N'y a t il pas un caractère sacré de tout art ?
Publié le 04/01/2005
Extrait du document
A
l'exemple du romantisme qui a voulu rénover le sentiment religieux, la peinture
de Caspar David Friedrich, Le retable de Tetschen, peinture de paysage
représentant un Christ sur une montagne éclairée par le soleil Une oeuvre d'art
ne mérite pas un discours mais une prière car la contemplation d'une peinture
élève notre âme vers Dieu. La contemplation esthétique est une expérience intime
d'union avec l'esprit du Créateur. Cette pensée qu'on pourrait appliquée au
Retable exprime ce désir d'union de la nature, de l'art et de la religion en
vue d'une certaine totalité Tout homme devant la nature éprouve un certain
sentiment du divin.
3) le paradoxe du sacré
et de l'oeuvre d'art : l'iconoclasme.
La Grèce et l'Egypte antique donne figure à ses dieux, et de parallèlement, la
philosophie s'interroge sur cette représentation, et mesure son accord avec la
notion civique du divin et les formes reçus de sa représentation. Il s'ouvre
avec la philosophie ce qu'on appellera l'iconoclasme. La postérité de Platon
mettra à vif deux exigences contradictoires : le regard doit se tourner vers le
divin et qui lui seul vaut la peine d'être contemplé et que le représenter est
vain et inconcevable. Mais cette pensée n'aboutira pas à la destruction des
images. La philosophie fût sans prise sur la cité qui ne cessait de multiplier
les images. La philosophie n'était pas unanime, Aristote pensait que le travail
de l'artiste participait à la dignité divine.
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