La conception éthique du bonheur dans les morales antiques. ?
Publié le 16/06/2009
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Ce très beau sujet d'histoire de la philosophie est en dehors du programme. Cependant les manuels fournissent assez d'idées pour le traiter. L'obligation jouant chez les anciens un rôle si peu important qu'on a pu nier qu'ils en aient eu l'idée, la notion de bonheur, au contraire, fait l'objet essentiel des spéculations des moralistes de l'antiquité : le but de la vie est le bonheur, et le sage est celui qui y parvient. Ce bonheur, ils le concevaient, ainsi d'ailleurs que les moralistes de tous les temps, comme essentiellement lié à la vertu : même pour les épicuriens, la vertu conditionnait le bonheur. Mais leur conception du bonheur se différenciait de celle des moralistes postérieurs par les caractères suivants : 1° il était terrestre et humain, non céleste et divin (c'est-à-dire consistant clans la jouissance de Dieu au ciel); 2° individuel, et non social ou collectif; 3° intellectuel et consistant dans la conscience de sa perfection, non affectif.
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