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Le savoir suffit-il à guider la pratique ? En quel sens peut-on dire qu'il faut y adjoindre l'expérience ?

Publié le 15/09/2014

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A l'extrême opposé, le savoir qui prend pour objet la réa­lité concrète et individuelle, comme par exemple, la géographie physique des différentes régions, la cosmographie ou l'histoire ;

 

Enfin, dans l'entre deux, le savoir que, à la suite de Francis Bacon, nous qualifierons « abstrait-concret « : il porte sur le réel, donc sur le concret, mais a pour but d'en déterminer les lois générales, la nature essentielle, aboutissant ainsi à des notions abstraites ; tel est le cas des sciences de la nature (physique, chimie, biologie) et des sciences humaines (du moins de la psychologie et de la sociologie, la possibilité, pour l'histoire, d'aboutir à des lois générales étant discutée).

« tuelle aussi bien que manuelle, le savoir-faire que procure un apprentissage bien conduit, ne constituent pas un savoir au sens ordinaire du mot.

Les faits d'expérience vulgaire, comme sont par exemple les " faits divers ,, des journaux, ne font pas non plus partie du savoir.

Pris substantivement, " savoir ,, est en somme synonyme de science, et un homme de grand savoir est celui qui possède des connaissances scientifiques très étendues ou très appro­ fondies.

Sans doute, le substantif " savoir ,, diffère de « science ,, en ce qu'il ne s'emploie qu'au singulier: l'assimilation de diver­ ses sciences procure un savoir plus large et non plusieurs " savoirs "· Néanmoins, de même qu'on distingue diverses scien­ ces, il y a différents types de savoir: celui du mathématicien ne ressemble guère à celui du spécialiste de l'histoire générale ou de l'histoire littéraire ; si le savoir mathématique est néces­ saire à l'élaboration de la physique, le savoir du physicien n'est pas, tant s'en faut, purement mathématique.

Nous en tenant aux distinctions qui peuvent nous servir à décider si le savoir suffit à guider la pratique, nous réduirons les différents types de savoir à trois : Le savoir qui atteint le plus haut degré d'abstraction, celui du mathématicien, qui travaille dans un monde de concepts détaché du monde concret ; A l'extrême opposé, le savoir qui prend pour objet la réa­ lité concrète et individuelle, comme par exemple, la géographie physique des différentes régions, la cosmographie ou l'histoire; Enfin, dans l'entre deux, le savoir que, à la suite de Francis Bacon, nous qualifierons " abstrait-concret ,, : il porte sur le réel, donc sur le concret, mais a pour but d'en déterminer les lois générales, la nature essentielle, aboutissant ainsi à des notions abstraites ; tel est le cas des sciences de la nature (physique, chimie, biologie) et des sciences humaines (du moins de la psychologie et de la sociologie, la possibilité, pour l'histoire, d'aboutir à des lois générales étant discutée).

C'est à propos de ces divers types de savoir que nous allons maintenant nous demander s'ils suffisent à guider la pra­ tique, c'est-à-dire notre action sur les choses et sur les hom­ mes, nous-mêmes compris, ou s'il ne faut pas y adjoindre l'ex­ périence.. »

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