Le bonheur est-il le plaisir ?

« Le plaisir est localisé, éphémère et partiel contrairement au bonheur qui lui est une joie de l’âme toute entière, sereine, durable et sans évidence.

Le plaisir sans le bonheur, dans la vie c’est tout à fait possible, il suffit de voir dans la vie quotidienne, il existe de nombreuses choses liées au plaisir comme le sexe, la drogue, la richesse, la célébrité où il peut y avoir une satisfaction dans l’instant mais qui ensuite, à la longue, engendre la souffrance.

Une vie remplie de p laisirs de table, et de paradis fictifs c’est une vie remplie de plaisirs vides, c’est -à -dire que l’idée du bonheur par rapport à ces plaisirs n’existe pas.

Car on est en perpétuelle demande de désirs, à peine satisfait, un désir est remplacé par un autre, encore et encore, la satisfaction est souvent éphémère qui devient l’ennui et la souffrance.

On éprouve du plaisir pour du plaisir or une société fondée sur le plaisir, ce n’est pas possible.

Comme le dit Nicolas de Chamfort, « le plaisir peut s’appuyer sur l’illusion, mais le bonheur repose sur la réalité » car tous les plaisirs ne peuvent pas comblés le désir de bonheur.

Le plaisir sans le bonheur existe, cependant, le bonheur lui ne peut exister sans plaisir, car une vie est remplie de plaisirs donc de désirs en attente de satisfaction.

Le bonheur est quelque chose qui se vie avec l’esprit, un sentiment de plénitude, dont on a conscience, alors que le plaisir est plus impulsif, physique, émotionnel, et ne satisfait pas forcément.

Pourtant le bonheur et le plaisir sont deux notions complémentaires car elles permettent à l’homme d’arriver au plus grand de tous les biens, le souverain bien, le bonheur.

A la plénitude de l’âme, c’est - à -dire le plaisir lié à l’écart d’équilibre du corps et du bien -être.

I l ne peut y avoir de bonheur dans l’immédiateté irréfléchie du plaisir.

Le plaisir est une condition nécessaire au bonheur qui lui -même est le résultat de la concrétisation et l’accomplissement de soi.

Chaque homme, au cours de sa vie, désire le bon heur.

C’est à travers le plaisir simple et naturel qu’il peut y arriver, le plaisir et le bonheur sont liés et complémentaires lorsque le bonheur est un jeu.

Ce qui distingue le plaisir et le bonheur, c’est la durée.

C’est pourquoi nous pouvons nous demand er si le bonheur provient du plaisir.

Nous avons cherché à montrer que le plaisir contribue au bonheur, le bonheur est dans le plaisir, pourtant il existe aussi des vies remplies seulement de plaisirs vides donc on la démontré.

Et pour finir, on en vient à la conclusion que le plaisir est complémentaire au bonheur.. »