Devoir de Philosophie

L'homme a-t-il, par son action, le pouvoir de changer sa destinée ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

Pour Husserl il y a donc une liberté fondamentale d?orienter sa conscience et son action. La destinée de l'homme ne serait alors qu'une vue a posteriori de l'ensemble de nos actions conscientes et libres. II Une destinée déterminée : l'action humaine soumise à un sens inaccessible à la conscience humaine, Freud et Spinoza -Freud : la conscience s'expérimente spontanément comme libre ; mais le moi conscient normal procède en fait d'une confrontation entre le fonds pulsionnel du ça et l'instance morale du surmoi, qui permet au sujet d'intérioriser les normes de la société (Le ça et le moi). L'origine de l'action est donc en partie au moins déterminée ; il n'empêche que cette genèse psychologique du moi aboutit à un sentiment positif de liberté, qui recouvre l'influence déterminante du surmoi. Dès lors, l'action ne peut venir que confirmer un espace de vie déterminé naturellement et socialement, et qui représente la destinée de l'individu. -Spinoza : c?est ce lien entre l?origine de la conscience et son objet que Spinoza explicite dans l?Éthique. Pour lui, la conscience n?est que l?émergence d?un désir particulièrement puissant chez l?homme ; or, ce désir n?est pas libre, il est déterminé par les causes du monde extérieur. Dès lors, le choix de l?objet du désir sur lequel se porte la conscience n?est pas libre : il est le résultat d?un déterminisme causal. C?est pourquoi Spinoza peut dire que je ne désire (ou aime) pas ce que je trouve bon librement, mais que je crois trouver librement bon ce qu?en fait en premier lieu je désire de façon déterminée, non libre, par l'action absolue de la nature divine. La destinée humaine n'est donc pas seulement inconsciente comme chez Freud : cet inconscient est lui-même déterminé indépendamment de l'homme par l'action divine.

Liens utiles