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« Peut-on penser par soi-même sans se soucier de la pensée des autres ? »

Publié le 13/10/2013

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 Philosophie L’homme se vante de sa liberté de pensée,

qui lui permet, selon lui, d’avoir une opinion personnelle, un avis sur ce qui l’entoure. Mais notre image aux yeux des autres n’a

jamais eu tant d’importance que de nos jours. Tous les hommes s’inquiètent sans cesse de ce que pensent les autres, et décident

parfois de changer radicalement pour paraître mieux, allant même jusqu’à ajuster leurs pensées sur celle d’autrui car l’être humain

est, par nature, un être social, qui vit avec les autres et avec lesquels il se confronte afin de se reconnaître. Alors même si l’homme à

la capacité et le droit de penser par lui-même, peut-il avoir un point de vue qui lui soit propre ? Peut-il effectivement avoir un

jugement personnel sur le monde qui l’entoure, sans devoir sans cesse confronter ce jugement à celui des autres ? Peut-on donc

toujours considérer l’homme, être ayant la capacité de penser par lui-même, comme libre et indépendant dans la pensée alors que

celle-ci semble de plus en plus confrontée à celle d’autrui ?

Il est vrai que l’homme a souvent la sensation de penser par lui-même, il conteste facilement l’influence des autres sur ses idées.

Pourtant, l’homme sait que de nombreuses personnes ont pensées avant lui, et que le résultat de ces réflexions oriente désormais

nos habitudes et qu’il mérite notre attention. Un vrai jugement n’est pas un simple préjugé, une idée doit être personnelle même si

elle peut s’accompagner de réflexions et pensées des grands philosophes des siècles passés.

« La pensée, une connexion avec celle d’autrui A – On pense mieux en groupe que tout seul Lorsqu’un homme pense s\ eul, il a tendance à se renfermer dans son opinion et à se croire dans la raison.

Or, nous savons que communiquer avec autrui perm\ et à tout homme de s’apercevoir de ses erreurs de son raisonnement.

Par exemple, dans un débat, lorsque nous discutons ave\ c le groupe adverse, nous pouvons remettre en question notre pensée, réfléchir à celle des autres et essayer d’apport\ er des arguments en réponse.

C’est la confrontation des idées q\ ui permet d’avancer vers une pensée plus correcte.

Si le groupe adverse pen\ se le contraire de nous, c’est qu’il a ses raisons, et c’est do\ nc à nous de remettre en question notre pensée et d’essayer de compren\ dre celle d’autrui. B – Communiquer, c’est élever sa pensée vers un dialogue Co\ mmuniquer ses idées ne signifie en aucun cas que l’on souhaite un affrontement avec celles d’autrui, mais communiquer renverrait ve\ rs un partage de ses opinions visant à les améliorer.

La communication permet de mettre en relation le savoir et la connaissance\ vers des idées communes.

Par exemple, Socrate n’a laissé aucun écrit de ses pensées, mais préférait communiquer avec\ les autres afin de leur prouver qu’ils se trompaient.

Pour penser, l’homme doit se nourrir de la pensée d’autrui, car comment amé\ liorer nos idées sans avis extérieur, sans critique ? Effectivement, penser par soi-même c’est en fait penser avec autrui une idée \ nouvelle et confronter sans cesse ses idées avec celles des autres. Il nous apparaît donc que, même si l’homme a pour habitude de c\ roire qu’il pense par lui-même, c’est par ignorance, car l’homme a en réalité besoin des au\ tres pour construire une réflexion et qu’il ne doit ni se laisser avoir par les préjugés, ni ignorer\ totalement la pensée des autres. L’homme doit plutôt s’associer aux autres afin d’amélior\ er la pensée de tous.. »

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