LE BONHEUR

« • Le désir (fiche 5/ • Aristote (fiche 25/ • Épicure (fiche 26/ •Épicure: le bonheur n'est pas une somme de plaisirs • Kierkegaard : le bonheur nous détourne d'un désespoir nécessaire • Nietzsche: le bonheur est fade A.

Le bonheur est-il affaire de chance? B.

De quoi le bonheur est-il L'effet, pour Aristote? C.

Sommes-nous, selon Kant, destinés au bonheur? Corrigés p.

121.

58 Le bonheur comme repli sur soi •S i bie n que no us pouvo n s ê t re tentés de n'y voir qu'une affaire privée qui mêle bonne fortune et art de vivre, tout comme Voltaire (Candide/ invitait à cultiver son jardin pou r s'abriter des désas tres du monde.

3.

Critique du bonheur Le désespoir •Cependant, l'image * d' un bonheur qui ne se trouve q ue dans le repl i sur soi et la tranq uillité de l'exis­ tence méconnaît ce qui nous lie à nous-mêmes et aux autres.

En premier lieu, selon Kierkegaard (Traité du désespoi r], l'existence individuelle va de pair avec le désespoir d'être soi-même , notre capa­ cité réelle à la confiance et à l'espérance étant tou­ jours susceptible d'être anéantie.

Le bonheur coupable • En second lieu , ce qui nous lie aux autres nous empêche de considérer notre éventuelle fortune comme innocente .

Hegel (Principes de la philosophie du droit] note ainsi que la croissance des biens et la possibilité de jouir de la vie se font au détriment d'une classe sociale qui n' accède pas aux fruits du travail.

Fadeur du bonheur •Enfin, le désir du bonheur est chose fade.

C'est une notion qui sépare la vie et la vérité, que l'on ne trouve que dans l'épreuve : en recherchant le bon­ heur, nous refusons de faire de notre vie une mise à l'ép reuve.

Le désir d'u n b onheur sans histoire, à l'abri du danger, est une forme de renoncement, un refus d'affronter , comme y invite Nietzsche (Ainsi parlait Zarathoustra] , ce qu'on craint le plus, à savo ir la mort et notre propre destin.. »