaisant mais qui est celui qui permet à l’homme de se forger & de créer une progression de l’humanité. De plus, une société où chaque individu suit ses passions ne peut se perpétuer dans le tps, c’est l’insécurité qui règne, mais aussi la loi du plus fort donc l’instabilité permanente, caractère qui effraie l’homme.
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