La punition rend-t-elle justice ?

« Quand un représentant de la loi punit une personne qui a commis une faute, le but de la punition est le même queprécédemment : convaincre la personne qu'elle a mal agit et la dissuader d'une éventuelle récidive.

Les punitionsdans le domaine judiciaire ne sont jamais physiques.

En effet, depuis l'abolition de la peine de mort en France en1981, les punitions sont des peines de prison, des amendes ou encore une inéligibilité pour les éventuels politiciens.Les punitions corporelles sont considérées comme des vengeances et ne permette pas d'inculquer aux accusés lesvaleurs qu'on tente de leur faire assimiler.

La vengeance est une mauvaise chose dans le sens où l'on prend le risquede sombrer un cercle vicieux où chacun se venge de la vengeance de l'autre.

C'est un climat de chaos qui règneraitalors. Prenons encore un autre exemple ici : un homme a été condamné pour vol à main armé.

Il a été requis contre lui unséjour de 5 ans de prison.

L'Etat doit s'efforcer pendant sa peine de le préparer à une réinsertion dans le monde.

Eneffet, on chercher ici à inculquer les valeurs que les personnes n'ont pas assimilés pendant leurs jeunesses et celapeut être par manque de punitions telles que la privation de télévision.

Bien évidemment toutes les personnes quin'ont pas les valeurs essentielles de la vie n'iront pas en prison.

Seules ceux qui sont l'auteur de préjudices contre lacommunauté se voient administrer une peine.

Mais la plupart des cas ne nécessite pas de séjour en prison.

L'Etatcondamne souvent les gens à une amende proportionnelle aux dégâts commis.

S'attaquer aux portes-monnaies estun moyen très efficace d'empêcher les gens de récidiver.

L'Etat a très vite compris que la plupart des personnessont très matérialistes.

Mais l'Etat semble quelque fois abuser de son pouvoir.

Apposer un « tag » sur un mur, vouscoutera jusqu'à 30 000 euros d'amende et 2 ans d'emprisonnement.

Tandis que la conduite sous l'emprise de l'alcoolne coutera plus que 4500 euros d'amende et jusqu'à 2 ans d'emprisonnement.

On peut ici, se poser la question enquoi le graffiti est plus dangereux pour la communauté qu'un chauffeur ivre.

L'Etat semble plutôt vouloir plus fairedes exemples et effrayer les futurs vandales.

Cette méthode vise à inculquer des valeurs aussi bien à l'auteur desméfaits mais aussi aux éventuels délinquants.

En quelque sorte, une personne est condamnée non pas pour sesactes mais pour les idées que ces actes pourraient donner.

Cela ressemble en quelque sorte à de la dictature.

Eneffet, les abus sont vite possibles, ces décisions doivent être l'objet de surveillance.

Une injustice pouvant avoir desconséquences terribles pour l'ensemble de la communauté. On peut dire que ce genre de punition est plus facile à appliquer en apparence grâce aux textes de loi.

Mais enréalité, il est bien plus dur de punir, la moindre décision peut changer la vie de toute une famille. En conclusion, on peut dire que la punition est là pour enseigner et qu'elle est absolument nécessaire.

Une sociétésans punition est une société sans structure où chacun peut faire selon son envie.

Mais l'écart avec la dictaturen'est souvent pas bien grand.

La population doit veiller à ce que les décisions de l'Etat se fassent dans un objectifde bien commun et a le devoir de se rebeller en cas de violation des droits (cf.

l'article 35 de la Déclaration desDroits de l'homme et du citoyen).

On peut maintenant se demander ou se situe la limite entre démocratie etdictature.. »