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Le bonheur peut-il s'acheter ?

Publié le 27/02/2008

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Spinoza reconnaît par suite que les plaisirs et objets contribuent au bonheur de l?homme dans la mesure où la possession d?objets permet « l?accroissement de sa perfection et de sa puissance d?agir. » Si l?on se base sur les théories freudiennes, la frustration apparaît quand le principe de réalité empêche la réalisation des désirs provenant du « principe de plaisir ». Mais l?argent en gommant ce principe de réalité( l?homme n?a plus besoin de travailler, de faire des compromis), peut mener à la libération du principe de plaisir et donc au plaisir. - Ce qui amène à penser que pour être heureux, il faut pouvoir ne plus être soumis à la nécessité niaux contraintes. Si le bonheur est une satisfaction durable, il faut que l?on puisse jouir de ce qui nous rend heureux sans être perturbés, empêchés dans notre état de bien-être. Si un obstacle s?interpose entre moi et l?objet qui me rend heureux, cela me fait souffrir et m?empêche d?accéder au bonheur. Ainsi, par exemple, le travail est une contrainte nécessaire qui m?empêche de vivre tel que je le souhaite à tout moment. Si je suis obligé de faire quelque chose que je n?aime pas, je ne peux atteindre la sérénité. Avec l?argent, je peux me consacrer uniquement aux choses dont j?ai envie en payant d?autres personnes pour effectuer les tâches nécessaires mais contraignantes.   Si le bonheur suppose certaines conditions matérielles, il ne s?y réduit pas   Pourtant, comme le dénonce certains philosophes tel Schopenhauer, l?excès d?argent et donc l?excès de plaisirs et de jouissance même bien vite à l?ennui.

« de travailler, de faire des compromis), peut mener à la libération du principe de plaisir et donc au plaisir.- Ce qui amène à penser que pour être heureux, il faut pouvoir ne plus être soumis à la nécessité niaux contraintes.Si le bonheur est une satisfaction durable, il faut que l'on puisse jouir de ce qui nous rend heureux sans êtreperturbés, empêchés dans notre état de bien-être.

Si un obstacle s'interpose entre moi et l'objet qui me rendheureux, cela me fait souffrir et m'empêche d'accéder au bonheur.Ainsi, par exemple, le travail est une contrainte nécessaire qui m'empêche de vivre tel que je le souhaite à toutmoment.

Si je suis obligé de faire quelque chose que je n'aime pas, je ne peux atteindre la sérénité.

Avec l'argent, jepeux me consacrer uniquement aux choses dont j'ai envie en payant d'autres personnes pour effectuer les tâchesnécessaires mais contraignantes.

Si le bonheur suppose certaines conditions matérielles, il ne s'y réduit pas Pourtant, comme le dénonce certains philosophes tel Schopenhauer, l'excèsd'argent et donc l'excès de plaisirs et de jouissance même bien vite à l'ennui.En effet, si grâce à l'argent, nous pouvons avoir tout ce que nous désironsdans l'instant, alors les choses perdent de leur valeur et les hommes fortunéscourent toujours plus vers de nouvelles activités pour essayer de retrouverdes sensations.Il faut bien comprendre que le bonheur n'est pas tout entier assujetti auxconditions matérielles mais qu'il est plutôt un état de conscience, un étatintérieur.

Le bonheur ne se trouve pas dans un objet même si la société deconsommation telle que nous la connaissons tend à nous faire croire que lebonheur se trouve dans la possession de tous les objets.

En effet, le bonheurest beaucoup moins lié aux événements extérieurs qu'à notre personnalité,qu'à l'accord de nos actes avec nous-mêmes.

C'est pour cela queSchopenhauer affirme que "La souffrance et le bien-être qu'on ressent neseraient donc pas du tout déterminés de l'extérieur", " c'est en vain qu'oncherche au loin son bonheur quand on néglige de le cultiver en soi-même".Dès lors, le bonheur est une affaire intérieure et je peux très bien êtreheureux si je change mon regard sur la contrainte.Ainsi, les stoïciens faisaient résider le bonheur dans l'indifférence pour leschoses qui ne dépendent pas de nous.

Pour Epictète, il s'agit de se conformeravec la nécessité et la contrainte extérieure.

Il ne faut point essayer dechanger les choses, le monde mais changer nos désirs pour les faire coïncideravec l'ordre du monde.

Epictète : " Tu espères que tu seras heureux dès que tu auras obtenu ce que tu désires. Tu te trompes.

Tu ne seras pas plus tôt en possession, que tu auras mêmes inquiétudes, mêmes chagrins, mêmesdégoûts, mêmes craintes, mêmes désirs.

Le bonheur ne consiste point à acquérir et à jouir, mais à ne pas désirer.Car il consiste à être libre.

»Dès lors, le bonheur consisterait plutôt à maîtriser ses désirs pour ne pas désirer ce qui est futile et qui ne dépendpas de nous.

Nous n'avons pas besoin de fortunes considérables si nous savons nous contenter de plaisirs naturels,accessibles et non matériels.- Ce qu'il faut, c'est concevoir une autre idée du bonheur.

Le bonheur n'est pas forcément dans une jouissance etune plénitude absolue.

En fait, le bonheur est à repenser.

L'homme n'est ni un sage qui vivrait détacher de toutespassions et de toute souffrance, ni un hédoniste qui dépenserait plein d'argent.

Il est un individu qui se définit parce qu'il fait et par le sens qu'il veut donner à sa vie.Dès lors, l'homme qui désire quelque chose mais qui ne peut l'obtenir de suite, parce qu'il n'a pas les moyensimmédiats, doit mettre en œuvre des moyens et œuvrer en vue d'un but.

c'est agir en vue d'un but qui nous paraîtêtre un bien et c'est la mise en oeuvre de moyens, d'efforts en vue de ce bien qui me permet d'accéder au bonheur,qui me permet de me réaliser pleinement et d'être satisfait de moi-même.

Ainsi, pour Rousseau, "on jouit moins dece qu'on obtient que de ce qu'on espère, et l'on n'est heureux qu'avant d'être heureux." C'est donc bien larecherche du bonheur par un sujet qui a appris à se connaître qui donne à l'homme, ces plus grandes joies.

Ainsi, le bonheur, comme chose immatérielle et sentiment vécu, ne semble pas dans un premier temps s'achetercomme on achète un nouveau téléphone.

On ne peut pas vendre du bonheur en boîte, parce qu'on ne connaît pasles ingrédients nécessaires au bonheur.

De plus, ce dernier demande une certaine chance, une vie favorable et nulbillet ne peut détourner le hasard.

Pourtant, la richesse semble pouvoir permettre aux individus de se protéger desmauvais coups du sort et de construire des digues pour empêcher les inondations, comme le disait Machiavel.L'argent semble pouvoir acheter la satisfaction de tous nos désirs et nous assurer un plaisir perpétuel libéré decontraintes et de travail.

Cependant, la jouissance absolue est sûrement un mythe, dont l'existence réellesignifierait ennui et perte de valeurs.

Le bonheur est plus en rapport avec une certaine attitude, une vertuintérieure.

L'argent n'est rien sans elle.

En réalité, le bonheur est plus une affaire personnelle où chacun met enœuvre des moyens pour accéder à ce qu'il croit et juge bon.

Ainsi, celui qui œuvre pour avoir de l'argent peut êtreheureux de faire ses efforts vers ce but.. »

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