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Le travail rend-il libre ?

Publié le 20/12/2012

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travail
Introduction : Le terme travail peut être perçu de plusieurs manières. Celui religeux où il est synonyme de malédiction car il représente la punition contre le pêché accomplit dans le jardin d'Eden. Celui, assez ancien, qui concerne le moyen d'assurer la survie de l'Homme en subvenant à ses besoins. Et puis, celui, plus récent, qui consiste à transformer la nature, un objet à des fins utiles pour la société. Mais alors, en dépassant ces trois définitions, le travail peut-il rendre libre ? Tandis que le travail permet à l'homme de s'affranchir de la nature, il est aussi parfois subversif, cependant il peut sembler que c'est l'Homme lui-même qui a rendu le travail alliénant.            Descartes parle de l'homme . Le travail aurait donc pu libérer l'homme des contraintes de la nature. Effectivement, l'homme moderne domine son monde et est capable de manier par exemple l'espace et le temps (internet, transports,...). L'homme moderne doit cela à son travail et à sa capacité à exploiter le monde environnant ...
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« découvrir et ainsi être son propre maître. En outre, il pourrait être judicieux de nuancer le travail qui permet d'écarter les besoins fondamentaux de l'homme comme la nourriture, l'habitat,etc, avec le travail où la finalité dépasse la simple satisfaction des besoins vitaux.

A partir de cette nuance, il est possible de dire que la liberté de l'homme commence lorque celui-ci est capable de rajouter au monde du superflu.

Ainsi, le travail peut parfois être qualifié de travail libre et il représente le moyen de développer tout le potentiel de l'homme.     Pourtant, le travail est aussi souvent vu comme une aliénation de l'homme.

L'esclavage est la forme la plus extrême de cette aliénation.

En effet, l'esclave n'est que la propriété d'une tierce personne, il n'est qu'un instrument.

De ce fait, l'homme esclave ne s'appartient plus à lui-même. Par ailleurs, Marx est souvent cité , par le véritable procès qu'il fait au travail.

Selon lui, ce dernier est extérieur au travailleur.

Par conséquent, le travailleur ne se sent lui-même que lorsqu'il est en dehors du travail et lorsqu'il y est, il se sent extérieur à lui-même.

Son travail n'est donc pas dû à son consentement, il est forcé.

Le produit élaboré par l'ouvrier est aussi extérieur car sa finalité ne dépand pas de l'homme ; il ne choisit pas quoi produire car il a vendu sa force de travail à un patron.

Il est aliéné, de plus, par toutes les règles auxquelles il doit se plier : horaires, production,...Ainsi, l'homme s'efface devant le besoin de toujours produire plus. Notammant, le taylorisme et le fordisme sont aussi deux moyens qui ont largement contribués à l'alliénation du travail.

Dans ces deux cas, le travail est divisé en tâches bien précises dont l'ouvrier n'en effectuera qu'une de façon répétée et ce, tout en pouvant ignorer la finalité du produit.

  Cette répartition des tâches est dans l'unique but d'augmenter la production, bien entendu.

Aussi, l'homme ne devient qu'un objet programmé qui n'a même pas forcément besoin de penser et qui pourrait être aisément remplacé par une machine.           Après ces faits, il est aisé de croire que le travail n'est pas subversif en soi mais que l'homme s'est lui-même aliéné. . »

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