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La volonté peut-elle être un réflexe ?

Publié le 14/05/2012

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Il n'est même pas essentiel aux réflexes d'être conscients. Si dans certains d'entre eux on observe une conscience totale, il en est qui ne sont que partiellement conscients : ainsi, dans le réflexe pupillaire, l'excitation est consciente, mais le mouvement réflexe lui-même est inconscient; inversement, dans le hoquet, c'est le mouvement réflexe qui est conscient, tandis que l'excitation qui le déclenche est inconsciente. Il en est enfin qui sont totalement inconscients : c'est le cas des réflexes qui commandent les mouvements de l'estomac et le fonctionnement de l'iris. Ce n'est donc pas la conscience ou l'inconscience qui caractérise le réflexe.

« 1 qualifiés de rétlexes.

Cette rcpré~entation est parfoi~ cullccti,e ...

t les foules réagissent à certains spectacles ou à certaines paroles d'une façon irrationnelle et souvent brutale, comme un mécanisme; aussi parle-t-on de réflexes sociaux.

Dans la vie intérieure elle-même, la suite de nos idées et de nos sentiments se fait suivant un ordre qui ne dépend de nous qu'exceptionnellement; si nous observons le cours ordinaire de nos pen­ sées, nous remarquerons beaucoup de réponses ou de réactions automa­ tiques, irréfléchies et involontaires qui peuvent, par analogie, être appe­ lées réflexes psychologiques.

ll n'est même pas essentiel aux réflexes d'être conscients.

Si dans cer­ tains d'entre eux on observe une conscience totale, il en est qui ne sont que partiellement conscients : ainsi, dans le réflexe pupillaire, l'excitation est consciente, mais le mouvement réflexe lui-même est inconscient; inver­ sement, dans le hoquet, c'est le mouvement réflexe qui est conscient, tandis que 1 'excitation qui le déclenche est inconsciente.

Il en est enfin qui sont totalement inconscients : c'est le cas des réflexes qui comman­ dent les mouvements de l'estomac et le fonctionnement de 1 'iris.

Ce n'est donc pas la conscience ou 1 'inconscience qui caractérise le réflexe.

L'activité réflexe est essentiellement une activité irréfléchie et invo­ lontaire.

Lorsque, au bord d'un large fossé plein d'eau, je suppute la chance que j'ai de le traverser d'une enjambée et calcule mon élan, mes mouvements sont réfléchis et il me faut un peu d'énergie pour réprimer la crainte de prendre un bain d'eau boueuse; mais, pour mettre un pied l'un devant l'autre dans une promenade, je n'ai pas à distraire la plus petite partie de mon attention : un pas appelle l'autre sans moi.

Parfois même les mouvements devenus réflexes s'exécutent malgré moi.

Ainsi, pour redresser mon vélo quand je perds l'équilibre, point n'est besoin de réflexion ni de volonté : l'équilibre se rétablit comme de lui-même.

S'il me prenait la fantaisie de faire une chute, il mc serait bien difficile de réaliser mes projets : mes muscles ne rn 'obéiraient pas et tendraient à rétablir 1 'équilibre.

On voit donc combien l'activité réflexe s'oppose à J'activité volontaire.

Une étude de cette dernière précisera cette opposition.

* * * La volonté est le pouvoir d'agir avec réflexion et liberté, c'est-à-dire avec la connaissance des raisons de son action et par choix délibéré.

L'activité animale ne s'explique pas par de simples réflexes.

Le réflexe Le réduit à une excitation provoquant un déclenchement automatique.

Or, il y a chez les animaux des hésitations, des tâtonnements dont on ne peut pas faire des réactions mécaniques à des excitations particulières.

Le chat qui aperçoit une souris, tantôt s'élance immédiatement sur elle, tantôt se met en arrêt, la suivant d'un regard aigu.

Un chien affamé attiré dans une cuisine par le fumet d'un rôti succulent ne va pas se précipiter sur l'objet de sa convoitise : il attend le moment favorable pour effectuer son larcin sans subir de trop dures représailles.

Ces comportements ne s'expliquent pas par de simples réflexes ou plutôt par des réflexes simples, mais on pourrait les expliquer par une combi­ naison ou une synthèse de réflexes.

Un animal est le siège d'excitations nombreuses qui tendraient à déclencher chacune un mouvement parti­ culier.

Mais il est des impulsions antagonistes : la faim d'une part et. »

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