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Qu'apporte la philosophie a la compréhension de l'art ?

Publié le 27/02/2005

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philosophie
On ne dit pas la même chose avec le style linéaire ou pictural. La forme exprime un contenu particulier. L'époque décide plus que l'artiste lui-même. Panofsky veut rendre manifeste l'oeuvre de l'esprit, pour lui il n' y a pas de sensible pur dans l'oeuvre d'art. On ne peut pas rester à la surface des oeuvres d'art, à ses formes mais rentrer dans le domaine de la culture et par là dans celui de l'éducation. La philosophie dans sa volonté d'avoir une compréhension totale des manifestations de l'esprit a crée l'appareillage conceptuel, la grille capable de comprendre les productions de l'esprit humain. Faire émerger ce que l'esprit a produit dans l'oeuvre d'art est l'un des buts de l'interprétation des oeuvres d'art   3) La construction de l'herméneutique et du sens.    Le philosophe allemand Dilthey (1833-1911) n'a cessé de s'interroger sur la compréhension. Il l'avait d'abord conçue comme un effort pour retrouver, derrière les phénomènes à étudier, la signification que les acteurs eux-mêmes leur avaient attribuée. En ce sens, l'historien devrait pour ainsi dire revivre ce que d'autres ont vécu : la compréhension exigerait alors une mystérieuse et subjective participation, par « sympathie », à la vie psychique d'autrui.

 La philosophie permet au profane de mieux comprendre l’art, il permet de lever les doutes qu’on peut porter sur son utilité et sa fonction dans la société et pour l’individu. Aussi une branche même de la philosophie s’occupe de l’art : l’esthétique. L’esthétique sera le plus souvent une théorie de l’art. Elle a ses raisons pour privilégier l’art : il propose à son investigation des objets qui visent expressément à plaire (même si c’est en déplaisant), et dont la production pose autant de problèmes que la consommation ; des objets aussi qui sont en quelque sorte mieux déterminés, plus consistants, plus stables – traditionnellement au moins, car l’idée de l’œuvre comme achevée et parfaite est aujourd’hui remise en question.  Aussi cette science tend à répondre à certaines questions : à quelles conditions cette expérience est-elle possible ? D’où vient que l’homme soit capable du jugement de goût ? D’où vient que la nature même lui offre de la beauté ? Quelle différence y a-t-il entre des objets (si vraiment il n’y a plus de jugement de valeur) et des œuvres ? Peut-on parler d’objets esthétiques à la place d’œuvres d’art ? En quoi consistent ces sortes d’objets ? Faut-il y inclure les reproductions, les esquisses, les photographies et même les faux ? Les nouvelles techniques, les nouveaux instruments doivent-ils être regardés comme étant du ressort de l’esthétique ? Et que penser des matières brutes ?

 

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« apollinienne, perfection d'harmonie et de forme, sérénité conquise sur la douleur.

En un sens, cette beauté idéaleest hors du temps et de l'histoire, symbole de l'éternité.

Si cet idéal de beauté est désormais révolu, alors qu'ilculminait dans l'art grec, c'est que l'organisation sociale et la production économique sont devenues prévalentes,soudant les individus dans des rapports de besoin, d'échange et de travail complexes et étroits.

L'Idéal ne peut pluss'incarner dans l'art, il s'est incarné dans l'État et la politique à la fin du xixe siècle et au cours du xxe siècle.

Onpeut toutefois remarquer qu'à notre époque présente, ces deux formations ne semblent plus animées par lesaspirations spirituelles les plus hautes des individus et de la collectivité.

Nous vivons dans l'ère du nihilisme queNietzsche avait diagnostiquée à la fin du xixe siècle. 2) La philosophie aide à théoriser la compréhension de l'art.

L'œuvre d'art est muette, l'interprétation a donc pour but d'expliciter le sens d'une œuvre d'art.

Rien n'estinsignifiant dans une œuvre d'art, tout a une signification.

Toute bonne interprétation est exhaustive mais aucunen'est définitive.

La signification artistique est donc inappropriable, car une œuvre d'art a une infinité de sens.

Pourune même œuvre d'art, il peut y a une interprétation philosophique, une interprétation religieuse au sujet, et uneinterprétation esthétique qui se réfère à l'histoire de l'art.

Aussi interpréter, veut dire expliciter la signification, faireressortir le sens.

Expliquer revient à donner les causes.

Un artiste ne sait jamais ce qu'il va peindre, la couleur parelle-même va produire une signification inattendue.

Le langage artistique n'est donc pas contrôlé par une intentionet une œuvre d'art en sait toujours plus que l'artiste lui-même.

Pour Wölfflin, dans les principes fondamentaux de l'histoire de l'art . Le langage artistique est autonome, tout est essentiel.

Pour lui « Le bon Dieu vit dans les détails » Il opère une psychologie des formes .

Ainsi l'esprit des peuples se révèle dans les formes.

Il adopte un couple de 5 catégories pour interpréter les œuvres d'art.1) style linéaire : limite simple et clair qui sépare les objets.

Regardstatique à l'exemple de Dürer.

Style pictural : regard vagabond, Rembrandt.

2) plan / profondeur : attirer le regardvers le fond du tableau.

3) Forme fermée : présence de la totalité, forme ouverte : totalité excessive.

4)Unité/pluralité 5) clarté/ obscurité (goût du baroque, même la lumière peut cacher) Ces catégories recoupentessentiellement la distinction entre le classique et la baroque.

En cela ces catégories sont d'inspiration kantienne.Elles permettent de faire ressortir ce que nous dit l'art de l'esprit.

Il s'agit de formes de sensibilité plastique universelle et nécessaire comme chez Kant.

De même Cassirer, élargit à la culture les catégories kantiennes, avecl'idée de formes symboliques.

Il s'agit de principes intelligibles qui opèrent une synthèse sensible qui sont toujours àl'œuvre dans le sensible.

Panofsky contrairement à ce dernier ne sépare pas la forme du fond.

Panofsky reproche à la modernité de ne s'attarder que sur la forme.

L'œuvre d'art exprime un contenu.

La forme n'est pas un récipientvide.

L'œuvre d'art est du sens qui s'adresse au sens.

On ne dit pas la même chose avec le style linéaire ou pictural.La forme exprime un contenu particulier.

L'époque décide plus que l'artiste lui-même.

Panofsky veut rendre manifeste l'œuvre de l'esprit, pour lui il n' y a pas de sensible pur dans l'œuvre d'art. On ne peut pas rester à la surface des œuvres d'art, à ses formes mais rentrer dans le domaine de la culture et par là dans celui del'éducation.

La philosophie dans sa volonté d'avoir une compréhension totale des manifestations de l'esprit a créel'appareillage conceptuel, la grille capable de comprendre les productions de l'esprit humain.

Faire émerger ce quel'esprit a produit dans l'œuvre d'art est l'un des buts de l'interprétation des œuvres d'art 3) La construction de l'herméneutique et du sens.

Le philosophe allemand Dilthey (1833-1911) n'a cessé de s'interroger sur la compréhension.

Il l'avait d'abord conçuecomme un effort pour retrouver, derrière les phénomènes à étudier, la signification que les acteurs eux-mêmes leuravaient attribuée.

En ce sens, l'historien devrait pour ainsi dire revivre ce que d'autres ont vécu : la compréhensionexigerait alors une mystérieuse et subjective participation, par « sympathie », à la vie psychique d'autrui.

Qui plusest, les sciences de l'esprit se résorberaient dans la psychologie, comprise comme science descriptive des processuspsychiques ( Idées concernant une psychologie descriptive et analytique , 1894).Les dernières recherches (L'Édification du monde historique dans les sciences de l'esprit , 1910) s'efforcent de dégager les sciences humaines de cette soumission à la psychologie et de rendre la compréhension plus objective.

Comprendre ne signifie plus coïncider avec les mobiles, conscients ou non, des acteurs, mais consiste, comme l'on « comprend » la cohésioninterne d'une pièce de musique, à replacer chacun des phénomènes considérés dans des ensembles plus vastes ouils font « sens » : comprendre l'« esprit » d'une réforme juridique, ce sera ainsi construire l'« ensemble »historique, social, culturel auquel elle appartient et à l'intérieur duquel seulement elle devient intelligible.L'herméneutique fournissait désormais aux sciences humaines un paradigme de la compréhension : pour autant, leprojet se trouvait-il ainsi mené à bien de faire accéder ces disciplines à un degré de scientificité comparable à celuides sciences de la nature ? Aussi l'herméneutique portée à bout de bras par les philosophes a permis de dégagerune méthode de compréhension apte à être appliquée aux productions culturelles et donc à l'art.

C'est un apportnon négligeable que la philosophie fait à l'art.

Conclusion.

La philosophie apporte à la compréhension de l'art ses méthodes et ses instruments conceptuels.

Et grâce à cela, laphilosophie permet de dégager le sens profond de l'art, sa place parmi les autres domaines de culture, sa place dansl'histoire.

Par l'esthétique, la philosophie répond au sens de la beauté, elle s'interroge sur ce qui mérite le qualificatifde beau.

Elle s'interroge sur d'éventuels critères permettant de savoir ce qui est beau et ce qui ne l'est pas.

Mais laphilosophie, au-delà, des critères de beauté formelle se demande ce qui fait sens dans l'art et comment le déceler.. »

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