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SCEPTICISME ET RELATIVISME ?

Publié le 28/01/2010

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L'esprit humain se demande nécessairement, tôt ou tard, ce que valent nos connaissances. Son enquête peut porter, soit sur tel ou tel canton du savoir (la Physique, ou l'Histoire, par exemple), soit sur les conditions les plus générales de la connaissance. C'est le « problème critique « (qui n'est d'ailleurs pas le monopole de telle ou telle école particulière : il y a bien des façons de le poser).  Deux questions fondamentales, à la fois distinctes et solidaires, le constituent : a) que vaut la raison humaine, et notamment ses premiers principes, ceux qui conditionnent tous nos jugements (principe de contradiction, d'identité, etc.) ? b) le monde extérieur existe-t-il, ou non ?

« Doctrine philosophique selon laquelle il n'existe pas de vérité globale ni de justice générale, toute prise deconscience ou action morale dépendant de conditions et normes variables en fonction de la personne, del'évolution culturelle, religieuse, etc.Cette théorie s'appuie sur le concept de l'holisme, consistant en une vision globale des culturesétrangères.

Le relativisme culturel s'oppose ainsi à l'évolutionnisme, à qui il reproche des échelles devaleurs ethnocentristes comme critères d'évaluation des autres cultures.

Dans sa forme la plusaccentuée, le relativisme culturel renonce à une quelconque évaluation d'une action différente et interditla moindre forme d'intervention dans les sociétés étrangères. Le principe Le scepticisme est la théorie de Pyrrhon d'Elée (365-275 av.

J.C) qui a connu une période de crise et de doute de la civilisation grecque.

Selon lui, l'esprit humain ne peut atteindre avec certitude aucune vérité.

Le sceptique doutetoujours, n'est jamais sûr et s'interroge sans cesse (skeptikos, interrogateur). Les arguments Le sceptique dont la maxime est suspend ton jugement, à savoir " n'affirme jamais rien, ne prends jamais position " ne définit même pas sa philosophie ; il se contente de s'opposer aux autres philosophies, de signaler leurs limites. Pyrrhon a dégagé cinq arguments : Les contradictions entre les philosophes : ceux-ci prétendent chercher la vérité (contre les sophistes qui développent un discours faux) ; or, ils ne sont pas d'accord entre eux et se contredisent ; si les spécialistes de la vérité se contredisent, c'est que la vérité est inaccessible. La preuve de la preuve : pour garantir la vérité d'une proposition, il faut produire une preuve qui devra à son tour être prouvée, et ainsi à l'infini.

Il n'y a jamais de preuve définitive. Le relativisme : si chacun a sa vérité, on ne peut établir une vérité universelle et certaine. Les postulats : toute démonstration part de postulats indémontrés, c'est-à-dire de propositions élémentaires si évidentes par elles-mêmes qu'on demande de les accepter sans démonstration ; or, rien ne garantit que ces postulats, soient vrais. Les diallèles (ou cercles logiques) : de multiples propositions ont besoin, pour être prouvées, de l'être par elles-mêmes (par exemple, pour prouver je sais raisonner, je dois commencer par raisonner) ; elles sont donc indémontrables. Les limites Le scepticisme est une attitude négative, qui ne permet pas de progresser dans la recherche de la vérité ; on se contente de dénoncer les défauts des autres sans jamais rien proposer.

C'est également une attitude intenable dansla vie quotidienne : comment suspendre son jugement en permanence ? Tous nos actes reposent sur des jugements, sur des certitudes.

Le sceptique est incohérent : il développe toutes les finesses du raisonnement pour montrer que la raison ne vaut rien.

Enfin, il affirme comme vérité certaine qu'on ne peut pas atteindre la vérité ; le sceptique prétend faire exception à sa propre formule.. »

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