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Le bonheur

Publié le 06/02/2013

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Le bonheur Composé de bon, du latin bonus : bon et de heur : destin favorable, du latin augurium : augure, présage, prophétie Le terme de bonheur signifie à l'origine le bon augure, c'est-à-dire la bonne fortune, la chance. Il désigne ne général un état de pleine satisfaction dans lequel l'homme réalise ses désirs et ses aspirations, et qui se manifeste par la jouissance de vivre et la confiance en l'existence, à l'opposé du malheur et de la souffrance. Du bonheur à la sagesse Que m'est-il permis d'espérer ? Dans la Critique de la raison pure, Kant écrit : « tout intérêt de ma raison est contenu dans ces trois questions : 1. Que puis-je savoir ? - 2. Que dois-je faire ? - 3. Que m'est-il permis d'espérer ? «. La première renvoie à la connaissance, la seconde au devoir, la troisième au bonheur. En effet, tout espoir tend au bonheur, et le bonheur est la satisfaction de tous nos penchants. Kant distingue alors la loi pragmatique qui conseille ce que nous avons à faire si nous voulons arriver au bonheur, et la loi morale qui nous indique comment nous devons nous comporter pour nous rendre dignes du bonheur. Le bonheur du sage : de la constance à la vertu Dans De la vie heureuse, Sénèque écrit&...

« · Ainsi, tout plaisir est donc dans sa nature même un bien, et pourtant tout plaisir n’est pas à rechercher.

De même, toute douleur est un mal, et pourtant toute douleur ne doit pas être évitée.

En effet, chaque plaisir et chaque douleur doivent être appréciés par une comparaison des avantages et des inconvénients à atteindre. · Ainsi, pour la doctrine hédoniste, le plaisir est le but de la vie, mais ce plaisir n’est pas celui de la chair et de la débauche, comme certains pourraient le penser.

En effet, pour Epicure, ce n’est pas cela qui engendre la vie heureuse, mais c’est le raisonnement vigilant, capable de trouver en toute circonstance les motifs de ce qu’il faut choisir et de ce qu’il faut éviter.

Ainsi, le plaisir dont il est ici question est celui qui consiste pour le corps à ne pas souffrir et pour l’âme à être sans trouble.

· « Or le principe de tout cela et par conséquent le plus grand des biens, c’est la prudence.

» B.

Le bonheur n’est que le négatif de la souffrance · Dans Le monde comme volonté et comme représentation , Schopenhauer écrit que le bonheur n’a pas de réalité propre, de contenu réel, mais qu’il existe que par l’absence ou la négation d’un autre contenu, qui constitue sa seule réalité : la souffrance. · En effet, la satisfaction, le contentement ne s’auraient être qu’une délivrance à l’égard de la douleur, d’un besoin. · A l’inverse, la douleur est la chose positive qui s’offre à nous, puisque pour Schopenhauer, la souffrance est le fond de toute vie. III.

Le travail psychique du bonheur A.

Du gain de plaisir à l’évitement de déplaisir · Dans Le malaise dans la culture , Freud remarque que le « programme du principe de plaisir » pose la finalité de la vie en termes de bonheur puisque la satisfaction pulsionnelle est un bonheur. · Dès lors, l’aspiration à la vie heureuse a deux faces : elle veut d’une part que la douleur et le déplaisir soient absents et que de forts sentiments de plaisir soit vécus.

Autrement dit, elle se compose d’un but positif : le gain de plaisir et d’un but négatif : l’évitement de déplaisir. · Cependant, face aux trois grandes menaces de la souffrance : en provenance du corps, du monde extérieur, et des relations d’autrui, les hommes se modèrent quant à leur prétention face au bonheur, et la plupart du temps s’estime déjà heureux d’échapper au malheur et à la souffrance.

Ainsi, « la tâche de l’évitement de la souffrance repousse à l’arrière-plan celle du gain de plaisir » B.

La quête du bonheur, à la fois impossible et nécessaire · Freud déduit dans Le malaise dans la culture que le fait d’être heureux ne peut être accompli, et pourtant, il est impossible de cesser tout effort pour s’en rapprocher. · Il précise ensuite que la maladie, la mort et autres formes de souffrance sont inséparables de la vie humaine.

Ainsi, le bonheur n’est possible que comme phénomène épisodique : « l’homme le plus sage et le plus modéré ne peut espérer garder son bonheur » C.

L’« économie libidinale individuelle » : une quête-plurifactorielle · Pour Freud, il n’y a pas de conseil pour atteindre le bonheur qui vaille pour tous.

Chacun doit essayer de voir lui-même de quelle façon particulière il peut y arriver.. »

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