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La recherche du bonheur est elle une recherche du plaisir ?

Publié le 27/02/2005

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La finalité est de nature morale et non sensible. « Le bien pour l'homme consiste dans une activité de l'âme en accord avec la vertu, et, au cas de pluralité de vertus, en accord avec la plus excellente et la plus parfaite d'entre elles. Mais il faut ajouter : « et cela dans une vie accomplie jusqu'à son terme », car une hirondelle ne fait pas le printemps, ni non plus un seul jour : et ainsi la félicité et le bonheur ne sont pas davantage l'oeuvre d'une seule journée, ni d'un bref espace de temps. » ARISTOTE, Ethique à Nicomaque, I 6. 2.3 Le bonheur est une fin mais il s'agit moins pour l'homme de le rechercher comme tel que de s'en rendre digne. La volonté de vivre en accord avec ses maximes coïncide avec la volonté de se rendre digne d'être heureux. Le bonheur « est d'après notre nature, ce qui pour nous, en tant qu'êtres dépendants des objets de la sensibilité, vient en premier et que nous désirons inconditionnellement. Ce même bonheur, d'après notre nature (si l'on veut appeler ainsi d'une manière générale ce qui est inné en nous), en tant qu'être doués de raison et de liberté, n'est pas, et de loin, ce qui vient en premier, ni non plus inconditionnellement un objet de nos maximes. Est cet objet le mérite qui rend digne du bonheur, c'est-à-dire l'accord de toutes nos maximes avec la loi morale.

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