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Le travail nous rend t-il libre ?

Publié le 15/10/2013

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Le travail nous rend-il libre ? INTRODUCTION L'intro est toujours la position d'un problème. Il y a problème lorsque : - Je donne une première réponse à la question posée - Je fais surgir une objection à ce 1er problème. Le temps que nous passons au travail occupe la majeure partie de notre existence. Cela nous prive de la liberté de faire ce que nous voulons. L'épanouissement personnel, la réalisation de nos désirs sont renvoyés au temps de loisirs. Marx écrit « L'ouvrier devient une marchandise. Plus le monde des choses augmente, plus le monde des hommes se dévalorise » (Manuscrit 1944). Mais par ailleurs aucun accomplissement de soi ne peur se passer d'un activité , d'un travail, d'une oeuvre au sens que l'artiste par exemple donne a ce terme. Réaliser ce que l'on veut demande des efforts. Alors le travail nous rend-il libres, ou bien est-il au contraire une expérience aliénante ? DEVELOPPEMENT I Dans la première partie, je développe la première réponse à la question posée. 1.Analyse du concept de travail A) Qu'est-ce que travailler ? Travailler c'est produire un objet qui n'existait pas auparavant en transformant une matière au moyen d'outils. Le menuisier fabrique un meuble en imposant au bois une forme pensée et définie préalablement dans son esprit. Or, le bois est dur, il peut casser. La matière résiste, il faut la vaincre. Celui qui travaille combat la nature pour la plier a sa volonté. Par ailleurs, le résultat n'est jamais donné immédiatement : l'artisan doit persister dans son vouloir, il doit tendre vers le but fixé et différé. Enfin, remarque Nietzsche, la décision de travailler n'est pas naturelle, justement parce que travailler est pénible. Elle est la conséq...
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« esprit. Or, le bois est dur, il peut casser. La matière r ésiste, il faut la vaincre.

  Celui qui travaille combat la nature pour la plier a sa volont é. Par ailleurs, le   r ésultat n’est jamais donn é imm édiatement : l’artisan doit persister dans son   vouloir, il doit tendre vers le but fix é et diff éré. Enfin, remarque Nietzsche, la   d écision de travailler n’est pas naturelle, justement  parce que travailler est   p énible. Elle est la cons équence d’une n écessit é de survivre et d’une   faiblesse de l’homme devant la rudesse de la Nature. «   Le besoin nous   contraint au travail dont le produit apaise le besoin : le r éveil toujours nouveau   des besoins nous habitue au travail   » (Humain, trop humain ) B) Le travail se d éfini par la contrainte Tout travail comporte une contrainte,  à la fois parce que la mati ère lui   oppose sa fixit é, d’autre part parce qu’il exige du travailleur un effort, enfin   parce que la d écision de travailler est impos ée par l’ext érieur. C)Illustration L’ étymologie le signale «    le tripalium   »(dont le travail tire son nom) est  à   l’origine un instrument de torture qui fait souffrir. «   Tu gagneras ton pain  à la   sueur de ton front, tu enfanteras dans la douleur   ». La Gen èse indique que la   peine li ée au travail de l’homme doit se nourrir au «   travail   » de la femme qui   engendre, est la cons équence d’une faute originelle. 2. D éfinition de la libert é A) La libert é  Or la libert é se d éfinit comme le pouvoir de faire ce que l’on veut, de   n’ être soumis a aucune loi que la science.  Être libre c’est  être autonome,   c’est­ à­dire se donner  à soit m ême sa propre r ègle. B) La libert é est absente de contrainte . »

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