La mort de la religion est-ce la fin du sacré ?
Publié le 11/03/2009
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Le concept de religion signifie relier, et louer respecter et célébrer. On peut dégager ce que les religions ont en commun : le sacré en opposition au profane, les rites et les mythes. Pour Comte ou pour Durkheim, la fonction de la religion est de donner ou de renforcer ta cohérence du groupe social, par des activités communes. Pourtant, c'est le contenu spirituel qui importe au croyant.
Si le sacré fonde la valeur de l'existence en général et de l'existence humaine en particulier, il s'ouvre sur la mise en place d'une exigence éthique qui m'oblige à observer une conduite découlant directement de cette valeur. C'est ainsi qu'une religion est indissociablement une vérité et un devoir, un savoir et une norme morale. Dès lors, si comme elle le prétend souvent, notre modernité refuse la dimension, toujours en un sens mystérieuse, du sacré et du sens religieux, qu'en est-il de notre existence ? N'est-elle pas irrémédiablement vouée à l'absurde, incompréhension radicale et amoralité complète ?
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