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Peut-on avoir le bonheur en partage ?

Publié le 02/10/2013

Extrait du document

I Recevoir le bonheur en partage

1. Bonheur, fortune et coups du sort

2. Le bonheur en héritage

II Donner le bonheur en partage

1. Offrir ses biens en partage

2. Le désir d'autrui

3. l'amitié et l'amour

III Où trouver et comment conserver le bonheur ?

1. Le bonheur dans l'au-delà

2. Le malheur dans le monde ici-bas

3. Le bonheur en soi et pour soi

« de la vie notamment, il montre que la sagesse contenue dans les livres de philosophie, constituent un trésor dans lequel chacun peut puiser à volonté pour découvrir les voies du bonheur.

Mais ces œuvres insistent aussi sur la nécessité de choisir le destina­ taire de ces biens.

Le sage, selon Sénèque se reconnaît non seulement à ses dons mais aussi au choix qu'il fait des bénéficiaires de ces dons.

Le partage se fait ainsi entre gens également dignes et vertueux et s'accom­ pagne d'un sentiment de reconnaissance, comme celui qu'éprouve Alexis pour le Privateer ou Téléguine et Astrov pour l'accueil que leur réserve Sérébriakov.

Vouloir partager la recherche du bonheur, se traduit, dans la pièce de Tchekhov et dans le roman de Le Clézio, par le désir d'autrui, de l'hôte, aux deux sens du terme, un désir qui prend la forme d'une ami­ tié (entre Sonia et Éléna, Alexis et Fritz, par exemple) ou d'un amour (entre Éléna et Astrov, ou entre Alexis et Ouma).

Cependant, les œuvres montrent aussi que la vie en commun, ses exi­ gences, les dissensions qu'elle entraîne, peut mettre un terme au bonheur et être une source de malheurs ; et la fin de ces œuvres plaide plutôt en faveur de la solitude, d'un isolement bénéfique, parce que volontaire.

Sé­ nèque invite ainsi Paulinus à une retraite tranquille ; Sonia et Voïnitski, à nouveau seuls, peuvent rêver d'une récompense dans l'au-delà; et Alexis, rompant avec les siens, cherche à rejoindre Ouma dans le domaine mys­ térieux et solitaire du Mananava.

3 Problématique L'étymologie du mot bonheur («heur» vient du mot latin augurium qui signifie présage) suggère que le bonheur est un bien (matériel ou moral) que chacun peut recevoir ou donner un peu par hasard, au petit bonheur la chance, comme on dit.

Le mot fortune contient d'ailleurs cette double idée d'un bien, une richesse, acquis grâce à la chance.

Mais le sort suffit-il à expliquer le bonheur? Le bonheur n'est-il pas plutôt un bien (matériel ou moral) que nous lèguent les Anciens ou que nous transmettons à nos descendants, pour qu'ils en profitent à leur tour? Autrement dit, le bonheur, ou du moins les clefs qui nous en permettent l'accès, est-il un héritage qui se reçoit et se donne, ou au contraire un bien qui n'existe pas réellement ou qu'il faut garder jalousement pour soi?. »

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