Devoir de Philosophie

Le bonheur

Publié le 20/12/2012

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Devoir maison de philosophie n°3 Si le bonheur est communément associé au plaisir, et que les philosophes antiques les relient souvent, on ne peut les confondre. Car le bonheur est un état durable de contentement et ne peut être uniquement le plaisir éphémère ou la satisfaction des désirs, ceux-ci étant sans cesse reportés sur un autre objet. Le bonheur peut être le but de notre vie et ce désir d'être heureux met en cause la manière dont nous vivons, qui nous conduira ou non au bonheur.Chacun veut être heureux mais personne ne sait réellement ce qui peut le rendre heureux. L'homme est donc condamné à la recherche du bonheur sans jamais l'atteindre pleinement : le seul état durable qu'il connaisse est l'effort pour y accéder. Le désir est lui, souvent condamné au nom de la raison. Il serait nécessaire, pour être heureux, de conformer nos désirs à la réalité, et l'absence de désir serait le seul désir légitime. Or, on peut critiquer cela en arguant que le désir est partie intégrante de notre être. Le bonheur ou le malheur absolu sont par définitions des sentiments exprimant la plénitude et la perfection de l'être heureux ou de l'être malheureux. Or la perfection n'existe pas, et personne ne peut connaître un bonheur absolu, car sachant que le bonheur est éphémère, il ne peut être évalué sur une échelle de valeur. De même pour le malheur. Autrement dire nul ne peut être comblé de bonhuer ou de malheur. Un sentiment ne peut être exprim&eac...

« parfaite n'appartient pas à la condition humaine, nos  états ne cessent e se transformer et glissent   continuellement du plaisir  à la peine, du bien­ être au mal­ être.Le bonheur absolu est incompatible avec   l'ordre naturel des choses. On ne peut qu'aspirer  à un bonheur d éfini par un rapport entre des maux et des   biens tel que les plaisirs l'emportent sur les peines.

  Lorsqu'un  être ressent une peine, il va  à l'encontre de la raison de pers évérer dans cette peine et ne pas   vouloir s'en d ébarrasser. Une peine provoque automatiquement un d ésir de s'en d élivrer. Or tout d ésir est   constat d'un manque et en m ême temps tension vers un objet susceptible de le combler. A la diff érence du   besoin qui apporte satisfaction une fois qu'il est combl é , le d ésir est manque et d ésespoir   : il n'est jamais   combl é et est toujours report é sur un objet diff érent. Le manque est alors subsistant et peut  être appari é à   une «   privation   ».Ce sentiment de privation provoqu é par le d ésir n'est pas moteur de bonheur, au contraire il   contribue  à le d étruire  à petit feu pour laisser  émerger la mis ère. «   C'est donc dans la disproportion de nos   d ésirs et de nos facult és que consiste notre mis ère   ».  Cela dit, quelle est la vraie route du bonheur   ? Avec cette question rh étorique «   En quoi consiste donc la   sagesse humaine ou la route du vrai bonheur   ?   », Rousseau tente de nous instruire sur la voie de la sagesse,   m éthode de la vie bonne et heureuse. Or une m éthode est un chemin qui m ène vers quelque chose. Un chemin   d éfini, balis é, autrement dit pour acc éder  à la vie heureuse, il faut suivre certaines r ègles. Le secret de la sagesse serait d'accorder nos d ésirs et notre capacit é de les satisfaire. Elle ne consiste pas  à   «   diminuer nos d ésirs   ; car s'ils  étaient au­dessous de notre puissance, une partie de nos facult és resterait   oisive, et nous ne jouirions pas de tout notre  être.

  » Il y a dans ce propos une nouvelle indication sur ce qu'est   le bonheur et toute une m éditation implicite sur la condition humaine en tant qu'elle est d éfinie par la   perfectibilit é. Nous faisons les efforts n écessaires  à l'actualisation de nos diverses aptitudes que parce que   nous en attendons des b énéfices. Il faut que nos d ésirs s' étendent jusqu' à où notre facult é peut aller. A   d éfaut, une partie d'entre elles resterait «   oisive   », inemploy ées, g âchées. L'homme ne doit pas vivre en   dessous de ce qu'il peut et de ce fait, les seules bornes de notre l égitimes de nos d ésirs sont les limites de nos   facult és et les contraintes du r éel.  La sagesse ne consiste «   pas non plus  à étendre nos facult és   ». Nos facult és sont grandes et il ne faut pas les   ignorer si l'on veut jouir de tout son  être, mais d éveloppement ne veut pas dire extension illimit ée. Il y a des   limites naturelles que l'homme peut franchir mais il concourt alors  à sa mis ère et non  à sa f élicit é. Pourquoi   ?   Parce que l'accroissement des pouvoirs est aussi accroissement des d ésirs. Plus l'homme peut, plus ses d ésirs se   multiplient et sa volont é de puissance s'accro ît de m ême, se croyant irr ésistible. En effet si l'homme peut   beaucoup gr âce  à son ing éniosit é il ne peut pas tout car mis érable est celui qui ignore ses limite entretien  des   r êves qui n'en ont pas. Alors que signifie mettre en accord les d ésirs et les pouvoir   ? Seulement «   diminuer les d ésirs sur les facult és   et mettre en  égalit é parfaite la puissance et la volont é.

  » L'importance est de comprendre que le secret de la   sagesse est dans l'intelligence d'un juste rapport. . »

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