Le bonheur
Publié le 09/06/2015
Extrait du document
«
Le bonheur n’est donc pas un jugement : il ne quitte jamais l’esprit de l’homme.
En fait la connaissance du soi et du monde permet l’atteinte du bonheur. D’ailleurs,
l’homme ne vit pas seul, il est un animal social, sans les autres il ne peut point
développer ses capacit és humaines, alors l’autrui participe directement à son
bonheur: pour vivre heureux il a besoin d’amis, et cela n’est pas pour lui rendre un
simple service, mais pour pouvoir exercer sa propre humanit
é. En r éalit é, avoir des
amis nous permets de partager avec eux nos pens
ées et nos perceptions et c’est ainsi
que l’homme exerce sa facult
é rationnelle à travers les relations effectu ées avec
l’autrui. Par exemple, avoir des amis nous permet de connaitre que l’autre poss
ède les
m
êmes points de vue, et cela nous fait acc éder au bonheur, et nous prouver que le
bonheur existe r
éellement. Et cela est affirm é par Aristote : « l’amiti é est indispensable
à
la vie : sans ami, nul ne voudrait vivre ».
De plus, les hommes se font toujours une id
ée fausse du bonheur. En effet le
bonheur c’est la r
éussite dans la vie et non pas le fait d’ être toujours heureux.
Par
suite le bonheur sera dans une vie dans laquelle l’agr
éable l’emporte sur le
d
ésagr éable. Donc une vie paisible, ou les probl èmes n’existent pas, et cette vie est
qualifi
ée d’une « vie r éussite » ainsi le cycle de la joie se place au dessus de celui de
la souffrance. Par exemple, un homme est heureux, s’il peut r
éaliser son but : disons
avoir des capacit
és financi ères int éressantes, une bonne vie sociale, avoir un bon
poste, une bonne famille… c’est en fait l’id
ée de Mill
Si tous les hommes veulent
être heureux c'est qu'ils ne le sont pas. Pour cela
il faut distinguer et savoir que nos pens
ées et notre bonheur d épendent de nous, une
fois sachant cette distinction nous arrivons
à dire que ce sont les id ées plus que les
effets qui nous rendent malheureux : la mort ne fait pas peur mais penser
à la mort
c’est ce qui rend terrifiant et malheureux. Alors nous devons utiliser notre raison et
tous les moyens pour ne plus penser aux choses qui nous rendent malheureux, et
corriger les id
ées fausses qui nous emp êchent d’ être heureux.
Par exemple si le
bonheur est un contentement de soi alors il s’atteint gr
âce à l’exercice de la volont é, et
gr
âce à la maitrise de soi. Bref, il faut vouloir être heureux, et y travailler pour enfin
l’atteindre, il faut voir les choses autrement. C’est proche de l’id
ée sto ïcienne : «Il faut
ê
tre comme un roc fasse aux vagues», « ce qui trouble les hommes ce ne sont pas les
choses mais les jugements qu'ils portent sur les choses » Epict
ète.
De plus il est d
éconseill é de penser aux malheurs et aux choses d épressives, (m ême
s’il existe dans la vie des situations d
épressives, il faut essayer de les d épasser ) , cela
nous fait diminuer notre puissance. Il faut avoir donc conscience des dangers qui nous
menacent et c’est uniquement pour trouver des fa
çons pour les éviter. Autrement dit, il .
»
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