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« La paresse & la lâcheté » de Kant

Publié le 19/05/2012

Extrait du document

paresse

-Paresse: Manque d’envie, de motivation de faire quelque chose
 
-Lâcheté : Peur de faire quelque chose, peur d’humiliation, de conséquences et surtout de responsabilité
-Nature (l.2) : Nature humaine, nature physique
-Nature (l.17) : Notre essence, ce qui nous est inné.
-Livre : Mode d’emploi, régime, c’est-à-dire les livres religieux?
-Lieu de conscience : C’est le directeur, médecin, qui décide ?
-Travail ennuyeux : Penser par moi-même.
 
è Thème : L’autonomie de la réflexion de l’Homme adulte.
è Thèse : Selon Kant, beaucoup d’hommes restent mineurs parce qu’ils sont paresseux et lâches. L’homme est paresseux et lâche à cause de la facilité avec laquelle certains hommes se laissent contrôlés et la facilité avec laquelle d’autres profitent de cette paresse pour exercer sur eux une forte autorité et protection.
è Problématique : S’il est difficile de sortir de la minorité, comment fait-on pour devenir majeur?
è Dans un premier temps, Kant nous explique que les mineurs qui sont paresseux trouvent le travail de réfléchir par eux-mêmes trop ennuyeux et donc ils embauchent des tuteurs ou des médecins qui se chargent de ce travail-là à leur place.
Ensuite, Kant nous montre que les hommes mineurs ne sont pas seulement paresseux mais également lâches car ils ont peur de la majorité. Cette peur ne parvient pas forcément de leur imagination mais surtout de la part des tuteurs qui leur montrent les dangers de la majorité.
Enfin, Kant nous fait comprendre qu’il est difficile pour les mineurs de sortir de cette minorité car elle est naturelle. 

paresse

« riches continueront de paye r les pauvres qui travailleront à la place de ces riches paresseux : il y’ aura toujours des mineurs.

A la cinquième ligne, Kant nous donne l’exemple d’une sorte de mode d’emploi, un livre qui pourrait lui « tenir lieu d’entendement », un directeur qui pourrait lui « tenir lieu de conscience » ou encore un médecin qui pourrait « décider pour lui de son régime.

» Serait -il entrain de nous faire une référence aux livres religieux, comme la Bible ou le Coran ? Selon les croyants, ces livres sacrés sont des modes d’ emplois pour nos vies spirituelles.

On pourrait interpréter cette phrase comme une critique du croyant, un homme qui suit le régime de quelqu’ un d’autre, au lieu de réfléchir par lui- m ême.

Cependant, pour quelle raison les tuteurs (les majeurs dans ce cas) contrôlent la vie des mineurs ? Pour l’argent ? Pour le pouvoir ? On pense alors à la politique.

L’homme suit les lois de l’ état qui décide tout.

Peut-on, dans ce cas là, appeler les hommes politiques les tuteurs majeurs et les citoyens des mineu rs ?  Néanmoins, pourquoi les mineurs tolèrent- ils une telle dictature ? En e ffet, ils ne la tolèrent pas, ils la préfèrent parce qu’ils ont peur des dangers de la majorité.

 II.

La Lâcheté Selon Kant, les hommes ne sont pas seulement paresseux mais aussi lâches .

Les tuteurs montrent aux mineurs les dangers qui se trouvent dans le monde de la majorité tel un berger qui guide ses brebis.

Dans ce cas, imaginons un berger exagérateur, qui amplifie les dang ers extérieurs pour effrayer ses b rebis et leur garder sous le contrôle.

A la neuvième ligne, Kant nous explique que les tuteurs ont pris sur eux « très aimablement » d’exercer une « haute direction d’humanité » , c’est -à -dire, ces tuteurs sont volontairement là pour protéger les mineurs, ainsi que de faire leur travail pour eux.

Cependant, cela contredit ce que Kant disait à la ligne sept, « pourvu que je puisse payer; d’autres se charger ont bien de ce travail ennuyeux.

» Tout est donc basé sur l’ argent.

Et si ces tuteurs salariés devienne nt riches, ils deviendront eux aussi, mineurs d’une manière où d’ une autre.

Dans tous les cas, les mineurs deviennent esclaves de l’argent.

Ensuite, à la ligne 11, Kant surnomme les mineurs « paisibles créatures » .

Selon Kant, ces créatures resteront pais ibles s’ils ne réfléchissent pas pour eux- mêmes.

Cela pourrait dire que lorsqu’on réfléchit trop, cela créait des conflits – c’est pourquoi les tuteurs veulent garder les mineurs sous leur autorité et protection.

D’après Kant, on pourrait dire que l a paix est alors seulement possible que lorsqu e les pensées de l’homme sont contrôlé es.

Quel est le danger derrière l’ atteinte de la majorité ? Les responsabilités, l’indépendance, et surtout la liberté.

Lorsque l’homme est libre, il réfléchit par lui- même et n’a donc plus besoin de tuteurs.

Il ne les paye plus, les tuteurs n’ont plus de travail, et donc plus d’argent.

C’est pour cette raison -là que les tuteurs protègent le ur « bétail » du danger extérieur.

A la toute première ligne, Kant nous explique qu’un « g rand nombre d’hommes » restent mineurs tandis qu’à l’ avant-dernière ligne, il déclare qu’ il est difficile pour « chaque individu » de sortir de la minorité car la minorité est une chose naturelle à l’ homme.

 Cependant, nous savons que pas tous les hommes s ont timides ni paresseux.

Lorsqu’un bébé apprend à marcher, il doit faire u n grand pas envers la maturité.

Il a peut -être peur de faire une chute, mais c’ est en tombant que l’on apprend de ses erreurs et qu’on vainc notre peur.. »

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