Le bien détermine-t-il la volonté ?
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
Il nous arrive de faire délibérément le contraire de
ce que nous savons être bon. Quand un meurtrier assassine, il ne doute pas de la
bonté de son acte, il le veut sachant que cet acte est mauvais. Comment rendre
compte de cette situation ?
Seconde Partie Locke le Malaise détermine la
volonté
John Locke part de l?exemple
de l?ivrogne. La question de Locke est la suivante : qu?est-ce qui détermine la
volonté ? Supposons que le bien détermine la volonté, alors l?ivrogne conscient
du mal qu?est la boisson cesserait de boire. Or s?il continue c?est qu?autre
chose détermine la volonté, Locke répond par le malaise. Nous agissons en
fonction de notre malaise, l?alcoolique ne boit pas parce qu?il juge que cela
est bon, il boit parce que sans boire il se sent mal. Dans toutes nos actions
c?est ce malaise qui détermine notre volonté, quand bien même on admet que
combler notre malaise revient à mal agir c?est pourtant lui qui détermine notre
volonté. En conséquence ce n?est pas le bien mais le malaise qui détermine notre
volonté.
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