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philo cours inconscient: L’hypothèse de l’inconscient psychique Freudien compromet-elle notre liberté ?

Publié le 07/11/2022

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« L’inconscient et la liberté La liberté définition : La liberté se défini d’emblée et directement par le fait de ne pas être esclave.

Autrement dit d’être affranchi de toute aliénation (dépendance par rapport à un autre).

D’autre part être libre suppose l’absence de contrainte. Cependant l’idée de liberté évoque immédiatement l’idée de responsabilité : en effet être libre c’est aussi répondre des conséquences de cette liberté et non pas seulement jouir d’une capacité sans entrave sans frein car selon l’adage bien connu « la liberté des un s’arrête là où commence c’elle des autres ».

Il y a différents types de libertés : liberté d’expression ; de conscience ; d’opinion mais surtout de mouvement et de parole.

Ces différentes libertés sont reliées soit à la nature soit à la loi et à l’état.

Il existe en effet selon les philosophes comme Aristote ou Locke un droit naturel qui serait inerrant à la conscience morale quel que soit le peuple, comme Aristote l’affirme dans la politique en déclarant que le droit naturel est comme « le feu qui brûle à la fois ici et en perce ».

Pour Locke il existe un droit de résistance à l’oppression lié à la nature universelle de l’Homme et qui implique qu’aucune contrainte, aucun pouvoir, aucun état ne peuvent ignorer ou altérer la liberté. Sur un plan subjectif Sartre déclare « l’essentiel, c’est la contingence » : en effet la contingence c’est ce qui varie et ce qui change ce qui peut être différent à chaque fois comme tout choix humain.

Au contraire et par opposition la nécessité et ce qui ne peut pas ne pas être autrement qu’il n’est.

Comme les lois nécessaires de la nature prédites par les sciences et tout ce qui en générale ne peut varier comme le feu qui brûle. Contingent/nécessaire ou Liberté/nécessité (important en philosophie) L’inconscient définition et explication : L’inconscient est par définition ce qui échappe à la conscience.

La liberté est donc contingence car les choix peuvent se contredire en fonction des intentions, de plus l’homme selon Hanna Arendt par sa naissance inaugure une série inédite d’acte dont il est la cause et qui manifeste la liberté. L’inconscient pour sa part se distingue de l’inconscience : tandis que l’inconscient est ce qui échappe à la conscience, l’inconscience est un état de perte de connaissance (coma, évanouissement etc…) La question est de savoir s’il existe réellement dans la vie mentale des événements des souvenir qui échappe à la conscience tout en pouvant ressurgir.

Marcel Proust dans du coter de chez Swann relate l’épisode de la célèbre madeleine trempé dans le thé par le narrateur et qui le ramène aux souvenirs de son enfance et de sa grand-mère : la sensation le gout de la madeleine a fait accéder un souvenir d’enfance enfui à la conscience.

Cela signifierait que la mémoire serait plus riche sur le plan inconscient que sur le plan conscient et que la question serait de savoir comment accéder et pourquoi à ses éléments inconscients. Leibnitz conçoit l’inconscient comme une série de petite perception trop faible pour atteindre le seuil de la conscience (nouveaux essais sur l’entendement humain début du 18ème siècle) il fait référence à un dormeur qui ne se réveillerait pas au bruit des gouttes mais serait conscient du bruit de la vague.

Leibnitz conçoit donc l’inconscience comme essentiellement sensoriel puisque ce sont de petites perceptions accumulées des perceptions en entrainent le réveil, la conscience du dormeur.

Cette conception de l’inconscience chez Leibnitz en est la première trace officielle dans la philosophie.

C’est par l’analyse du rêve que Freud prétendra dans son livre de 1900 « L’interprétation du rêve » démontrer que le rêve serait « la voie royale vers l’inconscient ».

Freud affirme que le rêve est la voie royale vers l’inconscient car selon lui le sens et la symbolique du rêve font accéder à l’inconscient du sujet. Freud à partir d’expérience clinique comme celle d’Elisabeth Von R va observer une étroite corrélation entre les douleurs inexplicable sur le plan somatique et une problématique purement psychique.

Dans « les essaies sur l’hystérie » avec Brouer, Freud observe que Elisabeth a refusé une demande en mariage pour s’occuper de son père malade tandis qu’elle finit par avouer un désir pour son beau-frère c’est-àdire de remplacer sa sœur qui meurt or le diagnostic de Freud sera que les fortes douleurs et les paralysies des jambes d’Elisabeth ne sont que la conversion hystérique de sa culpabilité et surtout de son désir illicite.

Ce qui explique l’inefficacité de la médecine classique sur le plan somatique. Freud qui d’abord à étudier l’hypnose à Nancy Bernai va désormais mettre au point sa propre technique psychothérapeutique basé uniquement sur la parole : la psychanalyse. Freud établi alors une utopique de l’inconscient, « une division en lieu » de chaque fonction de l’inconscient : - - Le Ça : c’est un bouillonnement de pulsion contradictoire qui ne connaissent aucune loi, aucun interdit, aucun ordre temporel ni aucune cohérence c’est le lieu de la pulsion de vie qui incite le sujet à trouver une satisfaction de ses désirs en refusant l’anéantissement. Le Surmoi : c’est l’instance psychique inconsciente qui coordonne les interdits, les lois, les contraintes de la réalité et l’éducation des parents et des ancêtres qui informe la conscience morale. Autant le Ça peut être un bouillonnement désordonné exigeant des pulsions autant le Surmoi peut être féroce et se montrer impitoyable à la poussé pulsionnel du Ça. Pour Freud dan « Malaise dans la civilisation » il est impératif que les pulsions du Ça soit jugulé par le frein rationnel du Surmoi, en effet la pulsion est d’origine biologique, c’est une tension énergétique qui chez l’animal s’appelle l’instinct, et peut être domestiqué chez l’Homme pour préserver la civilisation. Dans les cas où le conflit psychique inconscient entre les pulsions et les représentations issu du Ça et les exigences autoritaires du Surmoi devient trop aigu, l’énergie dépensé par le système inconscient pour maintenir l’équilibre amène à un trouble névrotique qui affecte la santé psychosomatique, ce qui amènera Freud à inventer la psychanalyse pour prendre en charge ses situations. Psychanalyse français psychiatre, Jaque Lacan déclare que « l’inconscient est structuré comme un langage » : en effet la psychanalyse ne repose que sur la parole et Lacan considère que toutes histoires individuelles peuvent se résumer à une chaine signifiante qui permet au sujet d’être lui-même et non pas une chose seulement un être vivant réduit à son aspect somatique.

Dans la structure inconsciente décrite par Freud le refoulement est le processus par lequel une pulsion ou une représentation sont maintenu à l’écart de la conscience afin de ne pas déclencher une discordance avec le Surmoi.

Freud considérait qu’il fallait laisser suffisamment de satisfaction au moi pour ne pas provoquer l’intervention du Surmoi et permettre au sujet de s’intégrer à la culture et à la civilisation, ce qui fut très longtemps le travail des religions et ce qui devrait être pour Freud désormais le travail des sciences. L’hypothèse de l’inconscient psychique Freudien compromet-elle notre liberté ? La liberté consiste à user du libre arbitre afin de poser des choix dont la cause ne soit autre que le sujet lui-même.

La liberté est donc de l’ordre de la contingence c’est-à-dire qu’elle peut se modifier de façon imprévisible en fonction de la volonté du sujet. Or l’hypothèse puis la théorie de l’inconscient psychique Freudien prétend être scientifique par analogie (par égalité de rapport) avec les sciences de la nature et les sciences exacte : ces sciences exactes (physique ; science de la vie ; statistique etc) sont organisées sur l’idée de la nécessité et surtout du déterminisme.

En d’autres termes les mêmes causes produisant les mêmes effets les sciences dures sont prédictive c’est-à-dire qu’elles peuvent prévoir et prédire les phénomènes à venir : Freud a prétendu que sont hypothèse était du même ordre que les sciences dures ce qui implique pour lui que la psychanalyse soit « une chimie des pulsions qui peut prédire le fonctionnement psychique dans la perspective, dans la finalité de la thérapeutique psychanalytique. La prétention de Freud était de fonder une science de l’inconscient aussi exacte que les sciences de la nature hors le sujet dans sa conscience revendique la liberté de ses choix en se posant comme cause volontaire de ses actes il y a donc une contradiction entre la contingence de notre liberté et le déterminisme inconscient chez Freud : en effet, pour Freud l’inconscient psychique fonctionne comme un phénomène naturel qui peut être prédit ou même provoquer sans que la liberté ni la conscience du sujet ne puisse si opposer.

Dans ses conditions, la conscience d’être libre n’est-elle pas une illusion ? Nos choix et nos actes ne serait-il pas selon Freud les effets déterminer de causes qui échappes à notre conscience autant qu’à notre liberté et que nous ignorons autant que les préhominiens ignorait les causes des phénomènes météorologique ? Spinoza avait déjà affirmé au 17ème siècle que nous désirons et que nous ne savons pas pourquoi nous désirons.

Freud au 20 ème siècle inflige selon ses propres termes un démenti formel à l’idée que l’homme soit le maitre de lui-même, alors qu’il est en réalité le pantin involontaire de ses pulsions, ce qui ferait considérer la liberté comme étant bien un mythe et ce que confirme l’histoire de d’Œdipe qui accompli malgré lui son destin inconscient. Cependant la théorie psychanalytique est mise en cause et critiqué par un philosophe de la liberté : Sartre.

En effet Freud avance le concept centrale de refoulement pour expliquer l’inconscient psychique : dans le refoulement, il y a d’abord la censure qui empêche la représentation d’être consciente ; puis la libido à l’origine de.... »

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