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Le bonheur

Publié le 23/09/2014

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6. Le bonheur est nécessaire à notre survie Le bonheur – tout au moins son idée – nous serait-il indispensable ? Oui, toutes ces illusions sont là pour notre bien, car le bonheur est vital. Qu’arriverait-il si nous cessions de croire qu’avoir des enfants rend heureux, comme la plupart des études nous y invitent ? Ces dernières montrent que la satisfaction des couples, très élevée au début du mariage, baisse ensuite par à-coups jusqu’à atteindre son plus bas niveau à l’adolescence des enfants, ne remontant à son niveau initial qu’après le départ du dernier d’entre eux(3). Selon une autre enquête(4), qualitative celle-là, s’occuper des enfants rend les mères...

« Plus encore que la satisfaction qu'il apporte, sa première qualité est de nous stimuler.

Si nous n'avions pas une vision du bonheur, que ferions-nous ? Il sert d'étalon de mesure à nos désirs, à nos projets et à nos actes, même les plus inconscients.

Une expérience comportementaliste primaire (réagir à l'aide d'une manette à des mots défilant sur un écran) a ainsi montré que nous tendions naturellement à attirer vers nous les mots qui évoquent le bonheur et à repousser les mots désagréables, et qu'il était très difficile de résister à cette tendance(6).

Même pour de simples mots, notre soif de bonheur ne connaît pas de limites.

Et cette motivation paye.

Selon une autre étude7, les gens les plus motivés pour devenir autonomes, avoir de bonnes relations, s'accepter et progresser sont aussi les plus heureux. 8.

Le bonheur repose sur l'équilibre Serait-ce là encore une preuve que l'argent ne fait pas le bonheur, comme dit l'adage ? On dit aussi qu'il y contribue… Les Français le confirment (8) : il n'est que leur septième source de satisfaction (après la famille, les enfants, la santé, l'amour, les amis et les loisirs), mais l'emporte comme la chose leur manquant le plus pour être « encore plus » heureux (devant « davantage de temps libre », « un enfant », « l'amour », « se rendre utile » ou « un meilleur logement »). Il en va presque de même au niveau mondial.

Certes, les pays très pauvres sont les plus malheureux, tout comme le sont, dans les autres pays, les personnes les plus défavorisées.

Mais dès qu'un seuil de revenu est franchi – seuil relatif à chaque pays –, l'argent compte de moins en moins comme source du bonheur.

La perte d'un tiers du revenu diminuerait le bonheur individuel quatre fois moins qu'une séparation amoureuse (9).

Celui-ci repose plutôt sur une satisfaction équilibrée de nos besoins vitaux, affectifs et moraux.. »

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