Devoir de Philosophie

Le bonheur

Publié le 07/04/2021

Extrait du document

?Qu?est-ce que le bonheur pour vous ? Pour moi, le bonheur passe avant tout par une certaine liberté de l?esprit. Ce que j?entends par liberté (ou libre-arbitre) est la possibilité de faire ses choix par sa propre volonté, et non sous l?effet de pressions contraignantes. Liberté est aussi un synonyme d?autonomie, pouvoir donner sa propre loi. Jusqu?ici, nous ne parlons pas de liberté au sens juridique du terme, mais plutôt da la liberté intérieure. Le bonheur est un puzzle fragmenté en toute pièce, un puzzle que nous faisons nous-même au fil de notre vie, de nos vécus ainsi que de nos ressentis vis-à-vis du monde extérieur. Mais, pourrions-nous définir le bonheur en tant que réelle liberté ? Ne serait-elle pas finalement une simple illusion que porte notre esprit sur cette pensée que veut attendre chaque être humain ? Il est facile de se croire libre. Le consommateur qui se jette sur la chaussure de sport à la mode, et qui aime le groupe musical en vogue, se prétend libre et heureux, il a l?illusion d?affirmer ses goûts personnels alors qu?il suit les ordres de la publicité. Chacun d?entre nous est poussé à agir dans un certain sens par diverses pressions, aussi bien familiales, sociales, économiques et médiatiques. D?autre part, l?époque où l?on vit détermine en grande partie notre vie et nos possibilités. Ainsi, on peut soupçonner nos valeurs et nos choix de dériver de la situation historique et sociale dans lesquelles nous sommes insérés. Décidons-nous réellement de notre destin ? Ou bien, s...

« Pour Sartre, la liberté est un fardeau.

Devoir choisir sa vie à chaque seconde nous pèse tellement que nous préférons céder à une loi extérieure, que nous feignons de prendre pour contraignante.

Avec mauvaise foi, nous faisons semblant de penser que notre vie est déjà plus ou moins tracée alors qu’elle ne résulte que de notre choix souverain.

C’est peut-être ce que prouvent certains hommes qui, du jour au lendemain, quittent tout et changent de pays, se recréent une nouvelle famille, profession, religion, etc.

Voilà la définition du bonheur, la remise en question directe, sans se poser de questions, si on s'est remis en question, c’est qu’il y a une pensée dans notre tête qui nous dit que pour être plus heureux, il faut s’évader, il faut suivre ses propres désirs et non se laissait avec des regrets durant toute notre vie. Concernant le déterminisme, qui est la deuxième clé pour visualiser le bonheur, chacun à sa propre croyance sur ce sujet.

Par exemple, un enfant battu ou abusé sexuellement tendra à son tour à battre ses enfants ou à abuser d’eux ; des lignées de malheurs s’enchaînent ainsi.

C’est ce que l’Antiquité a représenté sous la forme allégorique du “fatum”, le destin, qui n’est pas en fait une force surnaturelle mais la réalité implacable du déterminisme inconscient.

C’est pourquoi Freud a souvent désigné les complexes déterminants par des figures mythologiques, tel que le complexe d’Œdipe. L’argument de la génétique peut aussi être pris en compte, certaines maladies seraient génétiquement programmées (la trisomie 21 par exemple).

Mais on ne peut pas tomber dans le tout génétique.

Quelques idéologues ont prétendu que toute notre vie serait programmée dans nos gènes, et qu’il existerait un gène de l’alcoolisme, de l’homosexualité.

Ces théories rappellent dangereusement des conceptions proches du nazisme, qui affirmerait un déterminisme des qualités via le patrimoine génétique d’une race particulière.

Ces théories démontrent aussi que le bonheur ne serait donc accordé qu’à une minorité, ou du moins, par un choix arbitraire.

Mais qui en serait l’arbitre ? Un être supérieur ? Ne pourrions-nous donc pas changer le côté de la balance vers un choix favorable, et plus proche du bonheur plutôt que de la tristesse ? La sociologie met en évidence le déterminisme social : les enfants des classes défavorisées accèdent rarement aux postes-clefs.

Ce sont certaines classes et certains réseaux qui reproduisent en vases clos leurs privilèges : les fils de décideurs se fréquentent, se retrouvent dans les mêmes lieux de vacances, puis s’entraident, participent à des clubs fermés, se marient entre eux.

Ils disposent à la fois d’un capital financier, culturel et symbolique.

Le capital se transmet donc ainsi.

Nous sommes mis sur des rails suivants notre milieux, pays et époque dans lesquels nous sommes nés.

La vie va donc décider elle-même de ce que nous aurons le droit ou pas, suivant notre milieu social, les personnes que nous fréquentons, ainsi que notre détermination à vouloir trouver le bonheur. Les possibilités que l’on soit heureux dépendra simplement de notre mode de vie, et la manière dont nous allons “consommer” cette vie.

Pour ma part, je pense que le bonheur au maximum ne peut être atteint.

On nous donne l’illusion que nous pourrions l’effleurer, voir même, le prendre avec nous, mais ceci n’est qu’un vulgaire mensonge fait de toute pièce, car même avec l’argent et tous les matériaux que nous voudrons, nous ne serons au maximum du bonheur.

Néanmoins, la liberté joue le rôle crucial d’un tel événement, on aura la possibilité de voir le bonheur, mais jamais de le garder auprès de nous.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles