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SCHOPENHAUER: « Tout vouloir procède d'un besoin, c'est à dire d'une privation, c'est à dire d'une souffrance. La satisfaction y met fin. »

Publié le 09/02/2012

Extrait du document

schopenhauer
Dans le texte étudié, extrait de Le Monde comme 
volonté et comme représentation, Schopenhauer aborde un des sujets fondamental 
de l’existence humaine : le désir, qu’il ne distinguera pas du vouloir. Il 
décrira aussi le bonheur par l’intermédiaire du désir.    Dans cette œuvre, il soulève la relation entre désirer et le résultat de 
ce désir, c'est à dire sa satisfaction où il considère le désir comme manque. Il 
évoque aussi les besoins satisfaits et le cercle infini du désir puis comment 
nous sommes soumis à notre volonté.     En effet, il veut nous faire prendre conscience que nos envies nous 
dominent et que nous n'en sommes plus maîtres.    Alors, de quelle manière le bonheur est-il accessible ? Faut-il se 
soumettre ou non à nos désirs ? Faut-il donc se satisfaire de ce que l'on a pour 
être heureux ? 

schopenhauer

« elle lui sauve aujourd'hui la vie pour prolonger sa misère jusqu'à demain ». Etant donné que tout besoin satisfait renait sous une forme nouvelle, aucune satisfaction ne pourra alors mettre fina nos besoins.Schopenhauer peut alors conclure qu'aucun désir ne peut procurer un contentement durable. A travers une argumentation logique, Schopenhauer soutient donc la thèse qui serait que le désir procède de lasouffrance mais qu'il y conduit aussi lui même.

Donc désirer et chercher a satisfaire ses désirs conduit l'homme aêtre artisan de son malheur. Mais ce sentiment de désir habite nos consciences de telle manière que le manque oriente les attitudes et laconduite de celui qui désire ; le désir est un élan vers la recherche de satisfaction.Schopenhauer ira même encore plus loin puisque pour lui, la douleur est nécessairement liée a la vie.

L'objectif deson analyse est alors d'apprendre à vivre en harmonie avec le monde et avec soi-même afin d'accéder au bonheur. Malgré les souffrances des divers désirs éprouvés par chacun de nous, il ne faut pas oublier les limites que lebonheur peut aussi connaître telles que des coups du destin comme la maladie, la vieillesse..etc..

ou les coups duhasard qui peuvent a tout moment changer l'état du bonheur d'un individu en un profond malheur. Mais comment le bonheur peut il exister si la conscience est en permanence troublée par des volontés ou descraintes ?D’après Schopenhauer , « Tant que notre conscience est remplie par notre volonté, tant que nous sommes asservisà l'impulsion du désir, aux espérances..

».

Le désir présente alors un caractère illimité, incessant renvoyant àl'homme son incomplétude. L'homme se rend alors compte de son impuissance face à ses désirs, c'est pourquoi l'auteur affirme que le désir estune souffrance.Il est cependant possible de canaliser ce manque .

Pour cela, Schopenhauer propose le repos volontaire, différentdu naturel sommeil.

Le repos est alors favorable à la méditation et la méditation favorise la prise de conscience, qui,elle-même, permet la lucidité, la mise en mots, de ce qui est difficilement exprimable : le cercle se forme. Cependant, même si nous avons vu précédemment que selon Schopenhauer, le désir engendre des souffrances, lasatisfaction de ceux-ci procure tout de même des instants de bonheur, même de courtes durées, qui sont essentielsà la vie des individus. Il ne faut donc pas les négliger car ils peuvent être la source de bien être, voire de bonheur.

Pour beaucoup, lesgrands bonheurs se trouvent dans les petits plaisirs.

Bien que les désirs renaissent sans cesse, ils font partie desdiscussions quotidiennes, et de la vie de chacun. Les désirs entrainent donc un certain plaisir procurant une certaine jouissance, une satisfaction ou même de l'espoir; En effet, Schopenhauer fait référence aux mendiants dans ce texte, pour lui, l'aumône qu'on lui « jette » ne fait querepousser son malheur au lendemain. Mais ce don, même des moindre, satisfait son désir de tendre à une vie meilleure. Il va donc lui donner de l'espoir et l'envie de continuer à se battre.

Il en est de même pour les malades, qui veulentprofiter de la vie et de chaque moments qui leur est offert. En conclusion, nous avons pu analyser que l'auteur nous montre que la satisfaction des désirs est illusoire car lasatisfaction ne comble pas entièrement les hommes et ne les amène en aucun cas au réel bonheur.

Il conclut endémontrant que les hommes ne sont pas heureux lorsque leur conscience est soumise à l'impulsion des désirs quis'enferment dans un cercle vicieux puisqu'il est sans fin. En effet, il est difficile de connaître une satisfaction durable et nous sommes condamnés à vivre éternellement dansla souffrance de la privation, du manque.

Pour Schopenhauer, soit le bonheur n'existe pas, soit il est essentiellementnégatif, soit il est atteint seulement si chacun contrôle et retient ses désirs. Mais a ses yeux, l'homme est esclave du désir, artisan de son malheur et oscille entre la souffrance au moment ou ledésir est encore insatisfait, et l'ennui lorsque la satisfaction à eu lieu.

Tant que nous cédons à nos désirs, nous nepouvons pas avoir de repos.

Et sans repos, il n'y a pas de bonheur. On peut alors définir une morale ; Pour être heureux, il faut contenir nos désirs. C'est alors cette prise de conscience qui peut éventuellement amener les individus à un réel bonheur.. »

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